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Al-Hoceima : La marche de la colère

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  • Al-Hoceima : La marche de la colère

    Une faculté d’organisation surprenante
    · Comment la confrontation avec les forces de l’ordre a été évitée
    Le soleil est au zénith ce jeudi 1er septembre à Tamassint. Dès 8 heures 30, un important dispositif sécuritaire est mis en place à 5 kilomètres du village, non loin de la commune de Lota. Brigades antiémeutes, gendarmerie, forces auxiliaires et autorités locales sont sur pied de guerre. Les forces de l’ordre sont arrivées cette fois-ci munies de boucliers, casques, gourdins et chiens. Elles s’attendent au pire.


    De l’autre côté à Tamassint, la marche promise est maintenue. Jeunes et vieux se rassemblent devant le siège de la commune d’Imrabten. Le plus âgé d’entre eux a 75 ans, M’hamed Aberkane. Il vient de purger 2 mois de prison à Nador à cause d’une marche effectuée à Tamassint en mai.
    A Tamassint-centre, tous les commerces du village sont fermés. Les habitants craignent le pire, une confrontation avec les manifestants. En revanche, quelques quinquagénaires, désabusés et nonchalants, restent à l’écart fumant le calumet (sebssi).

    · Slogans virulents en tarifit
    A partir de 9 heures, elles sont près de 600 personnes venues de différents douars manifester leur “colère”. Ce sont dans leur majorité des étudiants et des diplômés chômeurs. Moyenne d’âge, la trentaine. Contrairement aux marches précédentes, cette fois-ci, aucun parti ni association des droits de l’homme, encore moins des ONG, ne soutiennent la marche de protestation des Tamassinois. Aucune femme ni jeune fille dans la marche, les islamistes non plus. “Les femmes n’ont pas de place dans notre marche pour des considérations traditionnelles et conservatrices. Elles peuvent la suivre depuis la montagne si elles le souhaitent”, précise Azerkane, un lieutenant de Moatassime El Ghalbzouri.
    Les manifestants, apparemment habitués à cette forme de protestation dans les campus universitaires, sortent la grande artillerie: haut-parleurs, banderoles, pancartes… Tout a été pensé dans le moindre détail: les vieux et les enfants devant, le noyau dur de l’association derrière et au milieu et les figures de proue surveillent le côté latéral.
    Les manifestants alignent leurs rangs avant de donner le coup d’envoi à une marche de 35 kilomètres qui, sauf empêchement, devrait se terminer par un sit-in devant la wilaya d’Al Hoceïma. “Notre marche est légitime, elle rentre dans le cadre des libertés publiques”, souligne un organisateur étudiant en droit public, très sûr de lui.
    Dès 9 heures 20, El Ghalbzouri livre un discours virulent pour motiver ses troupes avant de donner le coup d’envoi à la marche. A peine quelques mètres parcourus par des équipes très structurées et rodées, des slogans virulents en arabe et tarifit fusent de toutes parts: colère envers les autorités et conspuation du makhzen. Parmi les slogans scandés: “Al Makhzen, ce pillard. Où sont les logements des Rifains?”, “incarcérations, humiliations ne font qu’attiser notre militantisme”, “le séisme est naturel, l’exclusion est une politique”, ou encore “détenu, repose-toi. Nous poursuivons la lutte”. Tout au long de la marche vers Lota, des jeunes et des enfants des douars avoisinants rejoignent les manifestants en guise de solidarité sous un soleil de plomb et avec en toile de fond des montagnes et des amandiers dispersés. Le peloton de tête semble déterminé à aller jusqu’au bout. “Nous bénéficions du soutien de milliers de MRE dans le monde qui font du lobbying dans leur pays d’accueil”, confie l’un des meneurs.
    La presse étrangère est très solidaire avec nous et les ONG internationales sont nombreuses à vouloir nous aider financièrement. Seulement, elles n’ont pas confiance: “Qu’est-ce qui leur garantirait que les aides vont vraiment arriver à Tamassint?” s’interroge un manifestant étudiant en 4e année de droit privé à l’Université d’Oujda. Au bout de 5 kilomètres, les manifestants se trouvent devant un mur de gendarmes et de forces auxiliaires. On redoute l’affrontement.

    · Maîtres-chiens et hélico

    Quelque 100 mètres les séparent du mur sécuritaire. Un hélicoptère de la gendarmerie survole la zone des manifestants qui hésitent. Ils ont encore le choix: rebrousser chemin ou affronter une intervention musclée des forces de l’ordre, nous souffle un agent d’autorité. Habitué à ces dilemmes cornéliens, le chef d’orchestre, El Ghalbzouri, intervient. “En cas de dérapage, les autorités doivent assumer leur responsabilité”, lance-t-il aux forces de l’ordre, sur un ton narguant, pour les dissuader. “Aucune manifestation au Maroc n’est contrée de cette manière”, ajoute-t-il. Les manifestants temporisent et scandent d’autres slogans. “Est-ce cela le dialogue? Un mur de militaires! Ils nous ont promis le dialogue et ils sortent le gourdin”. Et d’ajouter: “ni la terreur, ni la violence n’arrêteront la marche d’un peuple”, ou encore, pas de compromis au détriment d’un relogement digne des sinistrés.
    Là, des agents d’autorité essaient d’intervenir sur un ton conciliant. “Vous êtes tous nos enfants”, crie un caïd. Une tentative de médiation qui n’aboutit pas. Déçus, les manifestants refusent de négocier avec le caïd et demandent à voir le wali. “Le seul responsable habilité à résoudre nos problèmes”, lance Azerkane au caïd avant de l’interroger: A-t-on le droit de demander audience au wali ou non? Les agents d’autorité demandent un délai pour organiser l’audience ainsi que des revendications et des chiffres à l’association.
    Refus catégorique, rétorquent les manifestants. “C’est au wali et à lui seul que nous allons présenter le détail de nos revendications”. Les gendarmes ont eu finalement le dernier mot, sans néanmoins attaquer. Le bruit des bottes conjugué au son des gourdins et des boucliers ont suffi pour dissuader des bambins et des vieux, qui ont pris la fuite vers les montagnes les plus proches. Là encore, des slogans: “Ils ont dit Etat de droit, les sinistrés sont là, les démunis sont là, la zerouata est là. Où sont donc les droits?”
    Quelques heures plus tard, vers 13 heures, les manifestants décident de rebrousser chemin et de mener, plus tard, une marche vers la capitale, Rabat. La confrontation a été évitée in extremis.

  • #2
    Pourquoi ne pas demander la construction des villas pour les sinistrés pendant que vous y etes.
    Ne croyez vous pas que les vrais sinistrés ont deja empoché les 30.000dhs comme aide à la reconstruction de leurs maisons detruites lors du seisme et que ces manifestants ne sont que des gens manipulés par certaines personnes qui ont des comptes à regler avec le pouvoir .
    Je crois que ces manifestations ne sont ni plus ni moins qu"un chantage exercé à l'egard du pouvoir et que ce dernier a bien eu raison de ne pas y ceder.

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    • #3
      tout a fait d'accord avec toi raj32

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      • #4
        Quelle Reparation Pour Le Rif ?

        [Communiqué fait à l'occasion du "Forum national sur la réparation", organisé par l'I.E.R, à Rabat, les 30 septembre, 1er et 2 octobre 2005].
        ***********************************
        Dr. Mimoun CHARQI.
        G.R.M.A.K.
        [email protected]

        M. le président, honorable assistance, mesdames et messieurs, chers amis,

        Au nom du Groupe de Recherche Mohamed Abdelkrim El Khattabi [GRMAK] et en mon nom personnel, je voudrais adresser mes remerciements à l’IER pour nous inviter à participer à ce Forum National sur la Réparation.

        Visiblement, le Rif a, de tout temps, été considéré comme une région réfractaire, à part et rebelle. La vérité c’est qu’il a tout été fait pour que le Rif se rebelle, reste à part, et réfractaire. Le Rif a subi bien des injustices : des atteintes aux droits de l’homme, des exactions, l’enclavement, le confinement dans le sous-développement,… Aujourd’hui, on s’interroge sur quelle réparation le Rif est en droit de réclamer pour les préjudices et dommages souffert depuis l’indépendance politique du Maroc ?

        Assurément, le fait même que l’IER s’interroge sur cette question est une reconnaissance implicite des structures de l’Etat. Mais cette reconnaissance doit-elle rester implicite ou se faire officielle ?

        Bien des personnes ont combattu l’occupation espagnole et française, bien des personnes sont mortes. Faut-il considérer qu’elle sont mortes pour rien ? Que leurs sacrifices étaient vains ? Lors d’un colloque organisé à Al Hoceima en commémoration de la bataille d’Anoual, un jeune devait affirmer qu’il aurait mieux valu « ne pas combattre les espagnols, d’autant plus qu’après les avoir chassés de chez nous, faute de pouvoir vivre décemment chez soi, les gens bravent la mer sur des « pateras », en risquant leurs vies, pour chercher un travail en Espagne ». (Sic).

        Avant de s’interroger sur la réparation que le Rif, en tant que région et communauté, est en droit d’espérer, il convient de rappeler ce que sont les faits.

        I. RAPPEL DES FAITS.
        Ces faits se résument par l’exclusion et l’oubli du Rif, le désintérêt et la perte de la crédibilité de l’Etat, ainsi que des retards énormes à rattraper pour le Rif.

        1. Une exclusion à multiples facettes.
        Dans le cas du Rif, au delà de la répression, des exactions et dépassements subis par les individus, au delà des atteintes aux droits de l’homme,… la région, en tant que telle, a subi et continu de subir l’exclusion, la marginalisation, une politique ayant poussé ses fils à l’exil, qui a l’étranger, qui vers des villes plus clémentes,… L’histoire, elle même, des fils et symboles du pays a été amputée de l’histoire officielle, quant elle n’a pas été tronquée. Les fils du pays ne retrouvent pas dans l’histoire officielle, les actions et sacrifices faits par leurs ancêtres.

        2. Le désintérêt de l’Etat pour ses ressortissants.
        L’Etat doit s’intéresser au sort et malheurs de ses ressortissants. Ces derniers ne doivent pas se sentir abandonnés, ils doivent au contraire être fiers de leurs appartenances. Est ce que cela est le cas jusqu’à maintenant ? Il est grand temps d’y remédier. Au delà de la politique d’abandon économique et social, du défaut d’infrastructures,… deux exemples, en eux mêmes, sont assez révélateurs et significatifs : le problème de la langue et celui de l’utilisation des armes chimiques de destruction contre le Rif. Quel intérêt l’Etat y accorde t-il ?
        - a). La langue tout d’abord.
        Comment peut-on être et se sentir citoyen à part entière, et non de 3e zone lorsque l’Etat ne fait pas l’effort pour que ceux qui ne parlent que le « chelha », « tarifecht », ou l’amazigh ailleurs, puissent se faire entendre, face à l’administration, face aux tribunaux ? Notons, en passant, que l’Espagne est en passe de considérer l’arabe marocain et « tarifecht » comme langue officielle, en Espagne, c’est la co-officialité, en raison des communautés dites « musulmanes » de Ceuta et Melilla.
        - b). La question de la guerre chimique contre le Rif.
        Des travaux sérieux ont mis l’exergue l’utilisation d’armes chimiques de destruction massive par l’Espagne et la France contre les rifains et Mohamed Abdelkrim El Khattabi. Des travaux tout aussi sérieux démontrent le rapport de cause à effet entre ces armes chimiques de destruction massive et le cancer. Tout comme ils révèlent le caractère mutagène de ces armes. 80 % des personnes atteintes de cancers et venant se soigner à Rabat proviennent du Rif, faute d’hôpitaux sur place. Or, combien d’entre les rifains ont les moyens pour se déplacer et résider à Rabat afin de se soigner ? L’Etat national n’a manifesté aucun intérêt quant à cette question. Bien au contraire. A contrario, le Congrès des députés espagnols est en passe de débattre d’un texte qui rappelle ce qui s’est passé et exige de la part du Gouvernement espagnol la reconnaissance, la condamnation et la réparation pour les préjudices subis.

        3. Le Rif oublié.
        Le Rif et ses populations aspirent ni plus, ni moins qu’à un traitement équitable et égalitaire, au même titre que « le Maroc utile ». Longtemps durant, le Rif a été oublié. La catastrophe consécutive au dernier tremblement de terre a fait que les projecteurs ont été dirigés vers le Rif. Le souverain lui même a fait le déplacement et a pu se rendre compte directement des difficultés, mais aussi des potentialités du Grand Rif. Un plan pour le développement du Grand Rif a été demandé au Gouvernement. Les observateurs ont pu penser que le Rif allait devenir la priorité. Qu’en est-il de ce plan d’action faisant du Rif l’une des priorités du pays pour son développement ?

        4. La crédibilité de L’Etat.
        Apparemment, comme cela est souvent le cas, une urgence, une priorité en chasse une autre. La vision a été exposée par le Souverain ! Le Gouvernement avait reçu comme instruction Royale de « s’atteler sans tarder à l’élaboration d’un plan de développement structurel intégré, à moyen et long terme », faisant du Rif « un pôle de développement urbain et rural (…) » ! Qu’en est-il depuis le 25 mars 2004, date du discours Royal ? Le plan n’existe pas même sur le papier. Comment dès lors se fait-il qu’il y ait des difficultés pour l’envisager sous forme d’un plan d’action, en bonne et due forme, avec des objectifs, des moyens, un calendrier,…

        Le plus grave, dans tout cela, c’est que la crédibilité de l’Etat se retrouve remise en cause. La gestion des difficultés consécutives au tremblement de terre aura été des plus désastreuses. Tamasint, Tamasint symbole de la résistance, du temps d’Abdelkrim, dernier bastion de la lutte n’a pas même le droit d’exprimer pacifiquement son mécontentement, par une marche. Fallait-il utiliser la répression contre les marcheurs, fallait-il utiliser les hélicoptères, les gaz lacrymogènes, les chiens, et la matraque ? Fallait-il passer en jugement les gens, au prétexte de trouble à l’ordre publique, en rase campagne ? De quelle réconciliation et réparation parle t-on dès lors ?

        La crédibilité de l’Etat s’est retrouvée mise à mal, également, à l’étranger. Des pays et institutions de développement ne veulent plus confier directement à l’Etat les subsides pour le développement. Ils souhaitent s’en occuper eux mêmes, directement.

        5. Les retards à rattraper.
        Pour que les populations de l’ensemble des régions du pays puissent se sentir appartenir à une même communauté nationale, des mises à niveau sont vitales et nécessaires. Cinquante ans depuis l’indépendance politique du Maroc auront été autant d’années de perdues et à rattraper pour le Rif. Cela est d’autant plus grave et inconsidéré dans le cas du Rif, tout particulièrement, du fait que le pays dispose d’atouts certains.

        II. LE DROIT A LA REHABILITATION, A LA RECONSTRUCTION ET AU DEVELOPPEMENT.
        Les droits auxquels le Rif est en droit de prétendre tiennent aux obligations de l’Etat envers ses ressortissants, et se traduisent par cette nécessaire réconciliation avec soi, ce qui suppose une politique nouvelle envers le Rif, son histoire et ses populations.

        1. Les obligations et responsabilités de l’Etat-nation.
        L’Etat, tout Etat, a des droits, des obligations, des responsabilités envers ses ressortissants. De prime abord, l’Etat se doit de respecter ses ressortissants, de respecter les droits auxquels ils peuvent prétendre, d’autant plus qu’ils sont consacrés dans des textes. A moins que l’on ne prenne les textes de loi pour du simple papier. L’Etat se doit de ne pas avoir de traitement discriminatoire envers les différentes régions, qui composent le territoire national, et leurs populations, l’Etat-Nation ne se construit pas à coup de discrimination, de marginalisation, et d’exclusion,…

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        • #5
          2.

          2. La réconciliation par la réhabilitation de la mémoire collective et le développement.
          Au sein du GRMAK, nous pensons que la réconciliation du pouvoir central avec le Rif passe par la réhabilitation de la mémoire collective, la reconnaissance des mérites et sacrifices désintéressés des fils du pays avec à leur tête l’Emir du Rif. Des gestes forts ont été faits en ce sens. Cependant, cela ne devrait pas être conjoncturel et épisodique. Au delà de la réécriture, de l’officialisation et de la vulgarisation de l’histoire du Rif, avec en particulier l’épopée d’Abdelkrim, il convient que toute l’attention soit accordée aux besoins économiques, sociaux et culturels de la région.

          3. Le rôle d’ Etat.
          Que peuvent attendre les rifains de l’Etat ? Devenir des assistés ? Certainement pas ! Néanmoins, l’Etat se doit d’accomplir le rôle qui est le sien. Ni Etat providence, ni Etat gendarme ! L’Etat doit cependant faire le nécessaire pour que les investissements de base, les infrastructures soient faits. L’enclavement, l’isolement ne sont dans l’intérêt de personne. A défaut que l’Etat centralisé le fasse ou puisse le faire, il faudrait dès lors penser à mettre en exécution cette politique de décentralisation, de développement de la régionalisation que l’on nomme l’autonomie et qui fonctionne si bien chez les autres, la responsabilisation des populations locales, dans leurs choix, leurs représentants, leurs investissements, leurs avenirs,…

          4. Une autre politique pour le Rif.
          La réparation par rapport à une attitude, des faits ou un comportement passé est intimement liée au souhait d’une réconciliation. Or, il ne faudrait pas se focaliser seulement sur le passé, en ignorant le présent et l’avenir. En fait, la « réparation » par rapport au passé est quasiment impossible, car on ne peut faire marche en arrière, et tout effacer. Par contre, des dédommagements sont possibles. Des redressements présents et futurs aussi, par rapport aux situations économiques, sociales, politiques, culturelles,… Une politique de grands travaux, des voies de communication, la construction d’autoroutes et de routes, de voies ferrées, de ports, d’aéroports, d’hôpitaux, d’Universités,… Réhabilitation, reconstruction et développement sont les mots clés pour la réconciliation avec le Rif.

          5. La question du rapatriement de la dépouille de l’Emir du Rif, la réécriture de l’histoire,...
          Il n’y a pas longtemps, parmi les dossiers sur lesquels l’IER s’est penché il y a eu celui du rapatriement de la dépouille de l’Emir Mohamed Abdelkrim El Khattabi. Des visites ont été faites par des responsables de l’IER à la famille du défunt, au Maroc et en Egypte. Saïd El Khattabi a même été convié à venir à l’IER. Nous sommes étonnés au sein du GRMAK que subitement l’IER se désengage de cette affaire. Pensait-on sérieusement que le règlement de tout un pan du passé avec le Rif se ferait par un simple rapatriement, quasi en catimini, de l’un des hommes qui a marqué son siècle ? Quel honneur pouvait-on lui rendre dans ce cas ? Le rapatriement pour Saïd El Khattabi ne peut, objectivement, se faire qu’après une réécriture de l’histoire. Au sein du GRMAK nous rajoutons que le préalable à toute réconciliation avec notre histoire est certe sa réécriture, en débarrassant le bon grain de l’ivraie, en accordant aux martyrs la place et les honneurs qui leur reviennent dans l’histoire de leur pays, en mettant en place les jalons véritable de la démocratisation, du développement, des droits humains, de la citoyenneté,… Mais, aussi en lançant une politique de grands travaux à même de permettre le décolage économique, social et culturel de la région.

          Considérations finales.

          Assurément, l’IER n’a pas les moyens juridiques, ni matériels pour la réparation du préjudice subit par le Rif, et bien d’autres régions. Néanmoins, le fait de suggérer, en haut lieu, ce à quoi il faudrait remédier n’est pas négligeable. L’IER ne peut donner plus que ce qu’elle n’a. La mission de l’IER vient à sa fin. D’autres structures doivent être appelées à prendre le relais. Dans tous les cas, la « réparation » communautaire ne saurait, ni devrait être du replâtrage, des demies mesures de conjonctures.

          Dr. Mimoun CHARQI.

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          • #6
            a RAJ32
            Pourquoi ne pas demander la construction des villas pour les sinistrés pendant que vous y etes.

            Et pendant qu'on y est, Ils veulent aussi une distribution d'eau descente, et d'electricité.
            Car vois tu, ces gens comme tu dis, s'éclairent toujours a la bougie, pour l'eau faut qu'ils aillent le chercher a la fontaine.
            pendant des decenies les immigrés du nord on parfaitement jouer leurs roles pour ainsi dire, par l'envoi de devises, de france, d'allemagne, des pays bas etc...
            D'apres toi, ils sont culotés de demander des comptes au pouvoir ?

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            • #7
              maroc 50 oui tu as tous a fait raison mais en 1999 il y avait que 46% qui avait l'eau et l'electricite alors c'est pas juste des villagges au rif, mais en 2004 ont est arriver a 80% qui ont l'electricite,et en 2007 tous le monde aura l'electricite et l'eau alors pas mal.
              je suis tous a fais d'accord avec toi que le temps de hassan 2 etais vraiment une catastrophe pour les rifians et les soussi le maroc unitile comme en l'appeller, mais les choses change pour le nord, le flus des investisement arrive avec le port de tanger la recade mediterane tanger saidia et la ville touristique de saidia aussi alors c'est plus comme avant les choses change.
              et le signal que donner le roi qui a commencer par fnidaq pour son projet d'INDH qu'une preuve du changement du makhzan poour cette region, esperons mais il y a des plans qui sont bien a moitier fini alors on time ce qui est super bien.

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              • #8
                chere maroc50,
                le texte ne parle pas d'eaux ou de chose a manger!L e rif avait et a toujours a manger et de boire.

                c eq ui ce manque en rif c'est l'egalite!L'egalite entre les autre villes et regions du maroc.
                Les rifains mon ami, ont travaille beaucoup et ils travaillent beaucoup!Ils n'ont pas besoin d'aide formell!Ils ont besoin d'aide constructif et pas seulement pour deux mois mais pour des annees avec une perspective.
                je prend la chose qui a dir auscasa.Hassan a fait une grande ***** avec les rifains, et maintenant le temps est venu de coriger ce temps.comment veut tu construire les chose dans une anee qui sont detruit au depart des 50?
                Le maroc et sa societe ne sont pas pret de tourner la page et commencer au nouveau.

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                • #9
                  chere maroc50,
                  le texte ne parle pas d'eaux ou de chose a manger!L e rif avait et a toujours a manger et de boire.

                  Ne déforme pas mes propos et ne les interpretes pas a ta guise, je n'ai jamais dit que les rifains sont des creves la faim.
                  J'ai tout simplement soulevé un fait. Entre autres la distribution d'eau et d'éléctricité, ce qui est de la competence du gouvernement, Point.

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                  • #10
                    A maroc50
                    Je crois que le Rif est une region assez riche non seulement par la contrebande et les differents trafic qui en suivent mais aussi par les importants transferts des immigrés.Le problème c'est que au lieu d'investir dans la region on prèfère aller le faire à melilla.
                    L'etat providence est mort et enterré et il appartient aux populations locales de se prendre en charge pour assurer le decollage econmique et sociale de la region en partenariat avec les pouvoirs publics et les exemples d'un grand nombre de villages du sud est edifiant à ce sujet.
                    Invoquer à chaque fois les evenements du Rif pour essayer d'expliquer le sous developpement de la region ne sert à rien sinon à remuer le couteau dans la plaie.
                    Amicalement.

                    Commentaire


                    • #11
                      maroc 50!
                      tu peux souleve ce que tu veux et la realite se ne change pas.tu vois les choses avec tes yeux infiltre de propagande makhzenien.

                      le rif n'a pas besoin de personne comme toi.

                      Commentaire


                      • #12
                        reponse

                        @ Therelle
                        Uhh oui en effet, je vois avec mes yeux, avec quoi d’autres sinon ? lol.
                        Y a de la propagande mekhzinienne ? Ou ça ?
                        Le rif n’a pas besoin d’homme comme moi ? J’espère bien
                        Humm, si tu aimes la joute verbale, tu devrais t’y prendre autrement.
                        Fais moi le plaisir d’éviter les fautes d’orthographe délibérés.
                        Et le soleil se lève pour tout le monde.


                        @ Raj32
                        Permet moi de ne pas être en accord avec toi sur la supposée richesse de la contrebande et des différends trafics.
                        En premier lieu, elle est nuisible à l’état et à la région parce qu’elle échappe à la fiscalité
                        La seule richesse qu’elle produit c’es l’appauvrissement de la communauté (en partant du principe que la récolte de l’impôt est correctement redistribuer).
                        (L’état providence est enterré) ?. Il est trop facile à l’état de se soustraire à ses obligations sous couvert de la décentralisation. Où est la solidarité nationale ?
                        Il appartient à la population locale de se prendre en charge ?
                        Avec quoi ? Avec quelles armes économique ? Avec quelles armes commerciales ?
                        Il n’y a rien, 2 fois walou, azrou, tahendechte, welkif.
                        Durant des décennies…… enfin bref, je ne vais pas te sortir la même litanie et je ne tiens pas à entrer dans des polémiques qui n’ont ni queues ni têtes.
                        Comme tu dis si bien, cela ne sert a rien de remuer le couteau dans la plaie.
                        Amicalement votre !

                        Commentaire


                        • #13
                          Fais moi le plaisir d’éviter les fautes d’orthographe délibérés.

                          oooohhh! tu te cache devant mes fautes d'orthographe!hahahaha....

                          ce sont les hommes comme toi que LE MAROC n'a pas besoin!pesimiste et arogant.

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