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Les médecins des EPSP (établissements de proximité de Santé publique) de la wilaya d'Oran seront en conclave demain, à la Maison du Diabète d'Oran, pour une journée d'études dédiée au thème du « diabète et ses complications ».
Cette journée d'études qui est organisée par l'EPSP « Front de Mer », en collaboration avec la Maison du Diabète d'Oran, sera organisée au niveau du siège de cette dernière. Elle sera animée par le professeur Belhadj de l'EHU d'Oran et son équipe.
L'objectif de cette journée, selon le docteur Bekkara, premier responsable de la Maison du diabète d'Oran, est « de mettre à jour, d'une manière régulière, les connaissances des médecins des EPSP concernant cette pathologie et les complications qu'elle peut générer pour le malade ».
A noter, à ce propos, que pour les médecins traitants, le souci premier est d'éviter aux malades toute complication. Ceci, précise-t-on, ne peut se faire sans un travail de prévention. Les risques de complications peuvent être d'ordre ophtalmologique, notamment, la rétinopathie diabétique ou néphrologique (dialyse).
Dans des cas plus graves, il y a aussi le risque de macro angéopathie, qui contraint souvent à l'amputation. Une récente enquête sur les maladies cécitantes menée entre mars et juin dernier par les services de la direction de la Santé et de la population (DSP) de la wilaya d'Oran a, en effet, démontré que 14 % de la population dépistée était diabétique et 3,7 % présentait des symptômes de rétinopathie diabétique sans même le savoir. Selon les spécialistes du diabète, « quand on dépiste un cas de diabète de type 2, c'est que la maladie existe déjà depuis au moins 10 ans».
L'intérêt d'un dépistage précoce conjugué à un travail de sensibilisation à l'adresse des malades évite non seulement à ces derniers de faire les frais de complications lourdes de conséquences, mais contribue aussi à la diminution de la facture sanitaire relative à la prise en charge de cette pathologie.
- Le Qotidien d’Oran
Cette journée d'études qui est organisée par l'EPSP « Front de Mer », en collaboration avec la Maison du Diabète d'Oran, sera organisée au niveau du siège de cette dernière. Elle sera animée par le professeur Belhadj de l'EHU d'Oran et son équipe.
L'objectif de cette journée, selon le docteur Bekkara, premier responsable de la Maison du diabète d'Oran, est « de mettre à jour, d'une manière régulière, les connaissances des médecins des EPSP concernant cette pathologie et les complications qu'elle peut générer pour le malade ».
A noter, à ce propos, que pour les médecins traitants, le souci premier est d'éviter aux malades toute complication. Ceci, précise-t-on, ne peut se faire sans un travail de prévention. Les risques de complications peuvent être d'ordre ophtalmologique, notamment, la rétinopathie diabétique ou néphrologique (dialyse).
Dans des cas plus graves, il y a aussi le risque de macro angéopathie, qui contraint souvent à l'amputation. Une récente enquête sur les maladies cécitantes menée entre mars et juin dernier par les services de la direction de la Santé et de la population (DSP) de la wilaya d'Oran a, en effet, démontré que 14 % de la population dépistée était diabétique et 3,7 % présentait des symptômes de rétinopathie diabétique sans même le savoir. Selon les spécialistes du diabète, « quand on dépiste un cas de diabète de type 2, c'est que la maladie existe déjà depuis au moins 10 ans».
L'intérêt d'un dépistage précoce conjugué à un travail de sensibilisation à l'adresse des malades évite non seulement à ces derniers de faire les frais de complications lourdes de conséquences, mais contribue aussi à la diminution de la facture sanitaire relative à la prise en charge de cette pathologie.
- Le Qotidien d’Oran