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Maroc - Stratégie énergétique : Les banques sollicitées

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  • Maroc - Stratégie énergétique : Les banques sollicitées

    · Des pistes de financement de projets en cours d’étude

    · Sensibilisation aux enjeux de la politique énergétique


    UN vaste programme de sensibilisation autour de la stratégie énergétique est enclenché. A la veille des premières Assises de l’énergie, prévues pour début 2009, Amina Benkhadra, ministre de tutelle, mène une série de rencontres avec les professionnels, les opérateurs économiques, le secteur bancaire…
    La dernière rencontre a été tenue mardi 26 novembre avec Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al-Maghrib, Othman Benjelloun, président de BMCE Bank ainsi que l’ensemble des présidents de banques et autres membres du GPBM (Groupement professionnel des banques).
    Objectif, fédérer les actions et sensibiliser autour des enjeux de la politique énergétique. Il s’agit surtout «d’associer le secteur bancaire et financier aux axes fondamentaux et recommandations de l’étude stratégique sur le secteur», explique-t-on auprès du département de Benkhadra.
    Des pistes de financement sont en cours d’évaluation pour accompagner les différents projets de développement. La rationalisation de la demande, la restructuration financière de l’ONE, les plans d’équipement, la compensation, la R&D… sont autant de dossiers lourds qui nécessitent de mobiliser des fonds importants.
    Rien ne filtre encore sur le montant global que devront injecter les banques.
    En tout cas, la ministre tient, est-il précisé, à ce que les opérateurs économiques soient impliqués en vue d’accompagner le secteur dans la réalisation des objectifs de développement assignés et assurer une offre énergétique compétitive.
    A cet effet, Benkhadra a fait une présentation de l’ensemble de la stratégie renouvelée (plan national 2020-2030) telle qu’elle l’a exposée devant le Souverain en juillet dernier. L’enjeu est d’associer les opérateurs économiques aux défis énergétiques. Mais aussi préparer une transition dans la gouvernance, passant de celle régalienne de l’Etat à celle du marché libre.
    La ministre a surtout insisté sur l’importance de l’indépendance et la sécurité placées désormais au cœur de toutes les préoccupations. Elle a aussi rappelé l’importance des besoins dans un contexte d’instabilité et de cherté des prix qui caractérisent le marché des matières premières.
    Ce qui revient à dire que le pays se doit de répondre aux défis énergétiques. En clair, anticiper le long terme pour mieux orienter les choix énergétiques à court terme, tout en donnant des éclairages sur les transitions à mener (électronucléaire, potentiel de développement du gaz naturel et charbon…)
    L’essentiel du plan stratégique (2020-2030) s’appuie sur l’institutionnalisation de l’efficacité énergétique à travers plusieurs secteurs (industrie, transport, bâtiment…)
    Pour contrer une crise liée à la flambée des produits pétroliers et faire face à l’importance de la demande, le plan stratégique prévoit le développement de la capacité de raffinage. Au programme également, la mise en place, au-delà de 2010, d’une capacité de stockage supplémentaire de 200.000 m3 de produits finis. De nouveaux dépôts de stockage de GPL sont prévus, tout comme la mise en service des nouvelles installations de raffinage de Mohammédia. Par ailleurs, une étude d’évaluation du potentiel d’une seconde raffinerie impliquant un producteur de pétrole a été lancée. L’intérêt a été manifesté par des investisseurs émiratis et libyens. La future raffinerie serait implantée à Jorf Lasfar et disposerait d’une capacité de 200 barils/jour. Sa production sera essentiellement destinée à l’export.
    En attendant, les professionnels misent sur les Assises pour en sortir avec des orientations, une agence de régulation et éventuellement un projet de loi qui régira le secteur et permettra la mise en place de mesures d’accompagnement.

    1re réserve mondiale d’uranium

    Tenez-vous bien! Le Maroc détient le premier gisement mondial d’uranium extrait du phosphate avec près de 7 millions de tonnes d’uranium récupérable par extraction, ce qui présente un taux de concentration de 76%, suivi de loin par les Etats-Unis avec 1,2 million de tonnes et un taux de 13%. La réserve du Maroc représente un potentiel important et une opportunité de positionnement sur l’extraction destinée à l’export et le ré-import sous forme d’uranium enrichi.

    L'Economiste

  • #2
    Le Maroc détient le premier gisement mondial d’uranium extrait du phosphate avec près de 7 millions de tonnes d’uranium récupérable par extraction
    On doit commencer a fabriquer des armes nucléaires !

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