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Cevital prête à acheter le complexe d’El Hadjar

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  • Cevital prête à acheter le complexe d’El Hadjar

    L’homme d’Affaires Issad Rebrab a affirmé à El Khabar, que le groupe Cevital n’a pas été touché par la crise financière mondiale du moment qu’il produit, commercialise et exporte des produits de consommation de qualité.
    Il a également exprimé sa prédisposition à acheter le complexe d’El Hadjar appartenant au groupe Arcelor Mittal, au cas où son propriétaire Indien exprimerait son intention de l’abandonner.
    Par ailleurs, M. Issad Rebrab a expliqué que le groupe Cevital a baissé, depuis Samedi passé, les prix de vente de l’huile de table de marque « Elio », qui passe de 680 dinars le bidon de 5 litres à 450 dinars, qui est le prix de vente à l’usine. Il a ajouté que cette réduction d’un taux de 33,82% est intervenue suite à la baisse des matières premières dans les marchés mondiaux.
    M. Rebrab a indiqué que le prix de vente à l’usine qui a augmenté en Février et Mars derniers jusqu’à 680 dinars, a baissé jusqu’à 230 dinars le bidon et 46 dinars le litre, aurait pu baisser plus si le prix de change du dinars n’avait pas baissé de 15% par rapport au dollar. Il est à noter, dans ce cadre, que le dollar a augmenté de 60,55 dinars en juillet à 70,01 dinars au 1er décembre en cours.

  • #2
    Rebrab, un exemple d’investisseur à suivre

    Ce matin, en lisant les nouvelles d'Echorouk on-line, je suis tombé sur un article qui annonce que Issad Rebrab envisage de lancer la première université privée, et je me suis dit au fond de moi même, voici donc quelqu'un qui ne cesse de m'impressionner par son intelligence et par ses annonces d'investissements économiques qui sont une réelle réponse au développement économique de l'Algérie.

    Alors évidemment il ne s'agit pas de lancer le débat sur l'enseignement privé ou public, mais surtout de comprendre comment Rebrab tisse doucement mais sûrement une stratégie de développement très bien réfléchie digne de développer un pays en entier, et à travers laquelle on pourrait lire un diagnostic de développement dont Rebrab ne dit pas un mot, et pourtant chaque annonce de projet cache une réponse à une insuffisance, à une défaillance, ou à une sous exploitation d'un domaine ou d'une activité.

    Tout d'abord, pour élaborer une stratégie de développement économique de son groupe, et indirectement de l'économie privée algérienne, Rebrab a constitué un staff de collaborateurs hautement compétents, composé d'Algériens et d'Algériens expatriés qu'il est allé chercher à l'étranger (en Europe et au Canada notamment), mais aussi d'Européens experts dans divers domaines.

    Comme dit l'adage populaire « qui veut aller loin ménage sa monture » et Rebrab est le premier entrepreneur algérien à avoir compris que nulle ambition sans de réelles compétences de réflexion et de management, et c'est le premier point de diagnostic du mal de l'Algérie.

    Son parcours industriel a débuté en 1971, par la prise de 20% du capital d'une entreprise de construction métallique, Sotecom, puis il crée d'autres entreprises dans le secteur de la métallurgie et de la sidérurgie (Profilor en 1975, Metal Sider en 1988...). Ses installations étant touchées par des attentats en 1995, il s'oriente vers l'agro-alimentaire en 1998 avec Cevital.

    Et durant ces dix dernières années, Rebrab étudie les besoins de l'économie algérienne et répond intelligemment par des projets : une raffinerie de sucre, une usine de verre plat, des unités de construction de préfabriqués, un réseau de grande distribution, une banque mixte avec la caisse d'épargne et plein d'autres réalisations et de projets dont le plus spectaculaire est sans aucun doute « CAP 2015 ».

    Rebrab est aussi une personnalité battante, combative, et ses ambitions sont lucides et bien mesurées comme il l'a déclaré l'année dernière au cours d'une conférence de presse «Personnellement, on m'a bloqué 5 usines dans des caisses pendant 5 ans. Je me suis battu et je suis arrivé à obtenir gain de cause. Nous avons un pays hostile au niveau des investissements..... ». Puis a-t-il ajouté, « mon ambition est de faire passer mon groupe de 7e entreprise en Algérie, après Sonatrach, Naftal, Naftec, Sonelgaz, Algérie Télécom et Oracom Télécom Algérie, à la deuxième place après Sonatrach, dans quelques années. »

    Et quant à ceux qui doutent de ses contributions dans l'économie Algérienne, il répond à la même presse par une transparence qui fait pâlir ses concurrents « Sur les richesses créées par Cevital, 54% ont été versés au budget de l'Etat en fiscalité. 45% ont été réinvestis et 1% distribué aux actionnaires ».

    Invité par Taïeb Hafsi, professeur aux HEC Montréal, titulaire de la chaire de management stratégique international Walter-J.-Somers, Rebrab a expliqué le projet pour lequel il déploie toute son énergie ces derniers temps, est sans conteste le mégaprojet Cap-2015. Il s'agit d'un mégacomplexe logistique, industriel et énergétique avec un port à Cap Djinet, dans la wilaya de Boumerdès, et une ville nouvelle pouvant absorber 250 000 habitants. Le tout créerait 100 000 emplois directs et un million de postes de travail indirects. Le coût de cet investissement, selon Issad Rebrab, sera de 20 milliards de dollars. « Notre groupe compte actuellement 5 500 employés et nous allons atteindre les 25 000 en 2010 », a-t-il expliqué aux présents.

    « Aujourd'hui, notre problème n'est pas d'ordre financier ou d'idées. Nous avons plusieurs projets et nous cherchons même s'il y a des compatriotes qui veulent investir. Nous sommes prêts à leur remettre des projets pour lesquels, s'ils sont bien menés, ils n'ont absolument aucune crainte de réussir », a-t-il souligné. « Notre plus grand souci aujourd'hui est la ressource humaine. Particulièrement dans le management, la direction commerciale et le marketing. Nos universités et nos anciennes écoles n'en ont pas formés suffisamment », a affirmé le PDG de Cevital.

    L'université privée que Rebrab souhaite lancer en Algérie est ce maillon essentiel qui consiste à produire de l'élite algérienne en Algérie et pour l'économie algérienne, et pour cela il compte sur des valeurs sûres qui font le bonheur de l'occident, c'est à dire l'élite de la diaspora algérienne. Ce n'est pas aussi un hasard si ces derniers temps, l'Etat déclare réfléchir à la réalisation d'un port à eaux profondes au centre est ou centre ouest, relié à une gigantesque zone industrielle.

    N'importe quel expert en gestion industrielle pourrait affirmer qu'en Algérie il y a un manque cruel de réflexion et de volonté politique pour développer l'économie alors modestement, et très humblement, je conseille au gouvernement algérien qu'à défaut d'une réflexion, de suivre et de marcher sur les traces de Rebrab, et de méditer à chaque projet qu'il propose à l'économie Algérienne.

    Rebrab avance et fait avancer l'économie algérienne, Rebrab crée et fait employer des Algériens, Rebrab bouge et sillonne le monde et valorise l'économie algérienne. Rebrab est selon moi, le genre de grands patrons qu'on peut comparer aux pères des économies Japonaise ou sud-coréenne qui, à travers 3 ou 4 groupes, ont su tirer toute l'économie nationale de leurs pays.

    L'Algérie a une perle rare en la personne de Rebrab, et si demain on a juste deux autres Rebrab et des politiques qui les soutiennent, l'Algérie pourrait alors aspirer à devenir une économie émergeante. En résumé, Rebrab a tout compris : comment développer son groupe et l'économie Algérienne. Rebrab est tout simplement une chance pour le développement économique de l'Algérie !

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