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Le tribunal antiterroriste de Salé, près de Rabat, a condamné jeudi à 10 ans de prison ferme Hicham Ahmidan, accusé d'implication dans les attentats de Madrid en mars 2004, a-t-on appris de source judiciaire.
Son avocat a annoncé qu'il allait faire appel.
Le procureur avait requis une peine de 20 ans de prison, estimant que les faits prouvaient l'appartenance de Hicham Ahmidan à un groupe terroriste ainsi que son rôle dans la fourniture de matériel ayant servi dans ces attentats.
Des traces ADN de Hicham Ahmidan ont été découvertes dans l'habitation qui servait de repaire aux membres du groupe, en plus de "ses empreintes digitales sur deux véhicules utilisés par les terroristes", avait ajouté le procureur.
"L'accusé a présenté une aide logistique au groupe qui a exécuté ces attentats", avait-il affirmé.
L'avocat de Hicham Ahmidan, Me Ali Ammar, avait réclamé l'acquittement de son client pour "absence de preuves", précisant qu'il avait été arrêté au Maroc le 6 mars 2004 alors que les attentats de Madrid avaient eu lieu le 11 mars.
Hicham Ahmidan purge actuellement une peine de 5 ans de prison ferme à la prison de Salé pour trafic de drogue.
Le procès d'un autre Marocain, Abdelilah Ahriz, également soupçonné d'implication dans les attentats de Madrid, a été reporté au 18 décembre par le même tribunal à la demande de son avocat, a-t-on ajouté de même source.
Abdelilah Ahriz, âgé de 29 ans et originaire de Kénitra (à environ 40 km au nord de Rabat), est notamment poursuivi pour "constitution de bande criminelle dans le but de commettre un acte terroriste, complicité dans la destruction de moyens de transport et voies publiques à l'aide d'explosifs".
Son avocat, Me Abdellatif Nouari, a demandé le report du procès pour "s'entretenir avec (son) client et préparer une stratégie de défense".
Le juge espagnol Juan Del Olmo, chargé de l'instruction dans l'affaire des attentats de Madrid, avait auditionné Abdelilah Ahriz à Salé en décembre 2007 dans le cadre d'une commission rogatoire internationale.
En février 2008, à partir de prélèvements au Maroc, la police scientifique espagnole avait conclu que l'ADN d'Abdelilah Ahriz était identique à des empreintes génétiques retrouvées sur deux lieux différents en Espagne fortement liés aux attentats de Madrid.
Le prévenu, après avoir été acquitté en appel en mai 2007 au Maroc d'une peine de trois ans de prison, a été arrêté fin janvier 2008 et placé en garde à vue pour son implication présumée dans ces attentats.
AFP
Son avocat a annoncé qu'il allait faire appel.
Le procureur avait requis une peine de 20 ans de prison, estimant que les faits prouvaient l'appartenance de Hicham Ahmidan à un groupe terroriste ainsi que son rôle dans la fourniture de matériel ayant servi dans ces attentats.
Des traces ADN de Hicham Ahmidan ont été découvertes dans l'habitation qui servait de repaire aux membres du groupe, en plus de "ses empreintes digitales sur deux véhicules utilisés par les terroristes", avait ajouté le procureur.
"L'accusé a présenté une aide logistique au groupe qui a exécuté ces attentats", avait-il affirmé.
L'avocat de Hicham Ahmidan, Me Ali Ammar, avait réclamé l'acquittement de son client pour "absence de preuves", précisant qu'il avait été arrêté au Maroc le 6 mars 2004 alors que les attentats de Madrid avaient eu lieu le 11 mars.
Hicham Ahmidan purge actuellement une peine de 5 ans de prison ferme à la prison de Salé pour trafic de drogue.
Le procès d'un autre Marocain, Abdelilah Ahriz, également soupçonné d'implication dans les attentats de Madrid, a été reporté au 18 décembre par le même tribunal à la demande de son avocat, a-t-on ajouté de même source.
Abdelilah Ahriz, âgé de 29 ans et originaire de Kénitra (à environ 40 km au nord de Rabat), est notamment poursuivi pour "constitution de bande criminelle dans le but de commettre un acte terroriste, complicité dans la destruction de moyens de transport et voies publiques à l'aide d'explosifs".
Son avocat, Me Abdellatif Nouari, a demandé le report du procès pour "s'entretenir avec (son) client et préparer une stratégie de défense".
Le juge espagnol Juan Del Olmo, chargé de l'instruction dans l'affaire des attentats de Madrid, avait auditionné Abdelilah Ahriz à Salé en décembre 2007 dans le cadre d'une commission rogatoire internationale.
En février 2008, à partir de prélèvements au Maroc, la police scientifique espagnole avait conclu que l'ADN d'Abdelilah Ahriz était identique à des empreintes génétiques retrouvées sur deux lieux différents en Espagne fortement liés aux attentats de Madrid.
Le prévenu, après avoir été acquitté en appel en mai 2007 au Maroc d'une peine de trois ans de prison, a été arrêté fin janvier 2008 et placé en garde à vue pour son implication présumée dans ces attentats.
AFP
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