enfin l'Instance centrale pour la prévention de la corruption

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Le président de l'Instance centrale pour la prévention de la corruption indique que le rôle de l'instance"va au delà de la consultation"Rabat, 03/12/08 - Le Président de l'Instance centrale pour la prévention de la corruption, M. Abdesselam Aboudrar a souligné que le rôle de l'Instance "va au delà de la consultation", précisant qu'elle "peut proposer des lois en matière de lutte contre la corruption et présenter des propositions pour améliorer l'arsenal juridique et assurer l'effectivité des textes de loi déjà adoptés"."Une commission interne verra le jour au sein de l'Instance et se chargera de recevoir des plaintes et des doléances et lancer des enquêtes pour s'assurer de leur véracité. S'il s'avère qu'il s'agit bel et bien d'une violation de la loi, nous pouvons demander la saisine de la justice", a-t-il ajouté dans un entretien publié, mercredi, par le quotidien +Aujourd'hui le Maroc+.M. Aboudrar a, également, fait savoir que le plan d'action de l'Instance centrale pour la prévention de la corruption sera mené sous l'égide d'un système national qui inclut à la fois des réformes transversales et sectorielles engageant plusieurs intervenants, notamment le gouvernement, la société civile et la presse, précisant que l'Instance "aura la tâche de réaliser des études sur la corruption au Maroc, actualiser la base des données sur ce phénomène et de définir des stratégies de communication et des campagnes de sensibilisation"."Nous comptons en premier lieu adopter le processus Gap Analysis, ou l'analyse des écarts, pour voir quels sont nos points forts et nos points faibles afin de cibler nos efforts. Si d'autres pays ont réussi dans l'épreuve, je ne vois pas pourquoi le Maroc ne s'en sorte pas. Nous avons la volonté et l'ambition de réussir dans notre mission", a-t-il ajouté.