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D’importantes baisses de la production pétrolière sont attendues pour 2009

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  • D’importantes baisses de la production pétrolière sont attendues pour 2009

    Selon le Ministre de l'energie...

    La production pétrolière va baisser, durant le premier semestre de 2009, d’environ 200 000 barils par rapport au dernier trimestre de 2008, a déclaré hier le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, en marge de la 5e session de la conférence-formation de son secteur qui se déroule à l’hôtel Hilton d’Alger.

    Lyès Menacer - Alger (Le Soir) - Cette réduction risque d’atteindre les 1,5 million de barils durant le second trimestre de 2009, à comparer avec 2008, en raison de la crise financière mondiale qui a provoqué une baisse de la demande en hydrocarbures à travers la planète. «La demande baisse d’une manière importante. L’année 2009 risque ainsi d’être pire que 2008.

    Les niveaux moyens du stock étaient de 56 jours à raison de 86 millions de barils par jour. Aujourd’hui, nous avons atteint un niveau de stock de 52 jours. Cette différence de quatre jours ne peut pas être rattrapée facilement», indique-t-il. Le ministre s’est toutefois refusé de parler de ce que sera la décision des membres de l’Opep lors de la réunion extraordinaire qui se tiendra le 17 décembre prochain à Oran. «On sait tous que le marché réagit d’une manière psychologique plus que réelle.

    Donc, ce que je peux dire pour le moment, c’est que cette réunion va œuvrer à rétablir l’équilibre et la stabilité de marché. En attendant cette réunion, nous essayons de suivre de près l’évolution de la situation concernant la crise financière mondiale», ajoute-t-il, insistant sur l’importance de cette rencontre. M. Khelil écarte, néanmoins, toute éventualité d’augmentation de la production des pays non membres de l’Opep, à l’exemple de la Russie ou du Mexique et de la Norvège.

    Parce qu’«une telle décision va entraîner une véritable chute des prix du baril qui fera plus de mal à ces pays qu’aux petits producteurs comme l’Algérie ou le Koweït». Autrement dit, la logique du marché et la gravité de la crise financière mondiale obligent, de fait, les pays non membres de l’organisation que préside actuellement Chakib Khelil à réduire leur production pour éviter une nouvelle dégringolade des prix du baril.

    Ce dernier, qui a dépassé la barre des 150 dollars, est tombé d’une façon vertigineuse au-dessous de 50 dollars en l’espace de quelques semaines. Le ministre de l’Energie a rappelé qu’il ne voit aucun inconvénient à ce que ces pays intègrent l’Opep puisqu’ils ont le même objectif : celui de stabiliser le marché pétrolier. Par ailleurs, le ministre de l’Energie et des Mines a affirmé qu’il y a plus de revenants que de départs des cadres de la Sonatrach, notamment avec le déclenchement de la crise financière.

    Le renforcement du volet formation au sein des entreprises nationale relevant de son secteur va permettre davantage, estime Khelil, aux jeunes cadres algériens de s’adapter à l’environnement du travail et se stabiliser. Avec l’internationalisation des activités de Sonatrach et l’instauration de la culture de la formation, cette entreprise va pouvoir freiner le départ de ses cadres qui est une chose normale que vivent toutes les grandes sociétés dans le monde, assure-t-il.

    A ce propos, le ministre affirme, dans son discours d’ouverture de la 5e conférence-formation du secteur de l’énergie et des mines, que les budgets consacrés par la Sonelgaz, Sonatrach et la branche des mines avoisinent les 8 et 9% de leur masse salariale, ce qui n’est pas négligeable. Cette cinquième session est l’occasion d’évaluer le travail qui a été fait depuis 2000 en matière de formation des employés du secteur.

    ÉNERGIES RENOUVELABLES ET NUCLÉAIRE
    Projet de lancement de deux instituts spécialisés
    Un institut algérien des énergies renouvelables sera lancé prochainement au niveau du ministère de l’Energie et des Mines, a déclaré hier le ministre en charge du secteur, M. Chakib Khelil. «Un projet de mise en place de cet institut a été lancé au niveau de notre département ministériel pour accompagner la politique du secteur en matière de développement des energies renouvelables», a affirmé M. Khelil. Un autre projet de lancement d’un institut de génie nucléaire a été aussi lancé «pour accompagner la politique du secteur en matière d’énergie nucléaire», a ajouté ministre qui estime qu’il faut préparer dès maintenant la période de l’après-pétrole, en trouvant d’autres sources d’énergies pour l’Algérie.


    - Le soir d’Algerie
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