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Le prix du pétrole en franche baisse

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  • Le prix du pétrole en franche baisse

    Londres (AWP International) - Les cours du pétrole ont fini les échanges européens dans un mouvement de franche baisse vendredi, à la veille de la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui ne devrait pas prendre de décision quant à sa production dans l'immédiat.

    Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 51,01 dollars, perdant 2,12 dollars par rapport à la clôture de jeudi soir.

    A la même heure, le prix du baril de "light sweet crude" pour livraison en janvier, coté sur le marché new-yorkais Nymex, s'échangeait à 51,52 dollars, en baisse de 2,92 dollars, lors des échanges électroniques.

    Les cours ont fini sur une franche baisse une semaine qui avait déjà commencé en dents de scie : après avoir gagné plus de 4 dollars lundi, ils en ont abandonné 3 mardi, repris 2 mercredi et reperdu près d'1 dollar jeudi.

    Les variations des cours du pétrole étaient potentiellement soumises à une forte volatilité en raison du tassement des échanges avec le long week-end de Thanksgiving aux Etats-Unis.

    Les prix ont subi de plein fouet, vendredi, l'annonce par plusieurs ministres de l'Opep, selon qui l'organisation va attendre sa réunion de décembre pour agir alors qu'elle tient samedi une réunion extraordinaire au Caire.

    "La réunion (du Caire) va être consultative, je ne pense pas qu'on ait une décision fracassante", a ainsi déclaré à son arrivée à Vienne le ministre nigérian du pétrole Odein Ajumogobia.

    "Ici nous allons préparer des données chiffrées et peut-être y aura-t-il une décision finale en Algérie", avait peu auparavant déclaré Gholamreza Hossein Nozari, ministre iranien du Pétrole.

    Ces déclarations laissent entendre que l'Opep ne prendra pas de décision avant la réunion d'Oran le 17 décembre, d'autant qu'elles émanent du ministre iranien, l'un des "faucons" de l'Opep.

    Le ministre qatari de l'Energie, Abdallah ben Hamad Al-Attiyah, et son homologue koweïti ont abondé dans le même sens.

    Autre facteur baissier décisif, les analystes de Barclays Capital ont souligné la baisse de la demande et notamment le rapport mensuel de l'Agence américaine à l'énergie (EIA), publié après la clôture des échanges américains mercredi et qui "a offert (comme cela a récemment été le cas) une image de la demande plus faible que ce que laissent penser les données hebdomadaires".

    Selon les analystes, la révision des chiffres du marché pétrolier américain pour septembre montre une diminution de l'offre d'un million de barils tandis que la demande se réduisait de 2,6 millions de barils par jour, par rapport à la même période l'an dernier.

    "Les dernières révisions de la demande américaine ont montré qu'elle était à un plus bas depuis plus de 10 ans en septembre avec une baisse de 12,8%" ont-ils commenté.

    "La préférence des contrats à long terme de la part des investisseurs et l'approche des bilans de fin d'année vont porter les stocks américains à des niveaux encore plus haut" anticipaient-ils.

    Une nouvelle hausse des stocks risquerait de faire goûter au pétrole de nouveaux plus bas. Ils étaient tombés ce mois-ci sous les 50 dollars à Londres comme à New York.

    Annonce habituellement haussière, l'enlèvement d'un Britannique travaillant pour une compagnie pétrolière jeudi soir par des hommes armés à Port Harcourt, la "capitale" pétrolière du sud du Nigeria, n'a pas enrayé la baisse des cours.

  • #2
    merci hamza de nous faire partager chaque jour, en temps réel, la stagnation du prix du brut
    Rabhine n'katlokoum, wo Rhassrine n'katlokoum... Tahia JSD !!! même si souvent, elle deconne vraiment!!! enfin tout le temps même...

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    • #3
      Envoyé par Jijelinho
      merci hamza de nous faire partager chaque jour, en temps réel, la stagnation du prix du brut
      No problemo, l'ami, sauf qu'il n'y a pas de stagnation des prix, mais une instabilité.

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      • #4
        L'Iran et le Vénézuela seront les premiers a avoir de sérieux problèmes si la baisse continue. Ils dépensent sur la base d'un baril de plus de 100$. Tant que ces 2 là n'ont pas eut de problèmes et continuent de tenir le coup, il y a vraiment pas de quoi s'inquiéter.

        ∑ (1/i²) = π²/6
        i=1

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        • #5
          L'Iran et le Vénézuela seront les premiers a avoir de sérieux problèmes si la baisse continue. Ils dépensent sur la base d'un baril de plus de 100$. Tant que ces 2 là n'ont pas eut de problèmes et continuent de tenir le coup, il y a vraiment pas de quoi s'inquiéter.
          N'importe quel débutant en économie, saurait que ces pays puiseront dans leurs reserves amassées lors de la hausse des prix avant, d'abord, pour qu'ensuite, les effets de cette baisse se fassent sentir. Lorsque ce délais s'ecoulera, on verra s'il vont tenir ( bien sur si, la baisse ou la stabilité des prix de puisse )...

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          • #6
            Salut Alan Hamza Greenspan. Le délai pour l'Algérie est supérieur au leur, voilà ce qu'il fallait comprendre. Ceci est du au fait que l'Algérie dépense sur la base d'un baril à 70$ contre plus de 100$ pour eux, et que donc proportionellement elle a amasser plus de réserves pour chaque baril vendu, et elle dépense toujours sur une base inférieure.

            ∑ (1/i²) = π²/6
            i=1

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            • #7
              je confirme

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