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Le baril frôle les 46 dollars !

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  • Le baril frôle les 46 dollars !

    pétrole atteint de nouveaux planchers depuis 2005

    Rien ne semble pouvoir freiner la chute vertigineuse des cours du pétrole.

    En l'espace de quelques mois, la tendance a été complètement inversée.

    La journée d'hier, marquée par un plongeon généralisé des bourses mondiales, a connu de nouvelles pertes sur le prix du baril lequel a atteint de nouveaux plus bas depuis 2005.

    En effet, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a frôlé les 46 dollars à Londres, tombant à 46,03 dollars, un nouveau plus bas depuis le 18 février 2005, cédant ainsi 1,94 dollar depuis la clôture de la veille, journée où il avait déjà perdu 5,52 dollars.

    Le baril de "light sweet crude" pour la même échéance, échangé à New York, cédait jusqu'à 1,92 dollar à 47,36 dollars pendant les échanges électroniques, un plus bas depuis le 20 mai 2005, après avoir déjà enregistré une forte baisse lundi en perdant 5,15 dollars.

    Il faut dire que la récession a de facto induit des craintes sur la baisse de la consommation de pétrole. Hors, l'annonce officielle de la récession aux Etats-Unis a précipité les choses.

    Le National Bureau of Economic Research, organisme privé américain et indépendant, a annoncé, lundi, que l'économie américaine est entrée en récession en décembre 2007. Chose qui a entraîné la chute des principaux indices américains et dans leur sillage les principales places asiatiques et européennes. Le baril n'aura pas donc encaissé le contrecoup.

    Certains analystes estiment, par ailleurs, que cette chute pourrait aussi être expliquée par la décision de l'Opep de maintenir ses quotas de production inchangés lors d'une réunion au Caire, dans ce contexte économique très morose. Or, le cartel pétrolier annonce déjà des mesures drastiques afin de rééquilibrer le marché lors de sa réunion le 17 décembre prochain à Oran.

    Le ministre iranien du Pétrole, Gholam Hossein Nozari, a estimé, hier, que le marché pétrolier mondial souffrait d'un excédent de l'offre de deux millions de barils par jour. Et des voix s'élèvent plaidant pour une réduction de la production d'au moins 1,5 million barils/jour.

    Déjà, le 24 octobre dernier, l'Opep avait annoncé une baisse de 1,5 mbj du seuil de production de ses 11 membres soumis au système des quotas (l'Irak en est exclu), à 27,3 mbj à partir du 1er novembre.

    En septembre, ils avaient appelé à un plus strict respect des quotas, ce qui équivalait à une baisse de production de quelque 500.000 barils par jour.

    Le secrétaire général de l'Opep, Abdallah el-Badri, n'a, en outre, pas caché que l'Opep plaidait "pour une action", afin de pouvoir replacer les cours au-dessus des 70 dollars. Mais une telle décision, si elle est confirmée, ne sonnerait pas comme une surprise.

    Certains analystes vont jusqu'à considérer que la prochaine réunion aura peu d'impact et ce pour deux raisons essentielles, à savoir la persistance de la récession mondiale et l'apport des pays non Opep.

    N'oublions pas que le cartel ne contrôle que 40 % du marché. Pour leur part, les pays non Opep, même s'ils affichent des déclarations de bonne intention, tardent à prendre des mesures effectives afin de réduire leur production.

    En tout état de cause, la situation actuelle pèse très lourd sur les budgets et les programmes de développement des pays de l'Opep lesquels sont dans leur majorité des mono-exportateurs.

    En Algérie, même si l'on peut se targuer de limiter l'impact de la crise, la persistance de la récession à moyen terme pourrait pousser l'Algérie à revoir ses programmes d'investissements publics ou à recourir à des crédits extérieurs.

    N'oublions pas que le Fonds monétaire international a récemment préconisé à l'Algérie de rationaliser ses dépenses.

    - Le Maghreb

  • #2
    Le baril frôle les 46 dollars !

    Bonjour.

    Le 17 décembre 2008 au soir et l'éventuelle entrée de la Russie dans la danse, des nuits qui se font exceptionnellement de plus en plus fraiches.... nous en saurons plus.


    A+.
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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    • #3
      Bien vu Arayzon! Que tout le monde en profite de la récréation. Nous allons vivre une période des plus caucasses et des retournements de situations des plus innatendues. Espérons que le bon sens l'emporte!!!!

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      • #4
        Le baril frôle les 46 dollars !

        Pauvre algeriens ! j'imagine déja la tête qu'ils font ..... une sacré tête

        comme on dit : " masaibe kawmine 3inda kawmine fwa ido "

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        • #5
          The worst is yet to come. 2009 will be a hard year for oil countries. Because of the crisis and less demand of oil.

          It wouldn't surprise me if the oil price will go under 20 dollar a barrel.

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          • #6
            oupss peut être qu'on pensera a ouvrir nos frontières!!!

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            • #7
              Mister1979

              no, is too much
              with 20 $ per barrel, it will be question of trade deficit for small middle east kingdoms

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              • #8
                Mais ce prix-là veut dire que l'économie mondiale se porte mal, l'économie marocaine incluse; ce qu'il faut faire c'est de réduire la production c'est-à-dire l'offre et attendre que la demande augmente tout en laissant le pétrole stocké dans les sols.
                Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

                J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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                • #9
                  moi je pense que vous devriez faire des stock chez vous avant le 17/12.

                  Sincerement courrez vite à vos jerricans.
                  .


                  Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

                  Commentaire


                  • #10
                    http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=104767


                    c clair azzouz
                    a vos jerricans
                    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                    Commentaire


                    • #11
                      c clair azzouz
                      a vos jerricans
                      Désolé les "zamis" mais pour moi ce n'est pas clair du tout, et ce pour plusieurs raisons:

                      1. l'impact d'une diminution n'est en général visible sur le marché qu'environ trois mois après la baisse. Et même dans un marché où la volatilité est maximale, un délai d'au moins un mois ne me parâit pas exagéré.

                      2. L'Opep et son comportement depuis la baisse d'octobre fait qu'il est discrédité car, à ce jour, la baisse de 1,5 mbj n'a été appliquée qu'à 66% (et non à 80% comme l'a dit khellil). Le marché a donc compris que les pays producteurs, qui ont lourdement investi encore récemment en vue d'un baril à 200 ou 300 dollars (sic !!), ne peuvent se permettre de sous exploiter ces investissements. Ils ont donc plus intérêt à vendre plus, même si c'est bon marché, qu'à trop diminuer leur production.

                      3. last but not least, la réalité de la demande est là, et comme celle-ci ne fait que chuter, la tendance sera résolument baissière pour plusieurs mois encore, et ce quelles que soient les décisions de l'Opep.

                      Conclusion: qui veut parier pour un baril à 39 $ pour le 25/12 ??
                      Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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                      • #12
                        Conclusion: qui veut parier pour un baril à 39 $ pour le 25/12
                        franchement est-ce important pour l'algérie, je pense qu'au contraire c'est une aubaine pour le pays et le gouvernement.

                        qui plus est on peut aussi reconnaitre le bon travail des décideurs:22: ... les reserves de changes, en periodes vaches grasses, elles ont gonflés pour mieux etres dépensée en pérodes vache maigre. Sans oublier la dette... l'algérie est largement solvable, qui refuserait de lui preter tout en connaissant le potentiel que recèle son sous sol, et la vitesse a laquelle elle liquidé sa precedente dette de 40 milliards avec un baril inferieur 70 dollars.



                        Le marché a donc compris que les pays producteurs, qui ont lourdement investi encore récemment en vue d'un baril à 200 ou 300 dollars (sic !!), ne peuvent se permettre de sous exploiter ces investissements
                        Ces pays la, qui en partie ne sont pas membre de l'OPEP, combien de temps vont-ils encore pomper a perte, pourront-ils supporter un baril a 35, puis 30, puis 25 dollars ?

                        tous n'ont pas la chance de pomper a un prix de 2 dollars ou meme 7 dollars
                        Rabhine n'katlokoum, wo Rhassrine n'katlokoum... Tahia JSD !!! même si souvent, elle deconne vraiment!!! enfin tout le temps même...

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                        • #13
                          bahid echourr mais si y'a une guerette entre inde et pakistan, peut-être le baril explosera, sinon moi je dis 37 dollars le 25 decembre

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                          • #14
                            on pourra le vendre a son prix si les ingenieurs peuvent mettre au point un systeme de fractionnement pat ultrcentrifugation suivie par un refroidissement du gaz afin d'exporter que le butane. toutes les autres fractions doivent rester ici en algerie. vive l'enivrement

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                            • #15
                              Le baril frôle les 46 dollars !
                              l'Iran l'Algerie et le venezuela sont en danger

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