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05/12/2008 LONDRES (Reuters) -
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a révisé en baisse vendredi sa prévision de la croissance de la demande mondiale de pétrole pour les cinq années à venir, dernière révision de ce type face au ralentissement général de l'économie.
L'AIE réduit sa prévision de la demande de pétrole en 2009 à la Une
L'AIE, qui conseille 28 pays industrialisés sur les questions énergétiques, table désormais sur une croissance de 220.000 barils par jour (bpj) de la demande pétrolière mondiale en 2009, alors qu'elle prévoyait dans son rapport précédent du 13 novembre une hausse de 350.000 bpj.
L'AIE s'attend également à ce que les nouveaux investissements dans les raffineries de pétrole augmentent la capacité de production du brut à un rythme plus rapide que la croissance de la demande au cours des cinq prochaines années, une tendance qui réduirait toutes les tensions sur l'offre.
"Les investissements dans le raffinage devraient augmenter la capacité de distillation de huit millions de barils par jour d'ici la fin de l'année 2013", dit le rapport.
La demande mondiale de produits pétroliers devrait croître de 1,2% en moyenne, soit environ un million de barils par jour, chaque année entre 2008 et 2013, passant de 86,2 millions de bpj à 91,3 millions de bpj.
En juillet, l'AIE prévoyait une croissance de la demande de 1,6%, soit 1,5 million de bpj, chaque année sur la même période.
L'organisation basée à Paris estime par ailleurs que les capacités excédentaires de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) devraient augmenter sensiblement pour atteindre cinq millions de bpj en 2010 en raison principalement du ralentissement économique.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a révisé en baisse vendredi sa prévision de la croissance de la demande mondiale de pétrole pour les cinq années à venir, dernière révision de ce type face au ralentissement général de l'économie.
L'AIE réduit sa prévision de la demande de pétrole en 2009 à la Une
L'AIE, qui conseille 28 pays industrialisés sur les questions énergétiques, table désormais sur une croissance de 220.000 barils par jour (bpj) de la demande pétrolière mondiale en 2009, alors qu'elle prévoyait dans son rapport précédent du 13 novembre une hausse de 350.000 bpj.
L'AIE s'attend également à ce que les nouveaux investissements dans les raffineries de pétrole augmentent la capacité de production du brut à un rythme plus rapide que la croissance de la demande au cours des cinq prochaines années, une tendance qui réduirait toutes les tensions sur l'offre.
"Les investissements dans le raffinage devraient augmenter la capacité de distillation de huit millions de barils par jour d'ici la fin de l'année 2013", dit le rapport.
La demande mondiale de produits pétroliers devrait croître de 1,2% en moyenne, soit environ un million de barils par jour, chaque année entre 2008 et 2013, passant de 86,2 millions de bpj à 91,3 millions de bpj.
En juillet, l'AIE prévoyait une croissance de la demande de 1,6%, soit 1,5 million de bpj, chaque année sur la même période.
L'organisation basée à Paris estime par ailleurs que les capacités excédentaires de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) devraient augmenter sensiblement pour atteindre cinq millions de bpj en 2010 en raison principalement du ralentissement économique.
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