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L'Algérie propose un comité de liaison entre le G-24 et le G-20

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  • L'Algérie propose un comité de liaison entre le G-24 et le G-20

    Refondation du système financier mondial

    Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a annoncé, à Doha, la proposition algérienne portant sur la mise en place d'un comité de liaison entre le G-24 et le G-20 en vue de représenter les pays émergents au débat sur l'évaluation de la crise financière mondiale.

    "Nous avons présenté une proposition dans le cadre du G-24 portant mise en place d'un comité de liaison avec le G-20 pour faire entendre la voix des pays émergents qu'il s'agisse de l'évaluation de la crise financière ou des réponses susceptibles d'en réduire l'impact", a déclaré Djoudi en marge des travaux de la Conférence internationale sur le financement du développement.
    Dans ce contexte, le ministre a précisé que l'impact de la crise financière mondiale "se fait ressentir sur les économies de tous les pays, développés et émergents, et pourrait également peser lourdement sur les économies des pays membres du G-20".
    Les effets de cette crise sur les pays du G-24 ne sont pas les mêmes qui sont ressentis au niveau des pays avancés, a souligné Djoudi, précisant que la crise "concerne essentiellement les matières premières et le financement extérieur des économies de ces pays".
    En outre, l'approche et l'évaluation par les pays émergents de cette crise ne sont pas identiques à celles établies par les pays développés. Evoquant les tenants et aboutissants de la crise financière mondiale, Djoudi a indiqué qu'elle "affecte le système financier et se cristallise autour de la problématique du rôle des institutions financières et de la place qu'occupent les pays émergents au sein de ces institutions", soulignant la nécessité d'un consensus sur "une participation des pays émergents aux débats et lors de la présentation des recommandations en matière de financement et de gestion de l'économie".
    Pour le premier argentier du pays "il existe une volonté réelle au niveau du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) qui oeuvrent à opérer des réformes au système des quotas et au droit de voter, ce qui pourrait produire d'importants résultats".
    Par ailleurs, Djoudi a présenté l'expérience de l'Algérie en matière de réformes et de développement, en affirmant que l'Algérie a mis en chantier un programme de réformes pour répondre aux exigences de la mondialisation et pour atteindre l'objectif d'une mobilisation efficace des ressources du développement qui touche le secteur financier et implique tous les autres acteurs des services financiers ainsi que les entités de régulation et de supervision. Concernant la modernisation des systèmes budgétaires, une modernisation qui vise, a-t-il dit, à "assurer une efficacité et une efficience des programmes publics en instaurant une culture de résultat". Djoudi a indiqué, dans ce contexte, que l'Etat a mis en place un programme de développement et d'investissement public à moyen terme qui sert à la mise à niveau de l'infrastructure pour mieux accueillir l'investissement privé et offrir également un plan de charge aux opérateurs, ajoutant qu'un vaste programme de mise à niveau des éléments structurants de la société a été engagé. Il a également expliqué que pour accroître le financement domestique de l'économie, les pouvoirs publics ont procédé au renforcement des fonds propres des banques pour participer au financement de projets structurants, le développement de la micro finance et la mise en place par l'Etat de dispositifs de financements destinés à certaines catégories, notamment les jeunes chômeurs.

    Le Maghreb
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