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APC et APW, une année après Emeutes, inondations et revendications…

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  • APC et APW, une année après Emeutes, inondations et revendications…

    Une année déjà est passée depuis l'installation des assemblées populaires communales et de wilaya élues aux législatives de novembre 2007.

    Une année qui a été marquée, il faut le préciser, et à l’échelle nationale, par de nombreux événements qui ont mis les élus face à leurs responsabilités.

    C’est aujourd’hui 29 novembre que les assemblées populaires communales et de wilaya ont bouclé une année d’exercice. Laquelle année avait connu, rappelons-le, un démarrage en dents de scie, vu le blocage de plus de cinq mois qu’avait connu un très grand nombre d’APC. Ledit blocage était en rapport, selon les concernés, avec le système électoral qui ne permettait pas aux élus de jouir de tout leur pouvoir.

    Un pouvoir cédé en grande partie aux administrateurs, avait-on alors accusé. Pour ce fait, les contestataires avaient invoqué l’urgence de la mise en place du code communal et de wilaya. Ce dernier, avait-on assuré auprès de la tutelle, en l’occurrence le ministère de l’intérieur et des collectivités locales, «qu’il allait être révisé incessamment».

    Or, et toujours en rapport avec les causes des fameux blocages, le temps a montré que de nombreux blocages avaient pour cause des conflits internes entre les élus des diverses tendances politiques. Des bras de fer qui se sont soldés parfois par l’éviction de certains P/APC, et ou bien le retrait de confiance pour d’autres.

    Certains élus qui étaient à plus d’un mandat avaient suscité le courroux et le rejet de leurs pairs. De tels conflits avaient nécessité les interventions directes des chefs des partis politiques impliqués.

    La tutelle avait par ailleurs annoncé un nouveau découpage administratif, qui promulguera quant à lui un bon nombre de daïras au rang de wilayas déléguées. S’il voit le jour, un tel projet va modifier carrément la carte géographique et administrative de l’Algérie.

    Mais en attendant que les élus obtiennent les pouvoirs escomptés, beaucoup d’entre eux ont dû affronter la colère des citoyens. Elles n’ont pas été rares les émeutes dans diverses régions d’Algérie, sans distinction entre la grande ville ou le village de l’intérieur du pays.

    Des émeutes où la population en colère s’insurgeait contre la mal-vie, le manque de logements, le chômage, le transport et même le transport scolaire. Et du coup, cette population ne reconnaît lors de sa colère comme seules responsables que les assemblées populaires communales et de wilaya qu’elle a élues.

    Gérer l’aide sociale pendant le ramadhan et la rentrée scolaire a été un des grands exercices auxquels se sont attelées les assemblés de communes et de wilaya.

    La première année des élus a été aussi marquée par les catastrophes naturelles qui ont caractérisé le pays depuis le 1er octobre dernier.

    Dame nature en colère a occasionné d’énormes dégâts humains et matériels dans 19 wilayas à travers les intempéries qui ont touchés ces régions en deux mois. Du coup, les membres des assemblés devaient y faire face au même titre que l’administration.

    Des incidents fâcheux ont aussi caractérisé cette année, puisqu’un P/APW et trois P/APC ont été assassinés par des terroristes. Le dernier de la liste avait été le président de l’Assemblée populaire communale de Timezrit (Béjaïa), tombé dans une embuscade terroriste le 5 novembre 2008.

    Enfin, ces assemblées populaires élues et malgré tous les tracas et soucis rencontrés, sont appelées à suivre de près, superviser, inscrire, et voter la réalisation et la livraison des projets d’utilité publique entrant dans le cadre des programmes de développement initiés par le président de la république Abdelaziz Bouteflika.

    - Pressedz
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