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China Investment Corp (CIC), le fonds souverain chinois, indique ne pas être tenté par des placements dans les sociétés financières étrangères et émet des doutes sur le système américain.
"Il change chaque semaine. Comment pourrais-je être confiant?", a déclaré Lou Jiwei, président de CIC, a propos des efforts du gouvernement américain de sauvetage du système bancaire.
"Nous n'avons plus le courage d'investir dans les sociétés financières (à l'étranger) parce ce que nous ne savons pas dans quels problèmes nous nous mettons", a-t-il ajouté.
Il a précisé que le fonds poursuivait ses investissements à l'étranger et envisageait de se diversifier sur les marchés émergents.
CIC encourt des pertes importantes sur ses participations dans le groupe de capital-investissement américain Blackstone Group et dans la banque d'affaires Morgan Stanley.
Lou Jiwei a tenu ces propos lors d'un événement à Hong Kong alors que le secrétaire américain au Trésor Henry Paulson s'apprête à rencontrer les dirigeants chinois à Pékin pour une cinquième rencontre dans le cadre du "dialogue économique stratégique" entre les deux puissances lancé en 2006.
Lou a souligné que le monde ne devait pas se tourner vers la Chine pour résoudre la crise financière.
"La Chine, en tant que pays indépendant, n'a pas vocation à diriger le reste du monde", a-t-il dit.
CIC avait acquis à l'origine une participation dans Blackstone pour trois milliards de dollars juste avant que la société n'entre en Bourse en juin 2007. Il a accru cette participation en 2008. Blackstone a fini mardi à 5,34 dollars.
Fin 2007, CIC a misé cinq milliards de dollars pour une participation de près de 10% dans Morgan Stanley. La valeur valait à l'époque environ 50 dollars. Elle vaut aujourd'hui 12 dollars.
CIC a aussi investi dans Visa et dans China Railway Group.
Par Michael Flaherty et Clare Jim, version française Danielle Rouquié
Sources : Reuters.
"Il change chaque semaine. Comment pourrais-je être confiant?", a déclaré Lou Jiwei, président de CIC, a propos des efforts du gouvernement américain de sauvetage du système bancaire.
"Nous n'avons plus le courage d'investir dans les sociétés financières (à l'étranger) parce ce que nous ne savons pas dans quels problèmes nous nous mettons", a-t-il ajouté.
Il a précisé que le fonds poursuivait ses investissements à l'étranger et envisageait de se diversifier sur les marchés émergents.
CIC encourt des pertes importantes sur ses participations dans le groupe de capital-investissement américain Blackstone Group et dans la banque d'affaires Morgan Stanley.
Lou Jiwei a tenu ces propos lors d'un événement à Hong Kong alors que le secrétaire américain au Trésor Henry Paulson s'apprête à rencontrer les dirigeants chinois à Pékin pour une cinquième rencontre dans le cadre du "dialogue économique stratégique" entre les deux puissances lancé en 2006.
Lou a souligné que le monde ne devait pas se tourner vers la Chine pour résoudre la crise financière.
"La Chine, en tant que pays indépendant, n'a pas vocation à diriger le reste du monde", a-t-il dit.
CIC avait acquis à l'origine une participation dans Blackstone pour trois milliards de dollars juste avant que la société n'entre en Bourse en juin 2007. Il a accru cette participation en 2008. Blackstone a fini mardi à 5,34 dollars.
Fin 2007, CIC a misé cinq milliards de dollars pour une participation de près de 10% dans Morgan Stanley. La valeur valait à l'époque environ 50 dollars. Elle vaut aujourd'hui 12 dollars.
CIC a aussi investi dans Visa et dans China Railway Group.
Par Michael Flaherty et Clare Jim, version française Danielle Rouquié
Sources : Reuters.