L’intitulé du débat fait croire à l’existence d’un mouvement berbère en Algérie, or que l’on sait que le mouvement berbère n’existe, malheureusement, qu’en Kabylie et en Kabylie seulement.
L’animateur de la table ronde, Arezki Metref, écrivain-journaliste, introduit le débat en notant que le mouvement berbère n’a jamais été aussi divisé. Ainsi, "les divergences sont devenues des divisions, les idées des opinions et les courants devenus groupuscules" dit-il dans son introduction. Il précise que le but de la table ronde n’est nullement d’élaborer un programme mais plutôt d’établir un constat, constat sur l’état actuel du mouvement berbère. Il suggère que l’on se pose les questions "Qui sommes-nous ?"et "Que faut-il faire ?" Et il insiste sur le fait que le mouvement berbère a besoin de dialogue.
Arezki Metref a souligné que l’annonce de cette activité, organisée par l’ACB, a suscité un débat au sein de certains forums du web. Des internautes se seraient étonnés que ce débat sur le Mouvement amazigh soit organisé par l’ACB !
Une association berbère, qu’elle soit l’ACB ou une autre, doit avoir pour première vocation l’organisation d’activités ayant trait à la question amazighe ; rien de plus normal et de plus évident. Cependant cette question posée par les internautes doit inciter les responsables et les animateurs de l’ACB à se poser d’autres questions. Pourquoi l’ACB a mis si longtemps pour organiser ce genre de rencontre ? Pourquoi, ces dernières années, l’ACB s’occupe-t-elle plus des activités en relation avec l’Algérie ainsi que des problèmes liés à l’intégration des jeunes beurs en France ? Voici certaines des questions posées en marge du débat du 23 avril 2003, et sur lesquelles les animateurs de l’ACB devraient se pencher. Du reste, l’ACB non seulement elle peut organiser ce type de débat mais doit le faire. Ce genre d’activités doit être la priorité de l’ACB. C’est le combat amazigh qui a besoin de l’ACB et non pas l’Algérie ou les questions d’intégration en France. Ceci dit, l’ACB est libre du combat qu’elle veut mener, bien que nous souhaitons le renouvellement de ce genre d’activités par cette prestigieuse association. Elle est la mieux placée pour le faire, vu son expérience et son aptitude à organiser de grandes manifestations. En ce qui nous concerne, à Tamazgha, nous ne pouvons que nous réjouir de l’organisation du débat du 23 avril par l’ACB.
Slimane Amara, président de l’ACB, a précisé que l’association a 24 ans d’existence et elle est la première association berbère créée en France, ce qui lui donne la légitimité d’organiser un tel débat, comme d’autres associations berbères d’ailleurs. Il rajoute que l’ACB n’a pas l’exclusivité de la défense de la cause berbère.
Le président de l’ACB voit le débat du 23 avril comme une occasion pour réfléchir à notre avenir, en tant que Berbères, dans l’Hexagone et à celui de nos concitoyens de l’autre rive de la Mediterranée.
L’animateur de la table ronde, Arezki Metref, écrivain-journaliste, introduit le débat en notant que le mouvement berbère n’a jamais été aussi divisé. Ainsi, "les divergences sont devenues des divisions, les idées des opinions et les courants devenus groupuscules" dit-il dans son introduction. Il précise que le but de la table ronde n’est nullement d’élaborer un programme mais plutôt d’établir un constat, constat sur l’état actuel du mouvement berbère. Il suggère que l’on se pose les questions "Qui sommes-nous ?"et "Que faut-il faire ?" Et il insiste sur le fait que le mouvement berbère a besoin de dialogue.
Arezki Metref a souligné que l’annonce de cette activité, organisée par l’ACB, a suscité un débat au sein de certains forums du web. Des internautes se seraient étonnés que ce débat sur le Mouvement amazigh soit organisé par l’ACB !
Une association berbère, qu’elle soit l’ACB ou une autre, doit avoir pour première vocation l’organisation d’activités ayant trait à la question amazighe ; rien de plus normal et de plus évident. Cependant cette question posée par les internautes doit inciter les responsables et les animateurs de l’ACB à se poser d’autres questions. Pourquoi l’ACB a mis si longtemps pour organiser ce genre de rencontre ? Pourquoi, ces dernières années, l’ACB s’occupe-t-elle plus des activités en relation avec l’Algérie ainsi que des problèmes liés à l’intégration des jeunes beurs en France ? Voici certaines des questions posées en marge du débat du 23 avril 2003, et sur lesquelles les animateurs de l’ACB devraient se pencher. Du reste, l’ACB non seulement elle peut organiser ce type de débat mais doit le faire. Ce genre d’activités doit être la priorité de l’ACB. C’est le combat amazigh qui a besoin de l’ACB et non pas l’Algérie ou les questions d’intégration en France. Ceci dit, l’ACB est libre du combat qu’elle veut mener, bien que nous souhaitons le renouvellement de ce genre d’activités par cette prestigieuse association. Elle est la mieux placée pour le faire, vu son expérience et son aptitude à organiser de grandes manifestations. En ce qui nous concerne, à Tamazgha, nous ne pouvons que nous réjouir de l’organisation du débat du 23 avril par l’ACB.
Slimane Amara, président de l’ACB, a précisé que l’association a 24 ans d’existence et elle est la première association berbère créée en France, ce qui lui donne la légitimité d’organiser un tel débat, comme d’autres associations berbères d’ailleurs. Il rajoute que l’ACB n’a pas l’exclusivité de la défense de la cause berbère.
Le président de l’ACB voit le débat du 23 avril comme une occasion pour réfléchir à notre avenir, en tant que Berbères, dans l’Hexagone et à celui de nos concitoyens de l’autre rive de la Mediterranée.
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