C'est par manipulation génétique qu' Iris Kappers et son équipe ont donnée naissance à une plante qui ne produit pas de pesticide comme c'est le cas pour du maïs transgénique Bt mais elle a été modifié de façon à attirer un ennemi de son ennemi qui ainsi dévore l'acarien herbivore.
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La stratégie n’a pas été inventée dans le laboratoire. Elle a été observée depuis plusieurs années chez certaines plantes, comme le haricot de Lima ou les fraisiers. Lorsqu’elles sont attaquées par des acariens tétranyques (Tetranychus urticae), ces plantes produisent des terpénoïdes, composés qui attirent les prédateurs des tétranyques, les acariens Phytoseiulus persimilis. L’équipe d’Iris Kappers, biochimiste à l’Université de Wageningen, en Hollande, a introduit chez la plante modèle Arabidopsis thaliana les gènes qui permettent de produire ces composés attractifs.
En l’occurrence, les chercheurs ont induit la production d’une enzyme présente chez le fraisier dans les mitochondries de l’arabette, les organites qui fournissent l’énergie des cellules. Une fois cette enzyme produite, la plante pouvait fabriquer deux nouveaux terpénoïdes et attirer des gardes du corps très utiles à sa survie. Pour tester l’efficacité du procédé, les chercheurs ont lâché des prédateurs au-dessus d’un pot d’Arabidopsis alternant plants normaux et plants génétiquement modifiés. Ces derniers ont attiré 388 prédateurs contre 197 pour les autres.
Reste un petit détail à régler pour Kappers et ses collègues : faire en sorte que la plante n’émettent pas en permanence les composants attractifs, au risque de perturber sa relation avec les prédateurs. Il leur faut donc maintenant identifier les gènes qui déclenchent cette production en cas d’attaque.
Le Phytoseiulus persimilis (orangé) attaquant un tétranyque.
Image courtesy of Koppert Biological Systems and Iris Kappers
Source: le nouvel obs.
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La stratégie n’a pas été inventée dans le laboratoire. Elle a été observée depuis plusieurs années chez certaines plantes, comme le haricot de Lima ou les fraisiers. Lorsqu’elles sont attaquées par des acariens tétranyques (Tetranychus urticae), ces plantes produisent des terpénoïdes, composés qui attirent les prédateurs des tétranyques, les acariens Phytoseiulus persimilis. L’équipe d’Iris Kappers, biochimiste à l’Université de Wageningen, en Hollande, a introduit chez la plante modèle Arabidopsis thaliana les gènes qui permettent de produire ces composés attractifs.
En l’occurrence, les chercheurs ont induit la production d’une enzyme présente chez le fraisier dans les mitochondries de l’arabette, les organites qui fournissent l’énergie des cellules. Une fois cette enzyme produite, la plante pouvait fabriquer deux nouveaux terpénoïdes et attirer des gardes du corps très utiles à sa survie. Pour tester l’efficacité du procédé, les chercheurs ont lâché des prédateurs au-dessus d’un pot d’Arabidopsis alternant plants normaux et plants génétiquement modifiés. Ces derniers ont attiré 388 prédateurs contre 197 pour les autres.
Reste un petit détail à régler pour Kappers et ses collègues : faire en sorte que la plante n’émettent pas en permanence les composants attractifs, au risque de perturber sa relation avec les prédateurs. Il leur faut donc maintenant identifier les gènes qui déclenchent cette production en cas d’attaque.
Le Phytoseiulus persimilis (orangé) attaquant un tétranyque.
Image courtesy of Koppert Biological Systems and Iris Kappers
Source: le nouvel obs.
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