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L'Opep s'apprête à baisser fortement sa production
La Tribune.fr - 30/11/2008
Le cartel pétrolier a maintenu inchangée sa production samedi lors de sa réunion consultative au Caire. Mais il a prévenu qu'une baisse substantielle devrait être décidée lors de la prochaine réunion le 17 décembre pour faire face à la chute des prix du pétrole.
Pétrole
Face à la dégringolade des prix de l'or noir, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole prépare des mesures drastiques. Le cartel pétrolier envisage de baisser substantiellement sa production lors de sa prochaine réunion, le 17 décembre en Algérie. Samedi, les pays de l'Opep ont tenu une réunion consultative au Caire où ils ont maintenu la production inchangée mais en convenant "de prendre toute action supplémentaire" pour stabiliser le marché.
Le secrétaire général de l'organisation, Abdallah el-Badri, a été encore plus explicite en affirmant qu'il y avait au sein de l'Opep "un consensus général pour une action" en faveur d'une baisse de production lors de "la prochaine réunion" d'Oran. Sans donner de chiffre précis, le responsable de l'Opep a parlé d'un montant "substantiel". Le terrain est donc préparé à une nouvelle baisse de la production du cartel, la troisième en quatre mois.
Selon les analystes, cette baisse de production pourrait être d'au moins 1 million de baril par jour (mbj), certains évoquant une fourchette entre 1,5 et 2 mbj. Le ministre iranien du Pétrole, Gholam Hossein Nozari, a estimé ce dimanche que le marché mondial souffrait d'un excédent de 2 mbj. Mais il s'est refusé à préciser l'ampleur de la réduction que Téhéran souhaitait pour la réunion d'Oran.
Déjà, le 24 octobre dernier, l'Opep avait annoncé une baisse de 1,5 mbj du seuil de production de ses 11 membres soumis au système des quotas (l'Irak en est exclu), à 27,3 mbj à partir du 1er novembre. En septembre, ils avaient appelé à un plus strict respect des quotas, ce qui équivalait à une baisse de production de quelque 500.000 barils par jour.
Il faut dire que le cartel est confronté à une situation difficile. Le ralentissement économique mondial pèse sur la demande et a entraîné une chute brutale des prix passant d'un record à 147 dollars en juillet contre des niveaux de 50 dollars actuellement. L'Opep, qui produit 40% du pétrole mondial, est confronté en plus à un dilemme: ne pas resserrer son offre suffisamment entraînerait la formation d'un surplus sur le marché pétrolier et pousserait les prix encore plus à la baisse, la réduire trop serait contre-productif.
latribune.fr
Le cartel pétrolier a maintenu inchangée sa production samedi lors de sa réunion consultative au Caire. Mais il a prévenu qu'une baisse substantielle devrait être décidée lors de la prochaine réunion le 17 décembre pour faire face à la chute des prix du pétrole.
Pétrole
Face à la dégringolade des prix de l'or noir, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole prépare des mesures drastiques. Le cartel pétrolier envisage de baisser substantiellement sa production lors de sa prochaine réunion, le 17 décembre en Algérie. Samedi, les pays de l'Opep ont tenu une réunion consultative au Caire où ils ont maintenu la production inchangée mais en convenant "de prendre toute action supplémentaire" pour stabiliser le marché.
Le secrétaire général de l'organisation, Abdallah el-Badri, a été encore plus explicite en affirmant qu'il y avait au sein de l'Opep "un consensus général pour une action" en faveur d'une baisse de production lors de "la prochaine réunion" d'Oran. Sans donner de chiffre précis, le responsable de l'Opep a parlé d'un montant "substantiel". Le terrain est donc préparé à une nouvelle baisse de la production du cartel, la troisième en quatre mois.
Selon les analystes, cette baisse de production pourrait être d'au moins 1 million de baril par jour (mbj), certains évoquant une fourchette entre 1,5 et 2 mbj. Le ministre iranien du Pétrole, Gholam Hossein Nozari, a estimé ce dimanche que le marché mondial souffrait d'un excédent de 2 mbj. Mais il s'est refusé à préciser l'ampleur de la réduction que Téhéran souhaitait pour la réunion d'Oran.
Déjà, le 24 octobre dernier, l'Opep avait annoncé une baisse de 1,5 mbj du seuil de production de ses 11 membres soumis au système des quotas (l'Irak en est exclu), à 27,3 mbj à partir du 1er novembre. En septembre, ils avaient appelé à un plus strict respect des quotas, ce qui équivalait à une baisse de production de quelque 500.000 barils par jour.
Il faut dire que le cartel est confronté à une situation difficile. Le ralentissement économique mondial pèse sur la demande et a entraîné une chute brutale des prix passant d'un record à 147 dollars en juillet contre des niveaux de 50 dollars actuellement. L'Opep, qui produit 40% du pétrole mondial, est confronté en plus à un dilemme: ne pas resserrer son offre suffisamment entraînerait la formation d'un surplus sur le marché pétrolier et pousserait les prix encore plus à la baisse, la réduire trop serait contre-productif.
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