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Banques et sociétés de financement:Un premier semestre euphorique

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  • Banques et sociétés de financement:Un premier semestre euphorique

    Plus de 5 milliards de DH de résultat net

    · Crédit immobilier: la locomotive est loin de s’essouffler




    Ce sont les chiffres qui permettent au Fonds monétaire international (FMI) de qualifier de «solide» le système financier marocain. Ce sont aussi les indicateurs grâce auxquels Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al-Maghrib (BAM) affiche une totale sérénité en affirmant que le système bancaire est à l’abri de la crise internationale (cf. www.leconomiste.com). A la lecture du tableau de bord de BAM sur les établissements de crédit publié le 20 novembre, le Maroc fait une exception. A fin juin 2008, pratiquement une année après le déclenchement de la crise des subprimes, le résultat net des banques s’établit à près de 5 milliards de DH en progression de 3% par rapport à la même période de 2007 qui était, précise BAM, «une année exceptionnelle». Pour rappel, cette année-là, le résultat net consolidé du secteur était de 7 milliards de DH.
    Le produit net bancaire (PNB) s’est établi à 14 milliards de DH en hausse de 6,6% par rapport à 2007. Le total cumulé des bilans des banques s’est inscrit en hausse de 8,4% à 710 milliards de DH «stimulé par la poursuite de l’essor de l’activité de crédit», explique la Banque centrale. Avec un encours de 472 milliards, les crédits distribués ont augmenté de 11,6% par rapport à fin 2007. Le crédit immobilier est le premier contributeur à cette vigueur. A fin juin 2008, ce dernier a progressé de 17% à 125,8 milliards de DH. Petite performance par rapport à l’explosion des 33,2% réalisée à fin 2007 par rapport à 2006. Mais cette formule va se ressaisir deux mois après. A fin septembre dernier, la croissance du crédit immobilier a été de 23,6% et l’encours des crédits a atteint 132,9 milliards de DH. Difficile donc de parler de crise ou même de tassement de l’activité immobilière. C’est visiblement un segment qui a les moyens de rebondir.
    Quant au crédit à la consommation, il enregistre la deuxième plus forte hausse à la fin du premier semestre. La croissance a été de 15,3% à 22,7 milliards de DH. Ce type de crédit fait mieux à fin septembre. Il est la première formule en termes de croissance avec +24,1% à 24,4 milliards de DH. En deux mois seulement, près de deux milliards de DH supplémentaire ont été distribués au titre du crédit à la consommation. Juillet et septembre ont donc été une période de rush pour cette formule: vacances de l’été, rentrée scolaire et Ramadan obligent. Bank Al-Maghirb affirme que «les crédits affectés aux ménages ont représenté près de 28% de l’encours global».


    Rentabilité


    Viennent ensuite, les crédits à l’équipement avec, à fin juin 2008, une croissance de 10% à 89,5 milliards de DH et les crédits de trésorerie avec une hausse de 16,7% à 148,3 milliards de DH. Pour rappel, les crédits de trésorerie sont les premiers en termes d’encours. Les montants distribués au titre de cette formule s’élèvent à 156,5 milliards de DH à fin septembre.
    Côté charges, celles relatives à l’exploitation se chiffrent à 6,3 milliards de DH à fin juin, soit une hausse de 11,6%. Le coefficient d’exploitation s’élève à 44,7% en baisse de près de deux points de pourcentage par rapport à 2007. Ainsi, le résultat brut d’exploitation ressort à 8 milliards de DH, soit une baisse de 2,3% en glissement annuel.
    Dans ce décor euphorique, les sociétés de financement ne font pas exception. Leurs indicateurs de résultats sont là pour le montrer. Ces sociétés ont réalisé, durant le premier semestre 2008, un résultat net de 787 millions de DH, soit une croissance de 24% en glissement annuel. La Banque centrale explique cette croissance par «la hausse exceptionnelle du résultat non courant». Le PNB des sociétés de financement s’est, quant à lui, accru de 12% à 2 milliards de DH. Grâce à ces performances, la rentabilité a été au rendez-vous. Celle des actifs croît de plus 2,3. Mieux, la rentabilité des fonds propres ressort à une croissance de 25%. Dans le détail, les sociétés de crédit à la consommation ont affiché un résultat net de 470 millions de DH en progression de 20,4%. Leur PNB s’est apprécié, quant à lui, de 12,2% à 1,3 milliard de DH. Les crédits à la consommation distribués par les sociétés de financement s’élèvent à 36 milliards de DH, soit 6,9% de croissance. Les créances en souffrance se chiffrent à 4,2 milliards de DH, soit 11,9% du total. Un chiffre qui s’inscrit en baisse par rapport à 2007 où les crédits en souffrance représentaient 12,6% du total.
    De leur côté, les sociétés de crédit-bail réalisent les plus belles des performances sur le segment des sociétés de financement. Leur résultat net a grimpé de 30% bien portant sur un volume moins important que les crédits à la consommation. Le résultat net s’est ainsi établi à 227 millions de DH. Le PNB ressort à 476 millions de DH en hausse de 7,3%.
    Les sociétés de crédit-bail ont distribué plus que 29 milliards de DH en hausse de 10,9% par rapport à 2007. Les créances en souffrance s’élèvent à 1,6 milliard représentant une part de 5,8% du total, en baisse de 3,5%.
    Au total, les sociétés de financement ont distribué 69 milliards de DH à fin juin 2008 en hausse de 9,7% sur les six premiers de l’année. Le risque-client semble être mieux maîtrisé. Les créances en souffrance qui s’élèvent à 6,2 milliards de DH ont vu leur taux baisser de 0,8 point s’établissant à 9,4% du total des encours. Ces créances, indique BAM, «sont couvertes à concurrence de 87% par des provisions».



    106 guichets bancaires de plus



    Le réseau bancaire s’est renforcé davantage durant le premier semestre 2008 atteignant 2.854 guichets, soit 106 nouveaux guichets de plus. Avec le réseau de Barid Al-Maghrib en plus, le ratio nombre d’habitants par guichet se situe autour de 6.530, en baisse certes mais pas de façon significative par rapport à fin décembre 2007. Pendant cette année-là, il y avait un guichet pour 6.700 Marocains.
    Le champ de contrôle de BAM couvre 75 institutions qui font travailler près de 35.000 personnes dont 27.435 employés par les banques, 2.604 par les sociétés de financement et 4.300 par les associations de microcrédit.

  • #2
    ah ces credits ...ce n'est pas pret de finir
    et meme pour l'immobilier !

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