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CHEFS DE GOUVERNEMENT EN ALGÉRIE : L’irrésistible tentation de l’opposition

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  • CHEFS DE GOUVERNEMENT EN ALGÉRIE : L’irrésistible tentation de l’opposition

    CHEFS DE GOUVERNEMENT EN ALGÉRIE
    L’irrésistible tentation de l’opposition
    [IMG]http://www.lesoird***********/articles/2008/11/25/25-11-2008.jpg[/IMG]

    Sur les douze chefs de l’exécutif, Premiers ministres et chefs de gouvernement, que l’Algérie a consommés depuis Mohamed Ben Ahmed Abdelghani, huit ont, après leur débarquement ou démission, fait l’expérience de l’opposition. Des quatre qui se sont interdits d’explorer les sentiers tortueux de l’opposition, Ahmed Ouyahia est celui qui met plus de discipline dans sa fréquentation du pouvoir, depuis le président Zeroual déjà.
    Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Comptabilisant le record de longévité dans la fonction de chef de gouvernement, Ahmed Ouyahia, converti en Premier ministre après la toute récente révision partielle de la Constitution, ne s’est pas encore découvert une âme d’opposant. Il ne se plaît qu’au cœur du pouvoir ou, à tout le moins, dans sa périphérie immédiate. Que de fois, invité à céder son fauteuil, a-t-il dû patienter, coi, attendant sa prochaine convocation. Il observa cette attitude en 1998 déjà lorsque, la présidentielle approchant, on lui préféra Smaïl Hamdani. Il en fera de même en mai 2006, lorsque le président Bouteflika le somma de faire place à Abdelaziz Belkhadem. Deux ans durant, jusqu’au 23 juin 2008, il s’obligea à camper dans la périphérie du pouvoir, sans fonction officielle. Il reprit du service en tant que chef du gouvernement comme s’il n’avait pas connu l’infortune d’une éviction quelque peu rustre. En cela, il est véritablement atypique. De tous les chefs de gouvernement que l’Algérie connut depuis 1979, il est le seul à faire acte de capacité et de disponibilité à conduire des programmes quels qu’ils soient. C’est à croire que toute conviction propre est chez lui inhibée. Ce n’était pas le cas, bien entendu, de nombre de chefs de gouvernement et de Premiers ministres qui avaient officié avant que luimême ne découvre la fonction. Abdelhamid Brahimi, Kasdi Merbah, Mouloud Hamrouche, Sid-Ahmed Ghozali et Réda Malek, qui se sont succédé à la tête de l’exécutif entre 1984 et 1994, ont goûté, diversement certes, aux vertus de l’opposition. Premier ministre sous Chadli, de 1984 à 1988, Abdelhamid Brahimi, dit Hamid la science, a versé dans une franche opposition dès qu’il quitta sa fonction. En sus, il s’exilera. Kasdi Merbah, chef de gouvernement de 1988 à septembre 1989, courra même l’aventure partisane, après avoir fondé le MAJD. De puissant chef de gouvernement, il deviendra militant partisan à la tête de son nouveau parti jusqu’à son assassinat l’été 1993. Mouloud Hamrouche, qui officia, toujours sous Chadli, de 1989 à juin 1991, accomplira, dès sa mise à l’écart, une double opposition, l’une au sein du FLN et l’autre par rapport au pouvoir qui a succédé au président Chadli. Sid-Ahmed Ghozali (1991-1992) pratique l’opposition depuis au moins une décade. Ce qui lui a valu d’être arbitrairement interdit de se doter d’un instrument légal de lutte : un parti politique. Réda Malek (1993-1994) s’est joint à l’animation du pôle démocratique en créant l’ANR, un parti qui s’est voulu d’inscrire son action dans l’opposition. Mokdad Sifi, qui figure aussi parmi les prédécesseurs de Ouyahia dans l’exercice de la fonction de chef de gouvernement, s’est également essayé à l’opposition en se portant candidat à la présidentielle de 1999, avant de se retirer en compagnie de 5 autres candidats, contre le candidat du pouvoir, Abdelaziz Bouteflika. Ahmed Benbitour, chef de gouvernement entre 1999 et 2000, démissionna avec fracas pour contester la dérive autoritaire que le président amorçait en recourant à l’ordonnance. Benbitour, depuis, est un intervenant régulier dans le débat politique. Il est contradicteur persévérant du pouvoir en place. Ali Benflis (2000-2003) osa, lui, en 2004, rivaliser avec Bouteflika en se portant candidat à la présidentielle. Son opposition à Bouteflika et sa défaite électorale lui ont valu de perdre aussi le Front de libération nationale dont il était secrétaire général. Benflis n’a cependant pas durablement investi dans l’opposition. Du moins, il s’est abstenu d’activité politique publique.
    S. A. I.

  • #2
    Après cela, quelle crédibilité peut-on accorder à ces ex-premier ministre et ex-chef de gouvernement?.
    Pour ma part aucune...
    (رأيي صحيح يحتمل الخطأ، ورأي غيري خطأ يحتمل الصواب (الامام الشافعي

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