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Sahara occidental:Les parieurs ont les poches vides

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  • Sahara occidental:Les parieurs ont les poches vides

    Les permis au Sahara occidental ont toujours été un investissement hasardeux. Un risque rendu aujourd'hui trop élevé par la crise financière.

    La République arabe sahraouie démocratique (RASD), représentée par le Front Polisario, a dû repousser à mars 2009 le terme de son deuxième appel d'offres.
    Lancé en février à Houston, ce second round était initialement prévu pour s'achever à la fin 2008.
    C'est la compagnie américaine Wessex Exploration Ltd, dirigée par Frederik E. Dekker, un ancien géologue d'Unocal, qui est chargée du second appel d'offres.
    Portant sur trois blocs offshore et six blocs onshore, celui-ci n'a pas autant séduit que le premier round de 2005.
    L'une des raisons de ce désintérêt est la crise financière internationale.
    Les compagnies seraient ainsi moins enclines à investir dans des zones très incertaines en termes de potentiel pétrolier et de stabilité politique.
    Dans le cas du Sahara occidental, les blocs peuvent en outre faire l'objet de litiges avec les autorités marocaines. Rabat, qui considère que le Sahara occidental fait partie du Maroc, peut en effet signer avec des pétroliers des accords sur des zones déjà vendues à d'autres par le Polisario. .

    Six compagnies détiennent des blocs au Sahara occidental, dont les britanniques Tower Resources, Premier Oil et l'américain Wessex.

    Celles-ci sont pour le moment limitées à l'analyse des documents géologiques disponibles.
    L'exploration est quasiment impossible du fait de la lutte de souveraineté avec le Maroc. Le Polisario n'a ainsi découpé aucun bloc dans la seule zone qu'il contrôle en pratique, à l'est du mur de sable le séparant de la zone sous tutelle marocaine.

    Africa Energy intelligence
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