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Régression de l’importation du lait en algerie

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  • Régression de l’importation du lait en algerie

    «Depuis le début de l’année, une nette régression de l’importation du lait a été constatée, soit une diminution de 69%», a déclaré, hier, M. Chelghoum Abdesalam, secrétaire général du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, lors de l’ouverture des travaux de la réunion des cadres du secteur des wilayas du centre du pays tenue au niveau de l’Institut supérieur de gestion et de planification (ISGP) sis à Bordj El-Kiffan.

    Selon lui, en effet, «le volume d’importation du lait est en baisse comparativement au 1er semestre de l’année dernière». «Il est passé à 109 644,35 tonnes au 1er semestre 2005 contre 172 686,93 tonnes pendant la même période de l’année 2004, a-t-il ajouté. Le lait de transformation a, lui aussi, enregistré une baisse d’importation. Il faut savoir que seulement 39 621 tonnes de lait en poudre ont été importées au 1er semestre de cette année, contre 139 300 tonnes en 2004.
    Dans un point de presse tenu en marge de cette rencontre, avec, pour objectif, l’évaluation des différents programmes du Plan national de développement agricole et rural (PNDAR), M. Chelghoum a indiqué, dans ce même contexte, que l’Algérie a un besoin en lait de 3 milliards de litres par an. Dans la mesure où la production de cet aliment nécessaire a atteint, en 2004, 1,9 milliard de litres, il reste toujours un déficit de 1,1 milliard de litres que l’Etat comble à travers l’importation. Toujours à propos de l’importation de ce produit, le conférencier a rappelé que le ministre de l’Agriculture a promis que «la bataille de lait sera gagnée d’ici à 2006, dans la mesure où les chiffres enregistrés parlent d’eux-mêmes». Il cite, dans ce sens, l’exemple de Giplait qui collecte actuellement environ 400 000 litres de lait par jour. Pour lui, l’objectif principal du département de Barkat est d’atteindre 250 millions de litres de lait d’ici à la fin 2006. «Cet objectif sera atteint», ajoutera-t-il avec un ton rassurant
    source la nouvelle republique
    « Puis-je rendre ma vie
    Semblable à une flûte de roseau
    Simple et droite
    Et toute remplie de musique »

  • #2
    Bonjour Tamerlan,

    Dans ton article, il n'est pas expliqué les raisons de cette baisse de l'importation de lait. Les connais tu?

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    • #3
      Bonjour,

      Le prix du lait a bondit en flêche en Europe cette année et avec l'appréciation de l'euro., il est devenue plus rentable d'acheter du lait en Algérie.
      De plus grace à des micro-crédits, plusieurs petites entreprises de jeunes se sont mis à l'élévage de vaches laitiéres. C'est aussi une activité trés rentable en Algérie. De plus l'état leur supaye le litre de lait pour le encourager ( entre 30 et 35 Da le litre je crois). tellement rentable que Cevital compte lancer, conformément aux lois en vigueur, des fermes de production laitière et d’engraissement animal intégrées de plusieurs milliers de vaches laitières au sud et dans certaines régions du pays.

      http://www.algerie-dz.com/article1752.html

      Sans compter qu'avec l'eclosion grands groupes de l'industrie laitiére en Algérie tel :
      Djudjura-Danone Algérie, Soummaa et Tréfle, nessecité un approvisonnement regulier de lait, chsoe qui ne peut se faire que localement pour des raisons de logistique.Certains de ces groupes ont même leur propres reseaux de collectes.
      “If you think education is expensive, try ignorance”
      Derek Bok

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      • #4
        Azul Stan,

        Tant mieux , j'aimerai savoir aussi au niveau des paturages comment cela se passera?
        En raison de la séchéresse qui sévit depuis plusieurs années le fourrage est rare et cher alors comment les vaches seront elles nourries?

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        • #5
          Azul cousine morjane,

          Hélas, il n' ya pas de paturages. Ce n'est pas la suisse, ni la bretagne. Toutes les vaches sont parquées dans des hangars et la production se fait de facon industrielle. Comme des poules quoi !!!!!

          Pour la nourriture c'est le fourrage sec et des aliments conditionnés et importés.

          Je pense que c'est ainsi, si quelqu'un veut bien confirmer !

          Amitiés
          “If you think education is expensive, try ignorance”
          Derek Bok

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          • #6
            Azul Cousin,

            Pourtant tu as bien des zones de paturages dans les wilaya de Chlef et de larghouat et je sais que la zones de paturages permanent couvrait 13% de la superficie totale du territoire en 2003. en 2005, je ne sais pas.

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            • #7
              @stanislas, morjane


              En tant que spécialiste des productions animales et ayant longtemps travaillé, an Algérie, dans le secteur de l'élevage bovin laitier, je vous avoue qu'une réduction des importations de cette ampleur me pose un grand problème quant à sa crédibilité.

              J'ai passé tout le mois de juillet dernier en Algérie et j'ai eu l'occasion de discuter avec des professionnels et des techniciens de la situation de l'agriculture en général et de celle de l'élevage bovin laitier, en particulier.

              Il ressort de ces discussions que des améliorations sensibles ont été enrgistrées par la plupart des productions agricoles.

              L'élevage bovin laitier est une spéculation qui fait appel à un certain nombre de moyens et de facteurs de productions.

              Ses perforamnces en termes de quantités de lait produites sont étroitement liées à la qualité et à la quantité des aliments consommés par les vaches laitières.

              L'absence de fourrages verts et de bonne qualité constitue une contrainte de taille qui ne permet pas de prévoir une augmentation rapide et conséquente de la production laitière nationale.

              Pour ma part, je pense qu'une réduction des importations de poudre de lait d'une telle ampleur, ne pourrait pas s'expliquer uniquement par un accroissement de la production locale.

              Elle serait plutôt le fait d'une baisse de la consommation dont il convient d'identifier les causes.

              Dernier élément que j'aimerai soumettre à votre appéciation: l'outil statistique est, comme vous le savez très certainement, fort peu maîtrisé dans notre pays ce qui incite à faire preuve de prudence s'agissant de la fiabilité des chiffres et autres données publiées.

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              • #8
                Bonjour irridja,

                Il ressort de ces discussions que des améliorations sensibles ont été enrgistrées par la plupart des productions agricoles.
                J’aimerai bien que tu nous donnes plus de détails concernant ces améliorations. Elles se reflètent à quel niveau et prennent quelle forme ?

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                • #9
                  @ bonjour morjane.

                  La disponibilité du matériel et des autres éléments nécessaires à la production a permis d'avoir une offre plus importante sur le marché .


                  Le marché des fruits et légumes connait une grande amélioration avec une augmentation des disponibilités, ce qui a entrainé une baisse sensible des prix au détail et donc un accès plus facile pour les populations à bas revenus.

                  Le seul produit qui demeure hors de prix sont les viandes rouges.

                  Je n'ai pas de données statistiques précises pur illustrer mes propos mais tout le monde a constaté que globalement les performances su secteur agricole algérien se sont sensiblement améliorées.
                  Dernière modification par irijda, 23 septembre 2005, 15h34.

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                  • #10
                    L’Algérie a produit 1,9 milliard de litres de lait cru en 2004 dont seulement 10 % sont collectés et introduits dans la chaîne de production industrielle locale. Ce chiffre a été communiqué par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural à l’occasion de la journée nationale de la vulgarisation agricole célébrée hier sous le signe de l’intensification de la production laitière.

                    Des ingénieurs agronomes, des vétérinaires ainsi que des opérateurs ont saisi l’occasion pour exposer au ministre de l’Agriculture, M. Saïd Barkat, les différentes contraintes qui entravent le développement de la filière. Ils ont soulevé, entres autres, l’insuffisance de la production fourragère qui n’assure que 52 % des besoins du cheptel, la prédominance de troupeaux de faible taille et le faible niveau de technicité des éleveurs.

                    Le ministre a, de son côté, assuré que la filière lait est en plein essor. «La production laitière de l’Algérie atteindra trois milliards de litres d’ici à 2006. Nous allons gagner la bataille du lait», a-t-il promis. Il a affirmé que l’Algérie aurait atteint ce seuil de production sans les deux années de pandémie de la vache folle qui s’est propagée en Europe empêchant le pays d’importer des génisses pour rajeunir son cheptel.

                    Il a rappelé que la production du lait va crescendo depuis 1999, date de lancement du Programme national de développement rural et agricole (PNDRA). La production a atteint, l’année passée 1,9 milliard de litres, contre 1,6 milliard en 2003 et 1,2 milliard en 1999.

                    Les besoins nationaux en lait sont estimés à 3,2 milliards, soit 110 litre par an et par habitant. «L’augmentation de la production nous permettra de réduire nos importations en ce produit de base dont la facture dépasse 600 millions de dollars par an», a souligné M. Barkat.

                    La facture d’importation de produits laitiers, toutes catégories confondues, a atteint 815 179 millions de dollars en 2004. La hausse a été dopée par l’augmentation des cours de la poudre de lait sur le marché mondial pour atteindre 2 500 dollars la tonne.Afin d’améliorer la production laitière et réduire un tant soit peu la dépendance du pays en ce produit de base, l’Etat a engagé plusieurs mesures dans le cadre du (PNDRA).

                    Parmi ces mesures, M. Barkat a cité l’appui financier aux jeunes collecteurs de lait, équipés avec 500 véhicules de collecte et l’importation de génisses pour le rajeunissement du cheptel. L’Etat envisage, par ailleurs, l’accroissement des superficies fourragères en vert et la création de nouvelles exploitations d’élevage, avec une proportion de 12 vaches laitières par exploitation.
                    Dernière modification par Stanislas, 02 octobre 2005, 10h38.
                    “If you think education is expensive, try ignorance”
                    Derek Bok

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                    • #11
                      Bonjour,

                      Tres important, merci beaucoup Stan pour ces infos.

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