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Séminaire algéro-allemand sur l’énergie solaire

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  • Séminaire algéro-allemand sur l’énergie solaire

    Un séminaire algéro-allemand sur le développement de l’énergie solaire en Algérie sera organisé aujourd’hui à Alger, par la Chambre algéro-allemande du Commerce et d’industrie (AHK) en collaboration avec l’Agence allemande de l’énergie (DENA), a indiqué, hier, AHK dans un communiqué.

    Intitulée «Energies renouvelables-Energie solaire», cette rencontre regroupera notamment des représentants du ministère de l’Energie et des Mines et de six entreprises allemandes spécialisées dans les énergies renouvelables dont le solaire essentiellement.

    Des représentants de l’Unité de développement de la technologie du silicium (UDTS), du Centre des ressources documentaires économiques et géographiques (CREDEG), de l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (APRUE) et ceux du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), figurent aussi parmi les participants. Cette rencontre intervient après celle tenue en décembre 2007 à Alger qui avait permis à la partie allemande de connaître le potentiel de l’Algérie en matière d’énergie solaire, rappelle-t-on.
    Par la suite, un mémorandum d’entente sur le développement de cette énergie a été signé en août dernier entre l’UDTS et une société allemande activant dans l’énergie solaire Sonnergy GmbH, dans le but de créer une joint-venture qui activera en Algérie.
    En outre, deux grandes entreprises allemandes fournissent des équipements pour la réalisation de la centrale électrique hybride de Hassi R’mel, tandis que l’institut solaire allemand prépare la construction d’une tour solaire dans la ville nouvelle de Sidi Abdellah.
    Dans le domaine des énergies non fossiles, l’Algérie vise à satisfaire une bonne partie de ses besoins en électricité à partir de l’énergie solaire, explique-t-on.
    A cet effet, de nombreux projets ont été lancés comme celui d’une centrale hybride de production électrique de 150 mégawatts (MW) à Hassi R’mel (sud algérien). Cette centrale, dont la réalisation s’inscrit dans le cadre de la politique de développement des énergies nouvelles (photovoltaïque, éolienne et biomasse notamment), produira de l’énergie électrique par l’utilisation du photovoltaïque (solaire) à raison de 30% et de l’énergie thermique (gaz) à hauteur de 70%.
    En outre, des chercheurs algériens, supervisant l’étude du «projet du Maghreb-Europe» sur la production et l’exportation de «l’hydrogène solaire», ont proposé son lancement par la création d’une centrale d’énergie solaire près de la ville de Ghardaïa, au regard du potentiel solaire considérable de l’Algérie dans tout le bassin méditerranéen.

    Un marché prisé

    Le marché algérien du solaire est «très prisé», avait observé récemment à Alger la Commissaire européenne chargée de la concurrence, Neelie Kroes, qui a exprimé la volonté de l’Union Européenne (UE) de coopérer avec l’Algérie dans le domaine de l’amélioration de l’efficacité énergétique.

    Le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, avait déjà indiqué que le programme de son secteur prévoyait des opérations d’électrification par l’énergie solaire au profit des villages éloignés du réseau, notamment les régions du sud. A ce titre, de nombreuses communes et foyers familiaux ont été alimentés en électricité moyennant l’énergie solaire dans des wilayas comme Tindouf, Illizi, Naâma, Tiaret et Batna.

    De son côté, le commandement de la Gendarmerie nationale prévoit d’alimenter au moins 1.000 de ses unités en énergie solaire à travers le territoire national d’ici 2010. Cet objectif, tracé par ce corps de sécurité nationale en matière de déploiement d’énergies renouvelables, vise à réduire sa facture énergétique de 30 % d’ici 5 ans. Selon des experts algériens, l’ensoleillement sur seulement 4% de la superficie totale de l’Algérie suffirait à satisfaire la consommation électrique du monde entier. Mieux encore, la surface ensoleillée du pays représente dix fois la consommation mondiale d’énergie, estiment-ils.

    Avec un taux jugé symbolique de 0,01 % d’utilisation de l’énergie solaire, l’Algérie projette de porter ce taux à 6% en 2015 et à 10% en 2025.

    Le Financier
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