Tweet
Selon les chiffres du ministère de la Santé
Une trentaine d’enfants sont séropositifs et une dizaine d’autres déclarés sidéens à l’échelle nationale. Le ministère de l’Education nationale réfléchit sur la possibilité de recenser les élèves et de connaître leur situation sérologique au niveau de l’ensemble des écoles. En attendant, il se lance dans une large campagne de sensibilisation en partenariat avec les unités de dépistage et de suivi.
Nos écoles comptent-elles des élèves séropositifs ou atteints du sida ? Certainement oui. Les données du ministère de la Santé révèlent qu’une trentaine d’enfants sont séropositifs et une dizaine d’autres ont atteint le stade du sida. Mais le ministère de l’Education nationale ne possède toujours pas de données chiffrées sur le nombre des enfants scolarisés affectés ou infectés. M. Benbouzid, dans son intervention hier à Alger lors de la cérémonie de la Journée mondiale contre le sida, na pas caché sa volonté de faire un recensement au niveau des établissements scolaires.
Pourquoi ne pas procéder à un dépistage auprès des scolarisés, notamment les adolescents ? «Nous allons peut-être réfléchir à une manière de savoir combien d’enfants sont infectés dans nos écoles», a indiqué le ministre de l’Education. Y a-t-il des mesures spéciales à prendre pour cette catégorie d’enfants ? Evidemment oui, mais il faudrait d’abord les localiser afin qu’ils bénéficient d’une prise en charge adéquate. Pour ceux atteints et appelés à suspendre leur scolarisation, le ministre a affirmé que tous les moyens pédagogiques nécessaires sont mis à leur disposition pour qu’ils poursuivent leurs cours dans les et passent leurs examens tous comme les autres élèves. Le ministre a axé son intervention sur l’aspect préventif et la nécessité de briser les tabous.
C’est pour cette raison que même les écoliers sont ciblés à l’instar des collégiens et des lycéens par la nouvelle campagne de sensibilisation qui sera menée par les unités de dépistage et de suivi (UDS).
Mme Latifa Remki, directrice des activités culturelles, sportives et sociales et coordinatrice du programme du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et la malaria au niveau du ministère de l’Education, a indiqué qu’à travers les programmes éducatifs contenus dans les manuels pédagogiques, les élèves ont acquis les connaissances nécessaires en matière de maladies contagieuses et sexuellement transmissibles.
Contrairement aux idées reçues, les élèves connaissent parfaitement les dangers de ce fléau et les risques encourus en cas de négligence, d’après une enquête à laquelle ont participé 1 729 élèves. Mais tout cela reste insuffisant face à ce fléau désastreux. Le ministère de l’Education a remis hier des kits d’équipement à quatorze UDS dans sept wilayas, et ce pour mieux encadrer les opérations d’information et de sensibilisation des élèves.
La direction de la prévention du ministère de la Santé veut mettre fin à toute polémique quant aux chiffres. Officiellement, il a été recensé 3 416 séropositifs et 878 atteints de la maladie en Algérie de 1985 au 30 octobre dernier.
- Le Jeuene Independent
Une trentaine d’enfants sont séropositifs et une dizaine d’autres déclarés sidéens à l’échelle nationale. Le ministère de l’Education nationale réfléchit sur la possibilité de recenser les élèves et de connaître leur situation sérologique au niveau de l’ensemble des écoles. En attendant, il se lance dans une large campagne de sensibilisation en partenariat avec les unités de dépistage et de suivi.
Nos écoles comptent-elles des élèves séropositifs ou atteints du sida ? Certainement oui. Les données du ministère de la Santé révèlent qu’une trentaine d’enfants sont séropositifs et une dizaine d’autres ont atteint le stade du sida. Mais le ministère de l’Education nationale ne possède toujours pas de données chiffrées sur le nombre des enfants scolarisés affectés ou infectés. M. Benbouzid, dans son intervention hier à Alger lors de la cérémonie de la Journée mondiale contre le sida, na pas caché sa volonté de faire un recensement au niveau des établissements scolaires.
Pourquoi ne pas procéder à un dépistage auprès des scolarisés, notamment les adolescents ? «Nous allons peut-être réfléchir à une manière de savoir combien d’enfants sont infectés dans nos écoles», a indiqué le ministre de l’Education. Y a-t-il des mesures spéciales à prendre pour cette catégorie d’enfants ? Evidemment oui, mais il faudrait d’abord les localiser afin qu’ils bénéficient d’une prise en charge adéquate. Pour ceux atteints et appelés à suspendre leur scolarisation, le ministre a affirmé que tous les moyens pédagogiques nécessaires sont mis à leur disposition pour qu’ils poursuivent leurs cours dans les et passent leurs examens tous comme les autres élèves. Le ministre a axé son intervention sur l’aspect préventif et la nécessité de briser les tabous.
C’est pour cette raison que même les écoliers sont ciblés à l’instar des collégiens et des lycéens par la nouvelle campagne de sensibilisation qui sera menée par les unités de dépistage et de suivi (UDS).
Mme Latifa Remki, directrice des activités culturelles, sportives et sociales et coordinatrice du programme du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et la malaria au niveau du ministère de l’Education, a indiqué qu’à travers les programmes éducatifs contenus dans les manuels pédagogiques, les élèves ont acquis les connaissances nécessaires en matière de maladies contagieuses et sexuellement transmissibles.
Contrairement aux idées reçues, les élèves connaissent parfaitement les dangers de ce fléau et les risques encourus en cas de négligence, d’après une enquête à laquelle ont participé 1 729 élèves. Mais tout cela reste insuffisant face à ce fléau désastreux. Le ministère de l’Education a remis hier des kits d’équipement à quatorze UDS dans sept wilayas, et ce pour mieux encadrer les opérations d’information et de sensibilisation des élèves.
La direction de la prévention du ministère de la Santé veut mettre fin à toute polémique quant aux chiffres. Officiellement, il a été recensé 3 416 séropositifs et 878 atteints de la maladie en Algérie de 1985 au 30 octobre dernier.
- Le Jeuene Independent