Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Chadli vu par des internautes algériens

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Chadli vu par des internautes algériens

    Article de EL WATAN de ce jour

    Si du côté de la classe politique, aucune réaction n’a été enregistrée à propos de la très insondable sortie médiatique de l’ancien président Chadli Bendjedid, sur la Toile par contre, les internautes DZ ont sonné le branle-bas de combat.


    Dans la blogosphère, les forums, les journaux on-line ainsi que les propos tenus jeudi dernier par l’ancien Président lors d’un séminaire sur l’histoire, organisé à El Tarf, ont provoqué une avalanche de réactions. Un tollé… virtuel. Sur ces espaces web, la vox populi a laissé rageusement son empreinte numérique. Quantité de commentaires, en salé-sucré, décalés ou d’aplomb, mais tous aussi passionnés et passionnants les uns que les autres, ont été déposés par des lecteurs anonymes. « Que cache la sortie de Chadli ? » s’interroge la communauté du site algérien algerie-dz.com. Et à chaque intervenant dans le forum politique de ce site d’y aller de son analyse. De la plus basique à la plus construite.

    « A mon avis, ça doit être parce qu’il a demandé un truc à Bouteflika, genre villa à Club des pins ou Moretti, ou un truc dans le genre qui lui a été refusé… Cela paraît bête, mais c’est comme ça chez nous », écrit sèchement Taurus. « Ce que dit Chadli sur l’assassinat du colonel Chaâbani, l’implication de Ben Bella, Boumediène a le mérite au moins de nous démontrer que l’histoire de l’Algérie a été faussée et les règlements de comptes ont toujours existé », lui répond Numérik.

    Le grand retour de Chadli

    « Chadli ne révèle rien de nouveau, commente Alyrib. Pire, il se dédouane et s’innocente de ses crimes : dans l’affaire Chaâbani, Chadli devrait avoir honte !!! C’est lui qui servait de juge et qui l’a condamné à mort en le regardant droit dans les yeux. Aujourd’hui, il se dérobe en disant que c’est Ben Bella qui lui a dit de le condamner à mort. Eh bien il n’avait qu’à refuser. » « Ce matin, réagit Arezki, j’arrive au boulot, je consulte internet et je tombe nez à nez avec un autre dinosaure ressuscité après Zeroual, Ghozali, Benyellès, c’est Chadli qu’on nous sert. » Arezki s’indigne : « Est-il à ce point difficile de trouver d’autres hommes et femmes capables et à même de conduire ce pays à bon port hormis ceux-là ? » « Le grand retour de Chadli ? Un non-événement », commente Djazairi dans Lematindz, en réaction à l’article publié en Une : « Chadli écorche Bouteflika ».

    Chadli qui se réveille, d’après lui, « d’un coma de dix-sept ans, oublie que c’est sous son autorité que le FIS a obtenu sa licence de tuer ! ». Il ajoute que c’est devant « la Haute Cour de sûreté que l’ancien Président devrait comparaître, si nous étions vraiment dans un Etat de droit ! ». « Bravo monsieur le Président ! », s’exclame Tiab. « Nous sommes fiers de vous. Vous avez brisé le silence qui nous est imposé par les dinosaures du système. » Wilime s’étonne des déclarations de l’ancien Président sur ses amis et ennemis : « Zbiri à la tête de l’Etat serait un désastre… Pourtant il l’affuble du nom d’ami. Nezzar l’espionnait… », écrit-il.

    Dans El Watan, les commentaires postés pour l’article de notre collègue Slim Sadki « Chadli sort de sa réserve » font tout aussi mouche. « Le mois de novembre, note un lecteur, restera encore celui de l’écriture de l’histoire de l’Algérie, que ce soit par le sang, l’encre ou aujourd’hui, à travers l’espace… cybernétique. » L’écriture de l’histoire. Elle doit revenir, d’après un lecteur de l’édito signé samedi par Ali Bahmane – « Histoire et règlement de comptes » –, « à toute personne détentrice de documents, acteurs ou témoins de faits historiques. Malheureusement en Algérie, nos gouvernants précédents et actuels ont peur de certaines vérités et font obstacle à toute initiative d’écriture de notre histoire ».

    L’histoire et la tribu

    « Si les règlements de comptes peuvent être le catalyseur de la divulgation de certains secrets ayant traits à notre histoire, je suis favorable à cette formule. » « Pourquoi Chadli est-il sorti de sa réserve en ce moment précis ? C’est une question qui vaut son pesant d’or en politique », fait observer un autre, pour qui « un ex-Président ne parle pas pour rien ». « Lorsqu’on cite Chadli, deux noms me viennent en tête : Ghozali et Hamrouche (probables candidats). Pour qui roule Chadli ? » Un commentateur plus « avisé » échafaude sa théorie du complot : « Que voyons- nous ? A quelques mois de l’élection présidentielle, l’actuel prince régnant sur El Mouradia change la Constitution pour pouvoir prolonger son règne.

    Au même moment et de manière quasi synchrone, des anciens du système (militaires, conseillers et maintenant un ancien Président) se disent en désaccord avec l’équipe actuelle et trouvent que la Constitution a été vulgairement malmenée ! Partant du principe que rien n’est le fruit du hasard (ceci étant plus vrai en politique), assistons-nous à la formation d’un front commun contre Bouteflika ? Un front qui prendrait ses racines à l’est du pays et qui projetterait de présenter un sérieux rival à une équipe dirigeante majoritairement de l’Ouest. » Quand on connaît, selon ce lecteur, « le poids des facteurs régionaux, claniques et tribaux, ce scénario est plausible. Les déclarations de Chadli ne contiennent-elles pas des relents de régionalisme ? Le fait de flatter le caractère chaoui et la rigueur morale de la tribu dont est originaire Zeroual ne contribue-t-il pas à cette orchestration ? » « L’histoire et la tribu sont convoquées ! », conclut-il.


    Par Mohand Aziri
    Les vérités que l'on aime le moins à entendre sont celles que l'on a le plus intérêt à connaître.

  • #2
    FA de plus en plus suivi

    « Que cache la sortie de Chadli ? » s’interroge la communauté du site algérien algerie-dz.com
    On parle de Alyrib et Numérik sur El-Watan
    Dernière modification par shadok, 03 décembre 2008, 11h11.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

    Commentaire


    • #3
      « Chadli ne révèle rien de nouveau, commente Alyrib. Pire, il se dédouane et s’innocente de ses crimes : dans l’affaire Chaâbani, Chadli devrait avoir honte !!! C’est lui qui servait de juge et qui l’a condamné à mort en le regardant droit dans les yeux. Aujourd’hui, il se dérobe en disant que c’est Ben Bella qui lui a dit de le condamner à mort. Eh bien il n’avait qu’à refuser. »

      Hé hé... je suis une star maintenant, khlass. Al watan m'a meme censuré un peu.

      Bonjour à toi en tout cas cher Mohand puisque tu nous lis, et merci d'avoir pris nos avis au sérieux. bon je dois y aller: j'ai une autre interview avec Time Magazine maintenant.

      ∑ (1/i²) = π²/6
      i=1

      Commentaire


      • #4
        Alryib

        Heureusement qu'il n'a pas lu que la société civile algérienne n'existait pas
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

        Commentaire


        • #5
          oui j'ai parlé de vous à el watan et après
          j'ai un peu censuré alryib car il critique trop et je voulais lui éviter la prison !!! lol
          la prochaine fois je vais parler de la guerre sur la toile entre zwina et jawzia !!!

          Commentaire


          • #6
            Carlos

            Surtout pas sinon On va encore dire que même entre nous on ne s'entend pas
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

            Commentaire


            • #7
              « L’histoire et la tribu sont convoquées ! »,
              enfin quelque chose de viable !
              tout le reste n'est que boulitik
              ps : sinor carlos pourquoi t'a chargé chaldi par internautes interposés au lieu de citer que:
              Chadli dénonce le viol de la constitution et de l'immoralité de son auteur
              aprés avoir juré la main sur le coran de ne pas le faire !!!!!!
              Dernière modification par ARROUBI, 03 décembre 2008, 12h04.

              Commentaire


              • #8
                sinor carlos pourquoi t'a chargé chaldi par internautes interposés au lieu de citer que:
                Citation:
                Chadli dénonce le viol de la constitution et de l'immoralité de son auteur ;aprés avoir juré la main sur le coran de ne pas le faire !!!!!!

                simplement parce que sa gène certains avant gardiste qui oublie que le murs de berlin s"est écroulé , et que carlos est en prison .
                dire que c'est grâce a chadli qu'un journal comme el watan peut exister aujourd'hui.
                "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

                Commentaire


                • #9
                  Zemfir

                  Effectivement El Watan ne cite que les passages à charge contre Chadli. Ainsi cela évitera que qui que ce soit puisse prendre au sérieux ses futures révélations.

                  « Chadli ne révèle rien de nouveau, commente Alyrib. Pire, il se dédouane et s’innocente de ses crimes : dans l’affaire Chaâbani, Chadli devrait avoir honte !!! C’est lui qui servait de juge et qui l’a condamné à mort en le regardant droit dans les yeux. Aujourd’hui, il se dérobe en disant que c’est Ben Bella qui lui a dit de le condamner à mort. Eh bien il n’avait qu’à refuser. »
                  Comme ça par exemple, si Chadli avait refusé d'obéir à un ordre, il ne serait certainement plus là pour nous raconter quoi que ce soit et n'aurait jamais été président. Le président de la cour martiale qui a annoncé la sentence n'était pas Chadli mais Zertal, Chadli n'était que membre de cette cour aux côtés d'Ahmed Bencherif, Abderrahmane Bensalem, Said Abid et Ahmed Draia. Quant à celui qui se serait conduit de manière ignoble vis à vis du colonel Chabani c'est Ahmed Bencherif qui a aussi participé à son arrestation.
                  Dernière modification par zwina, 03 décembre 2008, 14h21.
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                  Commentaire


                  • #10
                    je suis de l'avis de ceux qui pensent que chadli a le droit de s'exprimer en donnant sa version des faits pour la période ou il a été président ou bien les évènements liées à la révolution et post indépendance, car cela constituera une aubaine à nos historiens qui auront plus de données afin de pouvoir écrire notre histoire
                    donc il va falloir laisser de coté le bilan de chadli et éviter de lui dénier le droit de faire ses révélations sous le motif que son règne fut un échec total ou je ne sais quoi encore...

                    Commentaire


                    • #11
                      D'ailleurs Mohand Aziri dans El Watan le confirme c'est Ben bella pas Chadli le coupable :

                      De sa ville natale, El Tarf, l’ancien président de la République, Chadli Bendjedid, évoquait jeudi dernier le nom de ce révolutionnaire, disciple d’Ibn Badis, qui avait remplacé le colonel Si Haouès à la tête de la Wilaya VI, région pétrolifère et gazière, en 1958. Chadli Bendjedid faisait partie avec les colonels Bencherif (Gendarmerie), Saïd Abid, Bensalem Abderrahmane et Draïa Ahmed, du tribunal désigné par Ben Bella avec un magistrat civil (Zertal) pour rendre une seule sentence. Une sentence sans appel et immédiatement exécutoire contre Chaâbani. « Boumediène m’a informé que Ben Bella avait demandé de le condamner à la peine de mort », déclarait l’ancien Président. « Nous avons tout fait pour que le Président revienne sur sa décision. Saïd Abid s’est fait insulter comme un malpropre lorsqu’il y est retourné une seconde fois. Avant même que nous finissions de nous entendre, il y a eu des mouvements impressionnants de la gendarmerie. Nous avons compris l’acharnement et l’empressement pour le mettre à mort que par la nécessité de taire des révélations compromettantes », ajoutait-il. De la culpabilité du premier président de l’Algérie indépendante, Ahmed Ben Bella, dans l’exécution de Chaâbani, le commandant Amor Sakhri, un des plus fidèles collaborateurs du colonel Chaâbani, en est persuadé. Néanmoins, l’assassinat serait l’œuvre, selon lui, de la « troisième force », des transfuges de l’armée française qui ont forcé la main à Ben Bella et à Boumediène.

                      La main de Boumediène

                      Dans une interview accordée au journal Le Soir d’Algérie du 25 janvier 1993, Sakhri déclare : « Chaâbani était précisément contre ces éléments (DAF) qui n’ont rien à voir avec la Révolution et qui se sont empressés de prendre le pouvoir (…). Se sentant en position de force et avec la complicité des autres forces politiques opportunistes, ils (les éléments de cette troisième force) ont exercé une pression sur Ben Bella et Boumediène pour les convaincre de la nécessité de se débarrasser de Chaâbani. En 1962, Chaâbani, tout comme les autres cadres de la Wilaya VI, était benbelliste et j’ajouterai pour l’histoire qu’il l’était plus que nous autres. Profitant de cette situation, Boumediène avait mobilisé tous ses alliés militaires et politiques pour exercer une pression sur Ben Bella, à telle enseigne que ce dernier est arrivé jusqu’à douter de la loyauté de Chaâbani. Celui-ci était accusé de tentative de sécession. Une accusation grave et sans aucun fondement dans le seul but d’étiqueter Chaâbani pour justifier sa liquidation à l’égard de l’opinion publique. »

                      La déclaration du colonel Tahar Zbiri en 1990, colonel de la Wilaya I (les Aurès) conforte cette thèse : « Chaâbani, qui avait une vaste culture, refusait de voir des officiers de l’armée française à des postes de responsabilité autres que techniques. C’est l’une des raisons du différend qui l’opposa à Boumediène. En fait, Chaâbani, en prenant la parole au congrès du FLN en avril 1964, a déclaré qu’il fallait procéder au nettoyage de l’armée des éléments infiltrés connus pour leur appartenance à la France coloniale. » L’historien Gilbert Meynier disculpe Ben Bella et atteste, dans Histoire intérieure du FLN-1954-1962, que le colonel Chaâbani a été « arrêté, jugé et exécuté à la demande insistante de Boumediène, après que Ben Bella eut refusé sa grâce ». Le colonel Chaâbani, natif d’Oumache, un village de la région de Biskra, rejoindra après des études secondaires, l’institut Ben Badis à Constantine. Etudiant, il ne tarda pas à abandonner ses études pour rejoindre les rangs de l’ALN et devenir le compagnon et collaborateur du colonel Si El Haouès jusqu’à sa mort. Selon Gilbert Meynier, « il fut arrêté, jugé et exécuté à la demande insistante de Boumediène après que Ben Bella eut refusé sa grâce ». Fethi Dib, patron des moukhabarate (services de renseignement égyptiens), révèle dans ses Mémoires une tout autre version. Une version aux couleurs de coup d’Etat.

                      Le 20 août 1964, F. Dib a rencontré Ben Bella à Alger pour lui rendre compte des résultats de l’entretien qu’il avait eu avec Khider, dont la demande de grâce au profit des opposants emprisonnés. Ben Bella aurait dit à F. Dib : « Concernant les chefs emprisonnés, ils seront jugés par un tribunal et s’il sont condamnés à mort, ils seront exécutés car ils sont accusés d’avoir tenté un coup d’Etat dans lequel Khider lui-même est impliqué. » Dans un discours prononcé le 5 juillet 1964, Ben Bella avait qualifié le colonel Chaâbani « d’apprenti bachagha Bengana, de vice-roi des dunes et de réactionnaire ». Le colonel Bencherif accuse le colonel Chaâbani de « dissidence et de crimes de guerre ». Selon l’ex-patron de la Gendarmerie, ancien de l’armée française, Chaâbani était entré en dissidence dans la région de Bou Saâda jusqu’au cessez-le-feu. La Wilaya VI a été dissoute, d’après lui, juste après la mort de Si Haouès et rattachée à la Wilaya IV. Il accusera aussi Chaâbani d’avoir ordonné le massacre de 700 djounoud (soldats) messalistes à Charef (Djelfa).

                      Par Mohand Aziri
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                      Commentaire


                      • #12
                        car cela constituera une aubaine à nos historiens qui auront plus de données afin de pouvoir écrire notre histoire
                        je suppose que tu la juste dit pour le dire
                        Monsieur le président c’est avec cœur lourd que je m’adresse a vous ses quelque phrase d’un condamné qui trancherons la soif de certains individus opprimée

                        Commentaire


                        • #13
                          Citation:
                          car cela constituera une aubaine à nos historiens qui auront plus de données afin de pouvoir écrire notre histoire
                          je suppose que tu la juste dit pour le dire
                          oui t'as raison, j'ai pas été très clair en oubliant d'ajouter que les historiens ne vont pas se baser uniquement sur les propos de chadli, mais vont s'en servir comme un élément de recherche en y incluant d'autres déclarations d'autres personnalités bien sûr !!!
                          donc c'est vrai que ce que vient de déclarer chadli n'est pas totalement vrai mais aussi pas totalement faux...
                          Dernière modification par carlos, 03 décembre 2008, 14h48.

                          Commentaire


                          • #14
                            Tout ce qui c est passer dans notre pays depuis 1962 aucune personne du pouvoir na était honnête de dire la vérité ou de prendre son courage en main pour reconnaitre les erreurs commise , le premier a crée la zizanie entre les région, le deuxième il a c***** sur le peuple et sa culture , le troisième était un lèche botte de mitterant et a essayer de vendre le pays au assassins , et le dernier qui et entourer d un lèche ....... et d un batiste que le peuple na rien compris du programme actuel ni celui de l avenir du pays, se trio s amuse a crée des lois pour sanctionner des jeunes haraga au lieu de leur trouver une solution, il s amuser a fermer les bars cest comme si que les bars et une priorité pour résoudre les problème du pays. Dieu du ciel !!!!!!!

                            Commentaire


                            • #15
                              En deux mots les gars, le fait que Chadli le résponsable de tout le malheure de l'Algerie, et Ali Belhaj sans rebtrer dans les détails soient encore en vie, prouve qu'il n'Ya pas l'ombre d'un seule homme en Algerie wa salam alikoum .
                              Faute de grives , nous mangeons des Merles

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X