Le pétrole sous les 40 dollars
[ 05/12/08 - 17H41 - actualisé à 18:02:00 ]
A Londres ce vendredi après-mid, les cours du baril de Brent de la mer du Nord sont tombés à 39,50 dollars, passant sous le seuil symbolique pour la première fois depuis le 6 janvier 2005.
AFP/Tor Richardsen
Le pétrole n'en finit pas de chuter. Nouveau seuil symbolique franchi ce vendredi après-midi : 40 dollars, pour la première fois depuis le 6 janvier 2005. Le baril de Brent de la mer du Nord est tombé à 39,50 dollars vers 17h heure française.
Les cours de l'or noir pâtissent de la crise économique qui, jour après jour, montre son ampleur. Ainsi les statistiques de l'emploi aux Etats-Unis dévoilés en début d'après-midi font état de 533.000 emplois détruits durant le seul mois de novembre, soit 6,7% de la population active outre-Atlantique, un taux qui n'avait plus été atteint depuis 1993. Par ailleurs, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu à la baisse ses prévisions de demande pour les cinq ans à venir. Celle-ci ne devrait plus croître que de 1,2% en moyenne entre 2008 et 2013, et non plus 1,6%, comme elle le prévoyait jusqu'à présent.
Au total depuis le pic historique du 11 juillet, où il avait dépassé 147 dollars, le prix du baril a fondu de plus de 100 dollars, soit deux tiers de sa valeur.
Source: les echos.fr
[ 05/12/08 - 17H41 - actualisé à 18:02:00 ]
A Londres ce vendredi après-mid, les cours du baril de Brent de la mer du Nord sont tombés à 39,50 dollars, passant sous le seuil symbolique pour la première fois depuis le 6 janvier 2005.
AFP/Tor Richardsen
Le pétrole n'en finit pas de chuter. Nouveau seuil symbolique franchi ce vendredi après-midi : 40 dollars, pour la première fois depuis le 6 janvier 2005. Le baril de Brent de la mer du Nord est tombé à 39,50 dollars vers 17h heure française.
Les cours de l'or noir pâtissent de la crise économique qui, jour après jour, montre son ampleur. Ainsi les statistiques de l'emploi aux Etats-Unis dévoilés en début d'après-midi font état de 533.000 emplois détruits durant le seul mois de novembre, soit 6,7% de la population active outre-Atlantique, un taux qui n'avait plus été atteint depuis 1993. Par ailleurs, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu à la baisse ses prévisions de demande pour les cinq ans à venir. Celle-ci ne devrait plus croître que de 1,2% en moyenne entre 2008 et 2013, et non plus 1,6%, comme elle le prévoyait jusqu'à présent.
Au total depuis le pic historique du 11 juillet, où il avait dépassé 147 dollars, le prix du baril a fondu de plus de 100 dollars, soit deux tiers de sa valeur.
Source: les echos.fr
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