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Selon M. Mohamed Meziane : Moins de 200 cadres ont quitté Sonatrach

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  • Selon M. Mohamed Meziane : Moins de 200 cadres ont quitté Sonatrach

    Le départ des cadres de Sonatrach vers des firmes concurrentes étrangères «n’a eu aucun impact sur la compagnie nationale dont les performances s’améliorent de plus en plus aussi bien au niveau national qu’international», a affirmé le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, à l’occasion de la 5e Conférence de formation du secteur qui s’est ouverte hier à Alger.

    M. Khelil a tenu à minimiser l’impact de ce phénomène en affirmant qu’il y a «très peu de personnes qui sont parties et il y en a même qui reviennent». Un aveu appuyé par le P-DG de Sonatrach, M. Mohamed Meziane, selon lequel «moins de 200 cadres ont quitté la compagnie depuis 2005» parmi lesquels «des retraités qui sont partis rejoindre des firmes étrangères». Parallèlement aux départs, Sonatrach a formé et recruté du personnel et, selon le ministre, «la crise financière fait que beaucoup de cadres rentrent au pays». «Sonatrach aura besoin d’eux notamment dans le cadre de la création de sa future banque», a-t-il dit.

    Le ministre a soutenu que de toute manière «il y a toujours eu des mouvements du personnel vers l’étranger bien avant l’année 2000 et ce n’est pas nécessairement une chose négative car l’entreprise a besoin de se rajeunir». Elle doit cependant, «veiller à ce que la formation permette aux jeunes arrivants de s’adapter et de s’améliorer».

    En matière de formation justement, la compagnie nationale consacre annuellement un montant de près de 40 millions de dollars (3 milliards de dinars), selon M. Meziane, soit plus de 6 % de sa masse salariale. L’autre grande compagnie du secteur, Sonelgaz, y consacre quant à elle plus de 11 % de sa masse salariale et plus de 1 % de son chiffre d’affaires, soit 1,3 milliard de dinars, a fait savoir le P-DG du groupe M. Noureddine Bouterfa.

    Le ministre de l’Energie a indiqué que, globalement, les budgets consacrés annuellement à la formation dans les grandes entreprises du secteur avoisinent 8 à 9 % de leur masse salariale «ce qui n’est pas négligeable». Un effort plus soutenu est cependant nécessaire au vu des perspectives futures du secteur afin que le programme de formation soit «adapté aux défis à venir», a-t-il estimé. Dans ce cadre, la décision du pays de se tourner vers les énergies renouvelables et de développer l’utilisation pacifique du nucléaire pose un sérieux problème en terme de disponibilité de l’expertise et de la compétence locale à même d’accompagner ce développement. M. Khelil, a affirmé que «dans 30, 40 ou 50 ans, la place de l’énergie renouvelable sera plus importante. Il en est de même pour l’énergie nucléaire dont le rôle sera prépondérant dans 20 ou 30 ans. Il faudra mettre en place des instituts pour former des experts nationaux dans ces domaines et d’autres, comme le dessalement, et il faudra s’y préparer dès maintenant. Le ministre a ajouté que d’ores et déjà des projets de mise en place d’un institut algérien des énergies renouvelables et d’un autre de génie nucléaire sont lancés.

    Le Jeune Indépendant

  • #2
    Qui bénéficié des formations?

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