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Paradoxe, c’est au Liban pays déchiré par des guerres fratricides où la liberté d’expression est peut être la plus avancée dans le monde arabe.
Il n’est pas étonnant que ce soit dans le pays du cèdre où l’on ose parodier, moquer et rire des hommes politiques. « Doma cratia » (contraction en arabe de "marionnettes" et de "démocratie") est la version locale des guignols de l’Info. Une émission réalisée par Charbel Khalil pour le compte de LBC , chaîne proche de l’opposition chrétienne antisyrienne, à préciser surtout dans un pays ou chaque homme politique dispose de sa télé. Quelques extraits :
Parodie de la célèbre chanson panarabe « al hilm al arabi » :
Marionette de Saad El Hariri :
Mais on ne peut pas rire avec tout le monde, même au Liban. Les producteurs de l’émission respectent les lignes rouges libanaises « le président de la République, les hommes de religion et les magistrats » et en rajoutent une autre : « Les chefs d’Etats arabes » (ça ne s’invente pas).
D’ailleurs que faire quand un homme de religion est également chef d’une organisation politique ? Charbel Khalil l’a appris à ses dépens lorsqu’il a diffusé dans une précédente émission une marionnette de Hassan Nasrallah.
Mal lui en prit : les partisans de Hezbollah ont bloqué l’aéroport en signe de protestation et depuis Monsieur Nasrallah est exempté de marionnette. Finalement la liberté d’expression au Liban c’est pas si terrible que ça. Je ne sais plus.
Extraits de "Larbi Blog".
Il n’est pas étonnant que ce soit dans le pays du cèdre où l’on ose parodier, moquer et rire des hommes politiques. « Doma cratia » (contraction en arabe de "marionnettes" et de "démocratie") est la version locale des guignols de l’Info. Une émission réalisée par Charbel Khalil pour le compte de LBC , chaîne proche de l’opposition chrétienne antisyrienne, à préciser surtout dans un pays ou chaque homme politique dispose de sa télé. Quelques extraits :
Parodie de la célèbre chanson panarabe « al hilm al arabi » :
Marionette de Saad El Hariri :
Mais on ne peut pas rire avec tout le monde, même au Liban. Les producteurs de l’émission respectent les lignes rouges libanaises « le président de la République, les hommes de religion et les magistrats » et en rajoutent une autre : « Les chefs d’Etats arabes » (ça ne s’invente pas).
D’ailleurs que faire quand un homme de religion est également chef d’une organisation politique ? Charbel Khalil l’a appris à ses dépens lorsqu’il a diffusé dans une précédente émission une marionnette de Hassan Nasrallah.
Mal lui en prit : les partisans de Hezbollah ont bloqué l’aéroport en signe de protestation et depuis Monsieur Nasrallah est exempté de marionnette. Finalement la liberté d’expression au Liban c’est pas si terrible que ça. Je ne sais plus.
Extraits de "Larbi Blog".
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