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    Plus de 60 chefs d’Etat, dont le président Abdelaziz Bouteflika, et de gouvernement sont annoncés à cette conférence. Elle a été précédée, hier, d’une réunion de 35 pays, en vue d’examiner les conséquences de la crise financière sur l’économie mondiale.

    Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, participera du 29 novembre au 2 décembre à Doha (Qatar) à la conférence au sommet sur le financement du développement, chargée d’assurer le suivi de la mise en œuvre de la déclaration adoptée à Monterry, au Mexique, indique jeudi un communiqué de la présidence de la République. Plus de 60 chefs d’Etat dont le président Abdelaziz Bouteflika et de gouvernement sont annoncés à cette conférence, précise-t-on.

    Elle a été précédée, hier, d’une réunion de 35 pays, dont l’Algérie, convoquée à l’initiative de Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU, en vue d’examiner les conséquences de la crise financière sur l’économie mondiale et les moyens de progresser vers une réforme du système monétaire et financier international, souligne-t-on Les travaux de cette conférence se dérouleront sous forme de débats en plénière ainsi que de tables rondes portant, notamment, sur la mobilisation des ressources financières nationales, la mobilisation des ressources financières internationales, le commerce international et la dette des pays en développement, ajoute-t-on. La conférence au sommet sur le financement du développement intervient dans une conjoncture particulière marquée par la crise financière internationale qui, par son ampleur, fait planer les menaces d’une crise économique majeure, remettant en cause, de ce fait, bien des certitudes.

    Les participants doivent examiner, selon les organisateurs, les propositions du Qatar sur une réforme du système financier international, incluant un instrument de surveillance des trente premières banques mondiales et un système d’alerte sur les crises financières au sein du Fonds monétaire international (FMI). Dans son message du vendredi 31 octobre, à l’occasion du 54e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre, le président de la République avait déjà marqué son inquiétude face à la crise financière mondiale et insisté sur le travail comme substitut à la manne pétrolière, soulignant la nécessité de faire face au séisme économique qui s’apprête à déferler et à ses répliques préjudiciables, en premier lieu, aux économies faibles des pays en développement.


    Les dirigeants du G-20 et d’autres pays émergents se sont réunis en de diverses occasions pour discuter de la crise financière mondiale et tenter de trouver les moyens d’y remédier. Le Chef du gouvernement Ahmed Ouyahia a bien rassuré que le système économique et financier algérien est à l’abri, aujourd’hui, de la crise financière mondiale dans ses composantes actuelles, il n’empêche qu’il vaut mieux être partie prenante des décisions qui seront prises lors de cette conférence que de les subir après-coup d’autant plus que les pays en développement se trouvent à la merci d’une crise qu’ils n’ont pas produite et dont les risques seront aggravés si les pays développés s’efforcent de revenir au protectionnisme et au nationalisme économiques.


    C’est dire la taille de l’enjeu de la conférence de Doha, qui se penchera certainement sur la possibilité de l’émergence d’un ordre mondial qui permette aux nations de formuler des politiques économiques adéquates, de nature à favoriser le développement.


    - MidiLibre
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