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Il est primordial pour le devenir de notre économie de préparer la relève de nos cadres, sachant que dans une compagnie aussi importante que Sonatrach à titre d’exemple, 70% d’entre eux sont en fin de carrière. Le seul moyen d’atteindre cet objectif est la formation, un aspect que nos entreprises commencent à prendre au sérieux.
La formation continue des cadres constitue, donc, une option inévitable dans laquelle doivent investir les opérateurs économiques afin d’être au diapason des défis du développement durable. Dans notre pays, les grandes compagnies commencent à s’intéresser à cet important segment, dans une prise de conscience qui ne sera que profitable à moyen et à long termes. La formation est en effet le seul moyen de rentabiliser au mieux nos ressources humaines mais aussi d’assurer la relève.
Ce dernier point est d’une importance capitale pour le devenir de nos entreprises et par là même de notre économie, sachant que beaucoup de nos cadres à des postes clés sont retraitables et sachant aussi que le niveau de formation dans nos universités connaît un déclin de plus en plus prononcé, le constat ayant été fait que l’université est en déphasage total avec les besoins du marché et avec les nécessités exigées par les nouvelles technologies. C’est dans cette optique que le secteur national de l'énergie et des mines a procédé, hier mardi, à l'évaluation de ses programmes de formation dans le cadre de la cinquième conférence de formation de ce secteur névralgique. Intervenant en marge de cette rencontre, le directeur de l'Institut de développement des ressources humaines d'Oran (Idrh), Mohamed Bahloul, a estimé que ce secteur a de «grands besoins» en matière de formation pour permettre notamment aux travailleurs de maîtriser davantage les nouvelles technologies utilisées dans le monde de l'énergie.
Il a aussi relevé l'importance de former la relève des cadres et personnels proches de la retraite exerçant dans les entreprises nationales concernées en citant, à titre d'exemple, la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach dont 70% des cadres sont en fin de carrière. Rappelant qu'entre 8% et 9% de la masse salariale des entreprises nationales exerçant dans le secteur sont consacrés annuellement à la formation, le même responsable a recommandé à ces entreprises d'élaborer des stratégies «fortes» à même de retenir leurs cadres et compétences en les motivant notamment par la formation qui demeure «un outil important dans leur mobilisation et adhésion aux projets de l'entreprise». Pour sa part, le P-DG de la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach, Mohamed Meziane, a indiqué que cette dernière consacre chaque année près de 40 millions de dollars aux programmes de formation, soit plus de 6% de sa masse salariale.
Pour Sonelgaz, c’est, selon le P-DG du groupe Noureddine Bouterfa, une enveloppe de1,3 milliard de dinars qui est allouée annuellement pour la formation, soit 11% de sa masse salariale. Abordant la formation dans les entreprises de tous les secteurs en général, les participants ont considéré qu'un changement de mentalité était essentiel. «Il faut arrêter de percevoir le budget affecté à la formation sous le seul angle de la dépense», ont-ils appelé.
- Infosoir
La formation continue des cadres constitue, donc, une option inévitable dans laquelle doivent investir les opérateurs économiques afin d’être au diapason des défis du développement durable. Dans notre pays, les grandes compagnies commencent à s’intéresser à cet important segment, dans une prise de conscience qui ne sera que profitable à moyen et à long termes. La formation est en effet le seul moyen de rentabiliser au mieux nos ressources humaines mais aussi d’assurer la relève.
Ce dernier point est d’une importance capitale pour le devenir de nos entreprises et par là même de notre économie, sachant que beaucoup de nos cadres à des postes clés sont retraitables et sachant aussi que le niveau de formation dans nos universités connaît un déclin de plus en plus prononcé, le constat ayant été fait que l’université est en déphasage total avec les besoins du marché et avec les nécessités exigées par les nouvelles technologies. C’est dans cette optique que le secteur national de l'énergie et des mines a procédé, hier mardi, à l'évaluation de ses programmes de formation dans le cadre de la cinquième conférence de formation de ce secteur névralgique. Intervenant en marge de cette rencontre, le directeur de l'Institut de développement des ressources humaines d'Oran (Idrh), Mohamed Bahloul, a estimé que ce secteur a de «grands besoins» en matière de formation pour permettre notamment aux travailleurs de maîtriser davantage les nouvelles technologies utilisées dans le monde de l'énergie.
Il a aussi relevé l'importance de former la relève des cadres et personnels proches de la retraite exerçant dans les entreprises nationales concernées en citant, à titre d'exemple, la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach dont 70% des cadres sont en fin de carrière. Rappelant qu'entre 8% et 9% de la masse salariale des entreprises nationales exerçant dans le secteur sont consacrés annuellement à la formation, le même responsable a recommandé à ces entreprises d'élaborer des stratégies «fortes» à même de retenir leurs cadres et compétences en les motivant notamment par la formation qui demeure «un outil important dans leur mobilisation et adhésion aux projets de l'entreprise». Pour sa part, le P-DG de la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach, Mohamed Meziane, a indiqué que cette dernière consacre chaque année près de 40 millions de dollars aux programmes de formation, soit plus de 6% de sa masse salariale.
Pour Sonelgaz, c’est, selon le P-DG du groupe Noureddine Bouterfa, une enveloppe de1,3 milliard de dinars qui est allouée annuellement pour la formation, soit 11% de sa masse salariale. Abordant la formation dans les entreprises de tous les secteurs en général, les participants ont considéré qu'un changement de mentalité était essentiel. «Il faut arrêter de percevoir le budget affecté à la formation sous le seul angle de la dépense», ont-ils appelé.
- Infosoir
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