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Un million d’algériens ont contracté un prêt à la consommation:
Crédits Entre confort et endettement
Près de un million d’Algériens ont contracté un crédit pour des besoins de financements destinés soit pour l’acquisition d’un véhicule, l’achat d’un bien immobilier ou pour des biens d’équipements domestiques.
Ce chiffre actualisé est inédit et se rapporte à une population active oscillant entre 6 et 8 millions de personnes. L’étendue globale jusque-là du marché des crédits aux particuliers est de l’ordre de plus de 3 milliards de dollars engagés par les 13 établissements bancaires et financiers sur les 27 que compte la place nationale.
Dans ce second numéro du supplément économique, un dossier est consacré à ce marché qui, de l’avis des experts, évolue à un rythme inattendu tant la célérité observée commence à susciter des inquiétudes mal contenues sur l’effet de surprise qu’un tel élan peut provoquer.
Sommes-nous préparés contre le risque de surendettement des ménages qui, au vu de ces chiffres, peut d’ores et déjà susciter l’engagement d’une réflexion afin d’instaurer les instruments de veille.
À ce jour, aucune institution n’est en mesure d’avoir une vision claire et fidèle du taux global des impayés et autres difficultés de remboursement qui commencent à voir le jour en nombre suffisamment fourni pour enclencher le système de veille.
Universellement parlant, selon M. Benkhalfa, le délégué général de l’Abef, le taux d’alerte est de l’ordre de 6 pour cent. Or, actuellement on en est, d’après les informations fournies à l’Abef par les établissements de crédit à un taux global de 4 pour cent, donc pas trop loin de la limite tolérée.
Même si le délégué de l’Abef considère dans son analyse qu’il n’y a pas matière à inquiétude, il reste qu’en l’absence d’une centrale de risque dédiée aux prêts aux particuliers et dans ce contexte de déconnexion totale entre les banques sur ce volet, le crédit à la consommation reste un produit à “consommer” avec modération.
Liberté
Près de un million d’Algériens ont contracté un crédit pour des besoins de financements destinés soit pour l’acquisition d’un véhicule, l’achat d’un bien immobilier ou pour des biens d’équipements domestiques.
Ce chiffre actualisé est inédit et se rapporte à une population active oscillant entre 6 et 8 millions de personnes. L’étendue globale jusque-là du marché des crédits aux particuliers est de l’ordre de plus de 3 milliards de dollars engagés par les 13 établissements bancaires et financiers sur les 27 que compte la place nationale.
Dans ce second numéro du supplément économique, un dossier est consacré à ce marché qui, de l’avis des experts, évolue à un rythme inattendu tant la célérité observée commence à susciter des inquiétudes mal contenues sur l’effet de surprise qu’un tel élan peut provoquer.
Sommes-nous préparés contre le risque de surendettement des ménages qui, au vu de ces chiffres, peut d’ores et déjà susciter l’engagement d’une réflexion afin d’instaurer les instruments de veille.
À ce jour, aucune institution n’est en mesure d’avoir une vision claire et fidèle du taux global des impayés et autres difficultés de remboursement qui commencent à voir le jour en nombre suffisamment fourni pour enclencher le système de veille.
Universellement parlant, selon M. Benkhalfa, le délégué général de l’Abef, le taux d’alerte est de l’ordre de 6 pour cent. Or, actuellement on en est, d’après les informations fournies à l’Abef par les établissements de crédit à un taux global de 4 pour cent, donc pas trop loin de la limite tolérée.
Même si le délégué de l’Abef considère dans son analyse qu’il n’y a pas matière à inquiétude, il reste qu’en l’absence d’une centrale de risque dédiée aux prêts aux particuliers et dans ce contexte de déconnexion totale entre les banques sur ce volet, le crédit à la consommation reste un produit à “consommer” avec modération.
Liberté