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Les patrons préparent un plan de relance économique
Le forum des chefs d’entreprises (FCE) prépare un plan de relance de l’économie nationale qui sera transmis prochainement au gouvernement, a annoncé, hier, le président du FCE, Réda Hamiani.
Il s’agit de propositions des patrons algériens axées sur un amorcement de la croissance économique hors hydrocarbures, un développement de l’agriculture pour assurer au moins la sécurité alimentaire du pays et la mise en place de «champions économiques» à travers, en particulier, la mise à niveau des entreprises et l’encouragement des partenariats destinés au transfert de la technologie.
Ce plan de relance en gestation a été le sujet de la dernière rencontre entre le président du FCE et le Premier ministre, en marge de la visite de la délégation économique japonaise la semaine dernière, à Alger. Les patrons revendiquent de mettre en place l’entreprise algérienne au cœur de toute relance économique en accordant des facilitations et des avantages aux opérateurs nationaux (accès aux crédits et au foncier industriel, accompagnement dans les marchés internationaux, mise à niveau…). «Nous travaillons d’arrache pieds pour présenter un plan de relance de l’économie nationale», déclare Réda Hamiani sur les ondes de la chaîne III. Pour le patron des patrons algériens, il est aujourd’hui absolument urgent de vitaliser l’entreprise algérienne pour faire face à la concurrence acharnée des entreprises étrangères. Que propose le FCE? La feuille de route des patrons algériens a le mérite de se baser sur des propositions cohérentes et réalisables, à condition de mettre les moyens financiers et humains. La première étape de ce plan de relance économique concerne la mise à niveau des entreprises algériennes non seulement à travers la formation des cadres mais surtout en encourageant les partenariats nécessaires pour relever le niveau technologique.
La feuille de route des patrons
Le deuxième point est la facilitation des conditions de création de nouvelles entreprises pour dépasser le seuil de 30.000 créations pas an et notamment dans les activités manufacturières. Le plan des patrons algériens prône aussi la mise en place de «champions économiques», dans certains secteurs, à l’exemple du BTPH et de l’industrie, capables de relever le défi de la concurrence accrue imposée par les groupes étrangers. Le président du FCE estime que le pays ne pourra être construit qu’avec les mains de ses propres enfants, ce qui justifie, selon lui, la nécessité de revenir au patriotisme économique. Pour le patron du FCE, l’heure est grave et l’Algérie ne pourra être épargnée plus longtemps par les répercussions de la crise financière internationale. «La crise financière internationale a pris de l’ampleur et la récession économique s’est installée progressivement dans de nombreux pays», avertit Réda Hamiani, tout en estimant qu’il est désormais vital de se prémunir contre les conséquences de cette crise surtout que, selon les experts en économie, la récession devra s’installer durant les trois prochaines années. Parmi les conséquences directes de cette crise sur l’Algérie est la baisse des investissements directs étrangers (IDE). «L’Algérie a une physionomie plus attractive en matière de finances pour les IDE qui demeurent incontournables pour le transfert de la technologie. Malheureusement, en dépit des efforts du gouvernement, on a eu droit qu’à la déception, ces dernières années», regrette-t-il. Les investissements directs étrangers ne dépassent guère un milliard de dinars en Algérie, précise-t-on. «Nous avons trop compté sur les IDE mais la concurrence acharnée entre les différents pays pour attirer ces investissements, ajoutée à l’image brouillée de notre pays, semble dissuader les investisseurs étrangers, d’où la nécessité de revoir notre stratégie économique en prônant la préférence nationale», conclut-t-il.
Le Financier
Il s’agit de propositions des patrons algériens axées sur un amorcement de la croissance économique hors hydrocarbures, un développement de l’agriculture pour assurer au moins la sécurité alimentaire du pays et la mise en place de «champions économiques» à travers, en particulier, la mise à niveau des entreprises et l’encouragement des partenariats destinés au transfert de la technologie.
Ce plan de relance en gestation a été le sujet de la dernière rencontre entre le président du FCE et le Premier ministre, en marge de la visite de la délégation économique japonaise la semaine dernière, à Alger. Les patrons revendiquent de mettre en place l’entreprise algérienne au cœur de toute relance économique en accordant des facilitations et des avantages aux opérateurs nationaux (accès aux crédits et au foncier industriel, accompagnement dans les marchés internationaux, mise à niveau…). «Nous travaillons d’arrache pieds pour présenter un plan de relance de l’économie nationale», déclare Réda Hamiani sur les ondes de la chaîne III. Pour le patron des patrons algériens, il est aujourd’hui absolument urgent de vitaliser l’entreprise algérienne pour faire face à la concurrence acharnée des entreprises étrangères. Que propose le FCE? La feuille de route des patrons algériens a le mérite de se baser sur des propositions cohérentes et réalisables, à condition de mettre les moyens financiers et humains. La première étape de ce plan de relance économique concerne la mise à niveau des entreprises algériennes non seulement à travers la formation des cadres mais surtout en encourageant les partenariats nécessaires pour relever le niveau technologique.
La feuille de route des patrons
Le deuxième point est la facilitation des conditions de création de nouvelles entreprises pour dépasser le seuil de 30.000 créations pas an et notamment dans les activités manufacturières. Le plan des patrons algériens prône aussi la mise en place de «champions économiques», dans certains secteurs, à l’exemple du BTPH et de l’industrie, capables de relever le défi de la concurrence accrue imposée par les groupes étrangers. Le président du FCE estime que le pays ne pourra être construit qu’avec les mains de ses propres enfants, ce qui justifie, selon lui, la nécessité de revenir au patriotisme économique. Pour le patron du FCE, l’heure est grave et l’Algérie ne pourra être épargnée plus longtemps par les répercussions de la crise financière internationale. «La crise financière internationale a pris de l’ampleur et la récession économique s’est installée progressivement dans de nombreux pays», avertit Réda Hamiani, tout en estimant qu’il est désormais vital de se prémunir contre les conséquences de cette crise surtout que, selon les experts en économie, la récession devra s’installer durant les trois prochaines années. Parmi les conséquences directes de cette crise sur l’Algérie est la baisse des investissements directs étrangers (IDE). «L’Algérie a une physionomie plus attractive en matière de finances pour les IDE qui demeurent incontournables pour le transfert de la technologie. Malheureusement, en dépit des efforts du gouvernement, on a eu droit qu’à la déception, ces dernières années», regrette-t-il. Les investissements directs étrangers ne dépassent guère un milliard de dinars en Algérie, précise-t-on. «Nous avons trop compté sur les IDE mais la concurrence acharnée entre les différents pays pour attirer ces investissements, ajoutée à l’image brouillée de notre pays, semble dissuader les investisseurs étrangers, d’où la nécessité de revoir notre stratégie économique en prônant la préférence nationale», conclut-t-il.
Le Financier