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mauvaises surprises de l'ADSL

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  • mauvaises surprises de l'ADSL

    Le projet de généraliser le haut débit ADSL aux foyers algériens lancé tambour battant par le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication montre des signes d'essoufflement.


    La qualité de prestations de services d'Algérie Télécom ne donne plus pleine satisfaction aux utilisateurs et la situation ne cesse d'empirer depuis le 20 avril dernier, date de l'annonce par l'ex-ministre, Boudjemâa Haïchour, d'une réduction de 50% des tarifs de l'Internet. Cette décision a certes autorisé à des milliers de foyers de se connecter à la Grande Toile, mais en sacrifiant la qualité des prestations de services. Le boom de la demande qui a suivi cette baisse des tarifs de l'ADSL, conjugué à une saturation actuelle du réseau de l'opérateur historique, a compliqué la tâche d'Algérie Télécom qui fait face aujourd'hui à de grandes difficultés pour satisfaire tout le monde. Perturbations de l'approvisionnement des agences commerciales en modems, problèmes fréquents de connexion, retards dans l'émission du signal pour les nouveaux abonnés, déficit en personnel qualifié notamment pour les services techniques, saturation du réseau, chute de débit...

    La situation actuelle du réseau télécoms national exaspère même les responsables d'Algérie Télécom qui se débrouillent avec les moyens du bord pour assurer un minimum aux internautes.

    Première conséquence directe de cet état, un débit Internet en deçà des performances promises par le ministère de tutelle.

    Une journée passée dans une agence commerciale d'Algérie Télécom est amplement suffisante pour constater l'ampleur des difficultés rencontrées par les abonnés. Dès les premières heures de la matinée, les agences commerciales sont prises d'assaut par des centaines d'abonnés venus réclamer sur des pannes ou une chute de débit. Ce quinquagénaire, un cadre de la Sonatrach, est un habitué des lieux. Il vient régulièrement depuis un mois à cette agence pour se plaindre d'une panne de connexion. «Je me suis déplacé de nombreuses fois au service technique pour régler cette panne, mais sans aucune suite. Les techniciens ne daignent même pas se déplacer pour s'enquérir de la nature de cette panne», martèle notre interlocuteur. Des cas similaires sont légion dans cette agence aménagée dans des locaux qui, le moins qu'on puisse dire, sont qualifiés d'exigus.

    Une chaîne interminable s'est constituée dès 8h30 devant le seul guichet consacré à l'ADSL. Pour passer le temps, certains commencent à raconter leur calvaire avec les pannes fréquentes de connexion, d'autres observent le silence mais en laissant apparaître des signes approbateurs. Un homme en colère débarque au milieu de cette foule compacte. L'air pressé, il demande la permission aux personnes déjà présentes pour discuter avec la préposée au guichet en invoquant un cas majeur. Ce fut le tollé général ! «Faites la chaîne comme tout le monde», lance ce jeune homme. Et une femme d'enchaîner : «Nous avons aussi des urgences, mais ce n'est pas un prétexte pour ne pas attendre son tour.»

    L'homme se résigne devant l'indignation collective à faire la chaîne. Il prend rapidement part aux discussions. «J'ai payé rubis sur l'ongle six mois de connexion de 256 kbps. Après un mois de connexion, j'ai découvert hier, par hasard, que j'avais un débit de moins 128 kbps», raconte-t-il. D'autres abonnés qui avaient payé une connexion de 512 kbps à raison de 1.500 dinars par mois ont aussi fait la mauvaise surprise de voir que leur débit ne dépasse guère les 200 kbps.

    La chute du débit peut être due soit à une erreur technique ou à une simple saturation du réseau, répond l'agent d'Algérie Télécom. Une réponse qui ne semble pas convaincre grand monde.

    Un jeune homme, la trentaine entamée, entre dans l'agence pour s'informer du dossier à constituer pour avoir une nouvelle connexion ADSL. Il se dirige vers l'agent de sécurité pour plus d'amples détails vu que tous les guichets, même celui de l'accueil, sont assaillis par les abonnés. «Il n'y a plus de modems. Revenez dans une semaine», rétorque froidement l'agent de sécurité. Eh oui ! Cette agence comme de nombreuses autres de l'opérateur historique n'arrive plus à répondre aux nouvelles demandes. «J'ai patienté deux mois pour avoir une connexion», relate cette femme. Selon les employés de cette agence commerciale, il y a une pénurie en modems qui perdure depuis avril dernier et la situation s'est aggravée ces dernières semaines poussant certains abonnés à recourir au commerce de matériels électroniques. Le modem est proposé chez les commerçants à partir de 4.000 dinars, affirme cet homme. Contacté à ce propos, la chargée de communication d'Algérie Télécom à Oran avoue l'existence d'une tension sur les agences commerciales de l'opérateur historique. «Depuis la baisse de 50% des tarifs de l'Internet le 20 avril dernier, on fait face à un rush des citoyens.

    Les prix pratiqués actuellement sont les moins chers de tout le bassin méditerranéen, ce qui explique cette explosion de la demande sur nos produits. Aussi, on enregistre des ruptures de stocks en modems dans certaines agences commerciales en raison de la forte demande», signale notre source. Elle précise qu'Algérie Télécom n'est qu'un prestataire de service et que les modems sont produits par d'autres opérateurs en particulier «ZTE».

    Les justifications de l'opérateur historique semblent tenir la route. Cependant, à cette allure, Algérie Télécom ne pourra jamais atteindre son challenge de six millions d'abonnés ADSL à l'horizon 2013. L'opérateur n'arrive plus aujourd'hui à gérer un réseau constitué de 400.000 lignes (3,5 millions d'internautes). Ce qui est loin de la demande réelle. Une révision globale de la stratégie du secteur des télécommunications s'impose désormais pour atteindre les objectifs tracés par le ministère de tutelle.
    (tire du quotidien d'oran)
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

  • #2
    en bon gestionnaire
    on prepare
    on se prepare
    et qu'apres
    on annonce les bonnes choses
    or il se trouve que nous avons l'art
    de tjs placer la charrue avant les boeufs
    j'allais dire les oeufs
    Gone with the Wind.........

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    • #3
      C'est clair, aucune plannification. Il faut faire des tests de montée en charge et anticiper la demande avant de proposer une connexion internet pour une bouchée de pain qui ne doit même pas couvrir les frais de maintenance des lignes...

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