Energie, agriculture, industrie… Les Hollandais en prospecteurs
Par Rachida T. Le bal des délégations économiques, conduites par des hauts responsables étrangers, continue à Alger et après les Français et les Japonais, c’était, hier, le tour des Hollandais de venir prospecter les opportunités du marché algérien.
Le bal des délégations économiques, conduites par des hauts responsables étrangers, continue à Alger et après les Français et les Japonais, c’était, hier, le tour des Hollandais de venir prospecter les opportunités du marché algérien. La visite de la délégation hollandaise, conduite par le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Maxime Verhagen, a autorisé, hier, la signature d’une déclaration qui engage les deux pays à signer dans les prochaines semaines un accord de non double imposition. Cette déclaration sera transformée en un accord à l'occasion de la visite en Algérie de la ministre de l'Economie néerlandaise en janvier prochain, a affirmé le ministre algérien des Affaires étrangères. Il a ajouté que le tête-à-tête avec son homologue néerlandais a été consacré à des questions «extrêmement importantes» des relations bilatérales en matière de coopération économique et institutionnelle et de lutte contre le terrorisme. «Nous avons échangé des informations et surtout consolider notre conviction commune de renforcer la coopération dans chacun des domaines cités y compris le consulaire», a-t-il signalé à l’issue de cette rencontre. Mourad Medelci a saisi l’occasion pour lancer un appel aux investisseurs néerlandais pour venir investir en Algérie et à la faire bénéficier de leur savoir-faire pour une «mutation qualitative» de la coopération. «Nous avons l'ambition de transformer cette relation commerciale en une relation de partenariat» dans tous les domaines, notamment celui de l'alimentaire (semences, lait et viande) et de l'industrie. Il a annoncé, par ailleurs, la prochaine signature d'un accord dans le domaine du cadastre entre les deux pays. Pour sa part, le ministre néerlandais a estimé que la déclaration signée à Alger sur la non double imposition «ouvre un nouveau chapitre dans les relations bilatérales». Une coopération énergétique «L'approfondissement de nos relations se manifeste dans de nombreux domaines, surtout dans le domaine économique et énergétique», a-t-il ajouté. Il a assuré que les entreprises néerlandaises «ont beaucoup à offrir» dans le cadre de la coopération dans d'autres créneaux tels que l'agriculture, les infrastructures et l'activité financière. Dans le secteur des hydrocarbures, l'Algérie entend développer une coopération soutenue avec les Pays-Bas. «Nous voulons développer une relation avec les Pays-Bas qui tienne compte de l'aptitude particulière de ce pays à être un intermédiaire utile entre les pays producteurs et consommateurs d'énergie», a relevé Mourad Medelci, tout en plaidant en faveur d'une coopération énergétique «globale» avec l'Europe. Selon le ministre, en dépit des progrès réalisés dans le partenariat énergétique, des efforts restent à faire. Il a exprimé le souhait de l’Algérie de voir des opérateurs nationaux s'implanter sur le marché européen pour des activités de distribution «comme c'est aujourd'hui le cas en Espagne, et pourquoi pas aux Pays-Bas dans le futur». Sur un autre registre, il a estimé que la Hollande peut assister notre pays en matière de développement des énergies renouvelables. «L'Algérie est, aussi, l'un des rares pays à disposer d'une expérience pilote de développement de l'électricité à partir d'une centrale (hybride) gaz-solaire, en cours de réalisation et qui entrera en service en 2009», a-t-il fait valoir. «Nous voulons développer des expériences similaires avec les pays européens notamment les Pays-Bas, dont la coopération énergétique avec l'Algérie est très importante en termes d'approvisionnement en gaz, pétrole et produits dérivés», a-t-il conclu.
Le Financier
Par Rachida T. Le bal des délégations économiques, conduites par des hauts responsables étrangers, continue à Alger et après les Français et les Japonais, c’était, hier, le tour des Hollandais de venir prospecter les opportunités du marché algérien.
Le bal des délégations économiques, conduites par des hauts responsables étrangers, continue à Alger et après les Français et les Japonais, c’était, hier, le tour des Hollandais de venir prospecter les opportunités du marché algérien. La visite de la délégation hollandaise, conduite par le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Maxime Verhagen, a autorisé, hier, la signature d’une déclaration qui engage les deux pays à signer dans les prochaines semaines un accord de non double imposition. Cette déclaration sera transformée en un accord à l'occasion de la visite en Algérie de la ministre de l'Economie néerlandaise en janvier prochain, a affirmé le ministre algérien des Affaires étrangères. Il a ajouté que le tête-à-tête avec son homologue néerlandais a été consacré à des questions «extrêmement importantes» des relations bilatérales en matière de coopération économique et institutionnelle et de lutte contre le terrorisme. «Nous avons échangé des informations et surtout consolider notre conviction commune de renforcer la coopération dans chacun des domaines cités y compris le consulaire», a-t-il signalé à l’issue de cette rencontre. Mourad Medelci a saisi l’occasion pour lancer un appel aux investisseurs néerlandais pour venir investir en Algérie et à la faire bénéficier de leur savoir-faire pour une «mutation qualitative» de la coopération. «Nous avons l'ambition de transformer cette relation commerciale en une relation de partenariat» dans tous les domaines, notamment celui de l'alimentaire (semences, lait et viande) et de l'industrie. Il a annoncé, par ailleurs, la prochaine signature d'un accord dans le domaine du cadastre entre les deux pays. Pour sa part, le ministre néerlandais a estimé que la déclaration signée à Alger sur la non double imposition «ouvre un nouveau chapitre dans les relations bilatérales». Une coopération énergétique «L'approfondissement de nos relations se manifeste dans de nombreux domaines, surtout dans le domaine économique et énergétique», a-t-il ajouté. Il a assuré que les entreprises néerlandaises «ont beaucoup à offrir» dans le cadre de la coopération dans d'autres créneaux tels que l'agriculture, les infrastructures et l'activité financière. Dans le secteur des hydrocarbures, l'Algérie entend développer une coopération soutenue avec les Pays-Bas. «Nous voulons développer une relation avec les Pays-Bas qui tienne compte de l'aptitude particulière de ce pays à être un intermédiaire utile entre les pays producteurs et consommateurs d'énergie», a relevé Mourad Medelci, tout en plaidant en faveur d'une coopération énergétique «globale» avec l'Europe. Selon le ministre, en dépit des progrès réalisés dans le partenariat énergétique, des efforts restent à faire. Il a exprimé le souhait de l’Algérie de voir des opérateurs nationaux s'implanter sur le marché européen pour des activités de distribution «comme c'est aujourd'hui le cas en Espagne, et pourquoi pas aux Pays-Bas dans le futur». Sur un autre registre, il a estimé que la Hollande peut assister notre pays en matière de développement des énergies renouvelables. «L'Algérie est, aussi, l'un des rares pays à disposer d'une expérience pilote de développement de l'électricité à partir d'une centrale (hybride) gaz-solaire, en cours de réalisation et qui entrera en service en 2009», a-t-il fait valoir. «Nous voulons développer des expériences similaires avec les pays européens notamment les Pays-Bas, dont la coopération énergétique avec l'Algérie est très importante en termes d'approvisionnement en gaz, pétrole et produits dérivés», a-t-il conclu.
Le Financier
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