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ADP veut prolonger le contrat de gestion de l’aéroport d’Alger

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  • ADP veut prolonger le contrat de gestion de l’aéroport d’Alger

    L’accord de 4 ans prend fin en 2009

    L’aéroport d’Alger devra se préparer à accueillir des avions gros porteurs à moyen et à long terme. Une éventualité qui sera intégrée dans le cadre d’un nouveau schéma directeur d’aménagement qui sera lancé par l’Aéroport de Paris (ADP), qui détient le contrat de gestion de cette infrastructure depuis 2006.

    Le directeur général exécutif de l’aéroport d’Alger, M. Francis Latarjet, a évoqué cette possibilité hier à l’occasion de la dernière table ronde organisée dans le cadre des Journées technologiques françaises (JTF) en Algérie. Il a ainsi affirmé que «tout aéroport dans le monde doit envisager l’éventualité d’accueillir des avions gros porteurs.

    Comme nous lançons un schéma directeur d’aménagement de l’aéroport pour mieux connaître son avenir en terme de développement et les limites du développement possible, il serait bon d’introduire dans l’élaboration de ce schéma l’hypothèse selon laquelle on puisse un jour accueillir des gros porteurs».

    Cette perspective, a-t-il dit, «nécessite des aménagements spécifiques notamment au niveau de la piste, des espaces pour le parking avion, ainsi que des systèmes de double ou triple passerelles télescopiques pour pouvoir embarquer des passagers dont le nombre peut aller jusqu’à 700. Cela nécessite également «des investissements qu’il faut étudier et examiner».
    M. Latarjet a toutefois admis qu’»une telle perspective n’est pas pour demain, mais c’est notre devoir de la prévoir dans le cadre d’un schéma directeur à court, moyen et long termes qui prenne en compte les risques de saturation de l’aéroport».

    Il a, par ailleurs, assuré que l’aéroport a les moyens de financer et de réaliser de tels investissements.

    Aéroport d’Alger : le chiffre d’affaires en hausse de 30 % M. Latarjet explique que depuis la mise en œuvre du contrat, le chiffre d’affaires de l’aéroport a augmenté de 30 % en 2008 par rapport à 2007. La croissance du trafic a progressé de 9 % entre 2006 et 2007 et devrait encore augmenter dans la même proportion cette année. L’aéroport d’Alger enregistre un trafic annuel de 4 millions de passagers, dont 2,5 millions vers l’international, et 53 000 mouvements d’avions. De plus, a-t-il poursuivi, «l’aéroport s’autofinance, n’a plus besoin de subvention et a dégagé des bénéfices nets. Nous avons pu rémunérer l’actionnaire EGSAA presque à hauteur de son investissement, comme nous avons revalorisé les salaires». Après près de trois ans de la mise en œuvre du contrat de gestion de 4 ans, «nous avons réalisé des résultats très positifs avec de très bonnes perspectives d’avenir», a estimé M. Latarjet, en soulignant toutefois que la période de 4 ans pourrait ne pas suffire pour mener à bien sa mission car «il reste beaucoup à faire». Il s’explique : «C’est un contrat exigeant et ambitieux et je ne suis pas sûr que l’on puisse partir d’ici à la fin de 2009. Il faudra sans doute prévoir une prolongation du contrat ou partiellement sur quelques domaines pour lesquels nous n’aurons pas eu suffisamment de temps». Ces domaines concernent essentiellement «la formation des ressources humaines». Si prolongation il y a, elle pourrait être d’un an, a-t-il dit, tout en estimant qu’il est prématuré d’en parler.
    25 % des clients de SEAAL ne sont pas identifiés

    L’expérience positive d’ADP a été citée comme l’un des schémas innovants du partenariat franco-algérien. Elle a été appuyée par celle du groupe Suez qui a décroché un contrat de 5 ans pour la gestion de l’eau et de l’assainissement dans la wilaya d’Alger. Le directeur général de SEAAL, M. Jean Marc Jahn, a également évoqué des résultats positifs pour ce partenariat public-privé après 2,5 ans d’exécution du contrat. Il a cité, à ce propos, le fait qu’actuellement moins de 16 % de la population de la capitale seulement n’a pas d’eau potable H24, alors que 96 % reçoit de l’eau quotidiennement. Toutefois, M. Jahn a estimé que «le travail ne sera pas terminé au bout de 5 ans. Nous aurons résolu le problème mais nous serons au milieu du gué en ce qui concerne l’assainissement». En tout état de cause, avant la fin du contrat, «il y aura un bilan de ce qui a été fait et une réflexion sur la suite à donner».

    Selon son directeur général, la SEAAL gère un parc de «600 000 clients dont 25 % (soit 150 000) ne sont pas identifiés, ce qui représente un manque à gagner de l’ordre de 30 % par rapport aux recettes de l’entreprise». Ce sont, selon lui, des habitant de quartiers érigés dans l’informel comme El-Hamiz. La SEAAL compte identifier 50 000 de ces clients par an afin de «circonscrire tout le périmètre en 2011».

    Le Jeune Indépendant
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