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La capacité des banques nationales de prendre en charge des investissements ?

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  • La capacité des banques nationales de prendre en charge des investissements ?

    Les banques nationales ont-elles réellement la capacité de prendre en charge un niveau d’investissement assez élevé ?
    Pour les cinq prochaines années, les besoins en investissements des deux sociétés Sonelgaz et Sonatrach s’élèveront à environ 100 milliards de dollars. Quel rôle pour les banques pour mener à terme ces projets importants ? D’emblée, le P-DG du Crédit populaire d’Algérie (CPA), Mohamed Djellab, a précisé que le chiffre de 100 milliards de dollars représente à peu près le total des bilans des banques publiques.

    Cela pose dès lors un problème de ratios pour les banques. Mais, au fur et à mesure que les banques avanceront dans leurs programmes, elles auront, d’après lui, les solutions appropriées pour faire face aux besoins de financement. Les banquiers estiment toutefois que l’économie algérienne est une «économie d’endettement», d’où l’urgence de sortir de cette économie pour aller vers le marché. Selon M. Djellab, la Bourse comme seul marché obligataire peut, à ce propos, s’avérer une solution à ce problème.

    Selon ce responsable, au cours de ces trois dernières années, le CPA a déboursé 257 milliards de dinars destinés au financement des grands projets.

    Ce qui fait dire à l’orateur qu’«il y a une capacité d’accompagner» les projets d’envergure, mais qu’en revanche, le schéma y afférent doit être amélioré et élargi.

    De son côté, Mohamed Loukal, P-DG de la BEA, a tenu à répondre à ceux qui font preuve d’appréhension vis-à-vis de l’organisation des banques à pouvoir répondre avec promptitude aux différentes sollicitations et parmi eux le directeur financier de Sonelgaz et assure que les banques «ont fait un effort important» en matière d’accompagnement financier des grands projets, en ce sens , dit-il, nous sommes passés à une deuxième génération de projets. C’est ainsi que la BEA et le CPA ont financé deux projets de production d’ammoniac.

    Selon M. Loukal, l’organisation au niveau des banques «est tout à fait adaptée». «Nous sommes organisés d’autant que nous avons une durée pour le faire», a-t-il argumenté. Il a reconnu en outre qu’au sujet de la capacité des banques d’intervenir, il y a certes une surliquidité et, d’ailleurs, le souci des banquiers est justement d’utiliser cette surliquidité», souligne M. Loukal. L’orateur a reconnu, par ailleurs, l’existence d’un certain nombre de contraintes d’ordre réglementaire «que nous sommes en train de contourner à travers un certain nombre de dispositifs», a-t-il dit ajoutant que «nous sommes tout à fait décidés à impliquer le maximum de partenaires dans la prise de risque et dans l’apport des ressources dans ce type de projets à travers différents mécanismes».


    - InfoSoir
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