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L’Algérie ne lâchera jamais son diplomate

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  • L’Algérie ne lâchera jamais son diplomate

    Le ton et les propos du ministre des Affaires étrangères annoncent une zone de turbulences entre Alger et Paris.

    L’affaire du diplomate algérien, Mohamed Ziane Hasseni, prend une tournure inattendue et annonce une zone de turbulences entre Alger et Paris. «La France, qui est notre partenaire stratégique et pays des droits de l’homme, retient en otage un de nos meilleurs diplomates depuis quatre mois, sous prétexte qu’il est ce qu’il n’est pas, c’est-à-dire il y a une confusion de personnes», Mohamed Ziane Hasseni, retenu et placé sous contrôle judiciaire depuis le 14 août dernier.

    «Ce qui est exactement le contraire des principes des droits de l’homme», a-t-il affirmé. Il ne s’agit ni d’un lapsus ni d’une déclaration of the record. Les propos sont du ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci qui s’exprimait, hier, lors d’un point de presse qu’il a organisé conjointement avec son homologue néerlandais, Maxime Verhagen, à la résidence El Mithak.

    Le ministre des Affaires étrangères a rejeté les accusations retenues contre le diplomate algérien. «Les accusations portées contre lui sont infondées, nous agissons auprès des autorités françaises pour régler ce problème», a indiqué Mourad Medelci, vraisemblablement courroucé. Pour en finir avec ce dossier où règne une véritable cacophonie, l’Algérie compte s’en remettre aux autres pays européens.

    «Nous pensons élargir les contacts avec les autres pays européens pour les associer à cette affaire», a ajouté M.Medelci. En août dernier, le ministre des Affaires étrangères s’est rendu à Paris, où il aurait rencontré, au sujet de cette affaire, son homologue, Bernard Kouchner.
    Il est revenu en octobre dernier, en se rendant à Paris demander «instamment» à son homologue que les autorités françaises règlent rapidement la situation du diplomate, toujours placé sous contrôle judiciaire. Apparemment, aucun terrain d’entente n’a été trouvé entre les deux parties.

    Le ton et le langage de fermeté utilisés par le chef de la diplomatie algérienne annonce comme une cassure qui s’est produite au sujet de ce dossier précis. Cela, au moment où un semblant de réchauffement est annoncé dans les relations entres les deux pays notamment, au plan diplomatique et économique. Le diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni, inculpé en France pour «complicité d’assassinat» de Ali Mecili, a accepté, il y a quelques jours, de se soumettre à des tests ADN pour prouver son innocence.

    L’affaire Mecili remonte à 1987 quand cet ancien moudjahid, Ali Mecili, âgé de 47 ans, exilé en France en 1965, avait été assassiné par balles dans le hall de son immeuble à Paris.

    L'Expression

  • #2
    Pour en finir avec ce dossier où règne une véritable cacophonie, l’Algérie compte s’en remettre aux autres pays européens.
    L'Algérie devrait jouer sur du velours car l'Allemagne risque de demander aussi des comptes pour l'assassinat de Krim Belkacem sur son territoire.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      Medelci qualifie la détention du diplomate Hasseni de prise d’otage :

      «Nous saisirons la communauté internationale»

      Le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci a déclaré hier à Alger que l’Algérie, après avoir agi vainement auprès des autorités françaises pour dénouer l’affaire du diplomate Mohamed-Ziane Hasseni, mis en examen en France, a décidé d’élargir ces contacts internationaux en vue d’attirer l’attention de la communauté internationale sur l’iniquité de la garde du diplomate.

      Interrogé lors de la conférence de presse qu’il a conjointement animée à la résidence El-Mithaq, avec son homologue néerlandais, Maxime Vanhagen, M. Medelci a indiqué avoir «abordé cette affaire avec les responsables français au cours d’une récente visite en France». Il a précisé avoir attiré l’attention de ces derniers sur le fait de «retenir en otage l’un de nos brillants diplomates au prétexte qu’il est celui qu’il n’est pas», soulignant qu’«il y a confusion de personnes». Regrettant la rétention injustifiée de Mohamed Ziane Hasseni, le ministre a rappelé que «les droits de l’homme et la justice veulent pourtant qu’un accusé reste innocent jusqu’à la preuve» de son implication dans les faits qui lui son reprochés. M. Medelci a en outre réfuté la thèse selon laquelle l’Etat algérien aurait délaissé le diplomate retenu en France. «Nous avons agi et nous agissons d’abord envers les autorités françaises», a-t-il dit, avertissant que «maintenant nous allons élargir nos contacts internationaux pour attirer l’attention de la communauté internationale sur l’injustice de cette détention». M. Medelci a, par ailleurs, affiché son optimisme quant à un dénouement rapide de ce malheureux épisode, rappelant que «Hasseni a accepté de se soumettre aux exigences de la justice française et notamment aux tests ADN qui vont prouver son innocence.

      Le Jeune Indépendant

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      • #4
        Dz

        Medelci oublie simplement que les tests ont eu lieu le 12 novembre. Puis surtout que le gouvernement était parfaitement informé que Hasseni était sous le coup d'un mandat avant son arrestation. Il faudrait aussi qu'il nous explique pourquoi il ne livre pas le vrai coupable si Mohamed Ziane Hasseni est innocent.
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          Medelci oublie simplement que les tests ont eu lieu le 12 novembre.
          Pour les comparer avec quoi, zwina ?

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          • #6
            Zwina, le seul mérite que je trouve à ce post est qu'il te sort de ta tanière , pour le reste, j'ai toujours fait confiance à notre diplomatie.

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            • #7
              jawzia

              Avec des preuves contenues dans le dossier certainement.

              dz : pour le reste, j'ai toujours fait confiance à notre diplomatie.
              La diplomatie algérienne ressemble à toutes les diplomaties du monde, cela sera donnant donnant sachant que le gouvernement français est aussi impliqué dans cette affaire.
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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              • #8
                Zwina:
                Medelci oublie simplement que les tests ont eu lieu le 12 novembre.
                Jawzia:
                Pour les comparer avec quoi, zwina ?
                Zwina:
                Avec des preuves contenues dans le dossier certainement.
                le probléme est que le dossier ne contient rien !
                .


                Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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                • #9
                  Azouz

                  Tu l'as vu ?
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                  • #10
                    Zwina

                    d'apres la presse, comme toi d'ailleurs .
                    .


                    Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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                    • #11
                      Avec des preuves contenues dans le dossier certainement.
                      Le souligné confirme que tu n'en sais rien !

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                      • #12
                        jawzia

                        le certainement n'a pas été mis là par hasard Sinon sache que le nom Mohamed Ziane Hasseni figure dans le dossier depuis bien longtemps et que Rachid Hassani était déjà considéré comme un pseudo. Hasseni doit bel et bien prouver son innocence car pour l'instant il est accusé sur preuves. Mais rassure toi, il est libre pas en prison simplement soumis à un controle judiciaire avec interdiction de sortie du territoire donc ce n'est pas encore le bagne pour lui.
                        Dernière modification par zwina, 27 novembre 2008, 10h12.
                        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                        • #13
                          . Hasseni doit bel et bien prouver son innocence car pour l'instant
                          un petit rappel de lal loi s'impose :

                          En raison du droit à la présomption d’innocence, ce n’est pas à l’accusé de faire la preuve de son innocence. Le fardeau de prouver la culpabilité de l’accusé repose plutôt sur le l’État (ou la société). La preuve doit convaincre le juge, hors de tout doute raisonnable, qu’une infraction a été commise et que l’accusé est l’auteur de cette infraction.

                          Le droit à la présomption d’innocence donne à l’accusé le droit au bénéfice du doute. Cela veut dire qu’à la fin du procès, s’il subsiste un doute dans l'esprit du juge ou des jurés quant à la culpabilité de l'accusé, celui-ci doit être acquitté.

                          car pour l'instant il est accusé sur preuves
                          Lesquelles ?
                          .


                          Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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                          • #14
                            Hasseni doit bel et bien prouver son innocence
                            Azzouz m'a précédé à juste titre. Il n'y a pas une justice au monde qui demande à n'importe quel citoyen de prouver son innocence.

                            Ce serait, une bien singulière conception de la justice.

                            Dans quelques jours, cette histoire va connaitre son épilogue et coutera la "peau des fesses" au justiciable français et probablement autant à l'auteur du "témoignage".
                            Dernière modification par jawzia, 27 novembre 2008, 10h54.

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                            • #15
                              Jawzia

                              En raison du droit à la présomption d’innocence, ce n’est pas à l’accusé de faire la preuve de son innocence. Le fardeau de prouver la culpabilité de l’accusé repose plutôt sur le l’État (ou la société). La preuve doit convaincre le juge, hors de tout doute raisonnable, qu’une infraction a été commise et que l’accusé est l’auteur de cette infraction.
                              Tu oublies qu'il s'agit de la justice française et que jamais un juge n'aurait pris le risque de créer un incident diplomatique sans de solides preuves contre Hasseni.

                              Dans quelques jours, cette histoire va connaitre son épilogue et coutera la "peau des fesses" au justiciable français et probablement autant à l'auteur du "témoignage".
                              Elle ne coutera strictement rien au justiciable français car l'épilogue de cette histoire se déroulera en coulisses. Il fallait un coupable à cette affaire et c'est Hasseni qui en a fait les frais pendant que le haut commanditaire dont nul ne parle jamais reste à l'abri de tous tracas. A moins que Hasseni donne son nom car après tout il a été livré sur un plateau d'argent à la justice française.
                              Dernière modification par zwina, 27 novembre 2008, 11h04.
                              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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