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Une fois encore, l'Algérie a dénoncé l'hypocrisie des pays occidentaux producteurs de haute technologie et de produits chimiques sur les restrictions imposées aux pays en développement quant à l'accès à la technologie. Et particulièrement celle liée aux activités de production chimique à haute valeur technologique. A la 13ème Conférence des Etats parties à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques organisée depuis mardi à La Haye, Alger s'est élevé contre les entraves que subissent les Etats en développement, à l'occasion de transactions de produits chimiques et d'équipements destinés à l'industrie chimique.
«L'Algérie n'a eu de cesse de dénoncer les entraves que subissent les Etats en développement dans le cadre de leur développement économique et technologique», à l'occasion également de la communication d'informations scientifiques et technologiques, a souligné M. Benchaâ Dani, ambassadeur d'Algérie aux Pays-Bas, et représentant permanent auprès de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OAIC), dans son intervention lors de cette conférence.
Ce «deux poids, deux mesures» adoptés par les puissances industrielles à l'égard des pays en développement, alors même que certains pays du Sud luttent seuls contre le terrorisme et la menace de la propagation des armes chimiques, met en fait à nu les véritables desseins des pays industrialisés: ne jamais permettre aux pays en développement l'accès à la haute technologie et leur indépendance en matière de production de produits chimiques pour le développement de leur industrie.
Le chef de la délégation algérienne à cette conférence a ajouté que l'Algérie «en appelle à une mise en oeuvre intégrale de la Convention (sur l'interdiction des armes chimiques) de manière à ce qu'aucune restriction injustifiée ne soit imposée aux activités qui ne sont pas incompatibles». «L'Algérie reste convaincue qu'une mise en oeuvre pleine et efficiente de ce pilier de la convention participe assurément au renforcement de la sécurité internationale».
D'autant que l'Algérie a toujours été au devant des objectifs de lutte contre le terrorisme, sous toutes ses formes, et a même mené seule la bataille contre ce type de menace internationale qui, dans beaucoup de régions du monde, est devenue un danger permanent.
L'Algérie a dénoncé les entraves pour l'accès à la haute technologie en matière de production de produits chimiques alors que des représentants de puissances militaires, et même de l'Otan, participent régulièrement à des séminaires organisés en Algérie sur la menace des armes chimiques. D'autant que pour l'Algérie la mise en oeuvre des mesures de lutte contre la prolifération des armes chimiques dans le monde revêt toujours son caractère prioritaire. En fait, le courroux de l'Algérie s'explique par le fait que les pays occidentaux ne sont pas sincères dans leur démarche en matière de lutte contre les armes chimiques, et plus globalement contre le terrorisme. Car au moment où ils soutiennent la lutte contre le terrorisme dans le monde et les pays du Sud, ils gardent toujours cette méfiance maladive envers ces pays en leur refusant l'accès tant aux produits chimiques qu'à la haute technologie, craignant que des groupes terroristes ne s'en emparent pour en faire des armes chimiques. En outre, le marché international des produits chimiques, détenu par les grands groupes industriels européens et américains, est une manne financière pour les lobbies de l'arsenal militaro-industriel, autant au sein de l'Otan qu'au sein des pays membres.
Les pays du Sud doivent encore attendre pour avoir accès à ce type de technologie pour soutenir leur développement. L'hypocrisie des pays industrialisés n'aura pas de limites.
- Le Quotidien d’Oran
«L'Algérie n'a eu de cesse de dénoncer les entraves que subissent les Etats en développement dans le cadre de leur développement économique et technologique», à l'occasion également de la communication d'informations scientifiques et technologiques, a souligné M. Benchaâ Dani, ambassadeur d'Algérie aux Pays-Bas, et représentant permanent auprès de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OAIC), dans son intervention lors de cette conférence.
Ce «deux poids, deux mesures» adoptés par les puissances industrielles à l'égard des pays en développement, alors même que certains pays du Sud luttent seuls contre le terrorisme et la menace de la propagation des armes chimiques, met en fait à nu les véritables desseins des pays industrialisés: ne jamais permettre aux pays en développement l'accès à la haute technologie et leur indépendance en matière de production de produits chimiques pour le développement de leur industrie.
Le chef de la délégation algérienne à cette conférence a ajouté que l'Algérie «en appelle à une mise en oeuvre intégrale de la Convention (sur l'interdiction des armes chimiques) de manière à ce qu'aucune restriction injustifiée ne soit imposée aux activités qui ne sont pas incompatibles». «L'Algérie reste convaincue qu'une mise en oeuvre pleine et efficiente de ce pilier de la convention participe assurément au renforcement de la sécurité internationale».
D'autant que l'Algérie a toujours été au devant des objectifs de lutte contre le terrorisme, sous toutes ses formes, et a même mené seule la bataille contre ce type de menace internationale qui, dans beaucoup de régions du monde, est devenue un danger permanent.
L'Algérie a dénoncé les entraves pour l'accès à la haute technologie en matière de production de produits chimiques alors que des représentants de puissances militaires, et même de l'Otan, participent régulièrement à des séminaires organisés en Algérie sur la menace des armes chimiques. D'autant que pour l'Algérie la mise en oeuvre des mesures de lutte contre la prolifération des armes chimiques dans le monde revêt toujours son caractère prioritaire. En fait, le courroux de l'Algérie s'explique par le fait que les pays occidentaux ne sont pas sincères dans leur démarche en matière de lutte contre les armes chimiques, et plus globalement contre le terrorisme. Car au moment où ils soutiennent la lutte contre le terrorisme dans le monde et les pays du Sud, ils gardent toujours cette méfiance maladive envers ces pays en leur refusant l'accès tant aux produits chimiques qu'à la haute technologie, craignant que des groupes terroristes ne s'en emparent pour en faire des armes chimiques. En outre, le marché international des produits chimiques, détenu par les grands groupes industriels européens et américains, est une manne financière pour les lobbies de l'arsenal militaro-industriel, autant au sein de l'Otan qu'au sein des pays membres.
Les pays du Sud doivent encore attendre pour avoir accès à ce type de technologie pour soutenir leur développement. L'hypocrisie des pays industrialisés n'aura pas de limites.
- Le Quotidien d’Oran
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