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Dire que les Arabes boycottent les rencontres tenues en Israël, relève de la pure fiction. Juste des laïus destinés exclusivement à la consommation médiatique interne. Du 24 au 26 novembre, la Division diplomatique de l’OTAN a co-organisé avec l’Institut des études de sécurité de Tel-Aviv (INSS) un séminaire sur « le dialogue et la coopération régional au Moyen Orient ».
La rencontre s’inscrit en effet dans l’agenda du programme Dialogue méditerranéen, appelé également OTAN+7, lancé en 1994 et ayant reçu l’adhésion, dés sa première année, outre l’organisation atlantique du Maroc, Egypte, Tunisie, Mauritanie et Israel. En 1995, la Jordanie s’est jointe à cette initiative. En 2000, l’Algérie a rattrapé le peloton en marche depuis six ans.
st1\:*{behavior:url(#ieooui) } Le séminaire a connu la participation d’experts internationaux, notamment du Maghreb. Un coup d’œil sur le programme de cette rencontre révèle les noms suivants : du Maroc, Fouad Ammor du Groupement d'Etudes et de Recherches sur la Méditerranée (GERM) et de la Tunisie, Ahmed Driss du Centre des Etudes Méditerranéennes et Internationales (CEMI). Les deux Maghrébins ont participé lors de la session qui avait pour thème : « les attentes des pays de l’ouest de la Méditerranée du Dialogue méditerranéen ».
Certains pourraient rétorquer que ce séminaire était réservé à la société civile et du coup la responsabilité des Etats n’y est pas engagée. Seulement le timing guère fortuit de cette rencontre, du 24 au 26 novembre, à une semaine de la réunion, les 2 et 3 décembre à Bruxelles, des ministres des Affaires étrangères de l’initiative Dialogue méditerranéen (OTAN et Maroc, Egypte, Tunisie, Mauritanie, Israël, Jordanie et Algérie) remet visiblement les pendules de certains à l’heure ou les incite tout simplement à publier à loisir des communiquer condamnant et dénonçant vigourousement la présence de Maghrébins à ce séminaire. Un air de déjà vu.
Par ailleurs, ce n’est pas la première fois que des Marocains participent à une réunion en Israël. Prétendre le contraire relève du mensonge. Mai dernier, une douzaine d’ingénieurs marocains d’une filiale de la CDG (public) ont effectué un stage de formation, non pas à Tel-Aviv mais à Jérusalem.
Mohamed Jaabouk
La rencontre s’inscrit en effet dans l’agenda du programme Dialogue méditerranéen, appelé également OTAN+7, lancé en 1994 et ayant reçu l’adhésion, dés sa première année, outre l’organisation atlantique du Maroc, Egypte, Tunisie, Mauritanie et Israel. En 1995, la Jordanie s’est jointe à cette initiative. En 2000, l’Algérie a rattrapé le peloton en marche depuis six ans.
st1\:*{behavior:url(#ieooui) } Le séminaire a connu la participation d’experts internationaux, notamment du Maghreb. Un coup d’œil sur le programme de cette rencontre révèle les noms suivants : du Maroc, Fouad Ammor du Groupement d'Etudes et de Recherches sur la Méditerranée (GERM) et de la Tunisie, Ahmed Driss du Centre des Etudes Méditerranéennes et Internationales (CEMI). Les deux Maghrébins ont participé lors de la session qui avait pour thème : « les attentes des pays de l’ouest de la Méditerranée du Dialogue méditerranéen ».
Certains pourraient rétorquer que ce séminaire était réservé à la société civile et du coup la responsabilité des Etats n’y est pas engagée. Seulement le timing guère fortuit de cette rencontre, du 24 au 26 novembre, à une semaine de la réunion, les 2 et 3 décembre à Bruxelles, des ministres des Affaires étrangères de l’initiative Dialogue méditerranéen (OTAN et Maroc, Egypte, Tunisie, Mauritanie, Israël, Jordanie et Algérie) remet visiblement les pendules de certains à l’heure ou les incite tout simplement à publier à loisir des communiquer condamnant et dénonçant vigourousement la présence de Maghrébins à ce séminaire. Un air de déjà vu.
Par ailleurs, ce n’est pas la première fois que des Marocains participent à une réunion en Israël. Prétendre le contraire relève du mensonge. Mai dernier, une douzaine d’ingénieurs marocains d’une filiale de la CDG (public) ont effectué un stage de formation, non pas à Tel-Aviv mais à Jérusalem.
Mohamed Jaabouk