LONDRES (Reuters) - Les cours du pétrole sont repartis à la baisse lundi après la décision prise par l'Opep ce week-end de reporter à décembre sa décision de réduire sa production pour tenter d'enrayer la chute des prix.A 13h05 GMT, le brut américain pour livraison janvier reculait de 2,81 dollars, soit 5,16%, à 51,62 dollars le baril. Il avait touché un point bas de trois ans et demi à 51,40 dollars le 21 novembre.
Le Brent de la mer du Nord abandonnait 2,575 dollars (-4,8%) à 50,92 dollars.
Le prix du baril de brut a chuté de plus de 90 dollars depuis son record de la mi-juillet au-dessus de 147 dollars, en raison des anticipations de baisse de la demande provoquée par le ralentissement économique et la crise financière.
Sur le seul mois de novembre, les cours ont reculé de 20% après une baisse de 32% en octobre - la plus forte chute mensuelle jamais enregistrée - malgré les deux réductions de la production décidées par l'Opep depuis septembre dans le but de retirer deux millions de barils par jour du marché.
Réunis au Caire samedi, les membres de l'Opep ont reporté toute décision sur une éventuelle réduction de la production à leur prochaine réunion, le 17 décembre en Algérie, les Etats du Golfe souhaitant d'abord s'assurer que les autres producteurs respectent bien la baisse de deux millions de bpj décidée.
"Quand il s'agit de calibrer l'offre et la demande pour coller aux nouvelles réalités économiques de l'après septembre, l'Opep semble être dans un état de dénégation", écrit Edward Meir, analyste chez le courtier MF Global.
La plupart des membres de l'Opep estiment qu'il faudrait diminuer la production d'un million à 1,5 million de barils par jour, mais l'Arabie saoudite exige au préalable le respect des décisions précédentes.
Le ministre iranien du Pétrole a estimé dimanche que l'offre mondiale de brut était excédentaire d'environ deux millions de barils par jour (bpj).
Le secrétaire général de l'Opep Abdallah al Badri a indiqué lundi de Téhéran que le cartel déciderait très certainement de réduire sa production ce mois-ci lors de sa réunion à Oran "d'un bon montant, d'une bonne quantité".
"Le marché est surapprovisionné. Les stocks très élevés que nous observons le prouvent : environ 55 à 56 jours", a-t-il déclaré à la presse en marge d'une conférence sur l'énergie.
L'Arabie saoudite, plus gros producteur de l'Opep, a pour la première fois depuis des années chiffré ce qu'elle considère comme le "juste prix" du pétrole, à savoir 75 dollars le baril.
Le ministre saoudien du Pétrole Ali al Naimi a cité ce prix comme nécessaire pour le maintien de certains nouveaux projets de production d'un prix élevé.
Maryelle Demongeot, version française Danielle Rouquié
Le Brent de la mer du Nord abandonnait 2,575 dollars (-4,8%) à 50,92 dollars.
Le prix du baril de brut a chuté de plus de 90 dollars depuis son record de la mi-juillet au-dessus de 147 dollars, en raison des anticipations de baisse de la demande provoquée par le ralentissement économique et la crise financière.
Sur le seul mois de novembre, les cours ont reculé de 20% après une baisse de 32% en octobre - la plus forte chute mensuelle jamais enregistrée - malgré les deux réductions de la production décidées par l'Opep depuis septembre dans le but de retirer deux millions de barils par jour du marché.
Réunis au Caire samedi, les membres de l'Opep ont reporté toute décision sur une éventuelle réduction de la production à leur prochaine réunion, le 17 décembre en Algérie, les Etats du Golfe souhaitant d'abord s'assurer que les autres producteurs respectent bien la baisse de deux millions de bpj décidée.
"Quand il s'agit de calibrer l'offre et la demande pour coller aux nouvelles réalités économiques de l'après septembre, l'Opep semble être dans un état de dénégation", écrit Edward Meir, analyste chez le courtier MF Global.
La plupart des membres de l'Opep estiment qu'il faudrait diminuer la production d'un million à 1,5 million de barils par jour, mais l'Arabie saoudite exige au préalable le respect des décisions précédentes.
Le ministre iranien du Pétrole a estimé dimanche que l'offre mondiale de brut était excédentaire d'environ deux millions de barils par jour (bpj).
Le secrétaire général de l'Opep Abdallah al Badri a indiqué lundi de Téhéran que le cartel déciderait très certainement de réduire sa production ce mois-ci lors de sa réunion à Oran "d'un bon montant, d'une bonne quantité".
"Le marché est surapprovisionné. Les stocks très élevés que nous observons le prouvent : environ 55 à 56 jours", a-t-il déclaré à la presse en marge d'une conférence sur l'énergie.
L'Arabie saoudite, plus gros producteur de l'Opep, a pour la première fois depuis des années chiffré ce qu'elle considère comme le "juste prix" du pétrole, à savoir 75 dollars le baril.
Le ministre saoudien du Pétrole Ali al Naimi a cité ce prix comme nécessaire pour le maintien de certains nouveaux projets de production d'un prix élevé.
Maryelle Demongeot, version française Danielle Rouquié
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