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Romandie News
CH/Doris Leuthard en Algérie: pour un accord de libre-échange
Berne (AWP/ats) - Doris Leuthard se déplace vendredi et samedi à Alger pour une mission économique visant à faire aboutir . La conseillère fédérale en charge de l'économie rencontrera ses homologues et le chef du gouvernement.
Les négociations entamées l'an passé ont connu un quatrième round à Genève début octobre. Une signature aurait dû intervenir à ce moment. Mais la Suisse et ses partenaires de l'Association européenne de libre-échange (AELE) demeurent confiants de pouvoir conclure cet accord.
Outre sa rencontre avec le chef du gouvernement algérien Ahmed Ouyahia, Doris Leuthard aura des entretiens avec le ministre des participations et de la promotion des investissements, Abdelhamid Temmar. La conseillère fédérale profitera aussi de sa visite de travail pour voir le ministre des finances Karim Djoudi et le ministre du commerce El-Hachemi Djaâboub.
Premier partenaire commercial au sein de l'AELE, la Suisse ne pointe cependant qu'au 15e rang mondial des exportateurs vers l'Algérie, derrière l'Union européenne (1er), la Chine (2e) et les Etats-Unis (3e). Les biens suisses représentaient l'an dernier 0,8% des importations algériennes.
Toutefois, l'Algérie est le troisième marché d'exportation de la Suisse sur le continent africain, derrière l'Afrique du Sud et l'Egypte.
Les relations économiques entre la Suisse et l'Algérie se sont intensifiées ces dernières années. Certains acteurs économiques, à l'image de Stadler Rail, attendent beaucoup d'un accord de libre-échange qui accélérerait encore les collaborations sur place.
Le groupe thurgovien a signé un contrat de 580 millions de francs en 2006. Il a décroché la livraison de 64 rames "Flirt" automotrices électriques destinées au transport des voyageurs dans la banlieue algéroise. Stadler, qui emploie une vingtaine de personnes en Algérie, s'estime très satisfait de ce marché.
Parmi les "freins" aux investissements, Stadler Rail évoque un système bancaire en voie de modernisation, ainsi que des lenteurs administratives.
Autre partenaire de poids, Jelmoli a crée à fin 2007 la Société des Centres commerciaux d'Algérie (SCCA). Le groupe zurichois de distribution ouvrira en mai prochain le premier centre commercial du pays dans le nouveau quartier d'affaires algérois de Bab Ezzouar.
Le futur édifice, d'une superficie de 32'000 m², prendra modèle sur le centre "La Praille" de Genève. Il accueillera un hypermarché, des boutiques, un cinéma multiplex, d'autres activités de loisirs tels que bowling et restaurants, ainsi que des bureaux.
Dans le détail, les exportations suisses vers l'Algérie se sont élevées à 393,6 millions de francs en 2007, soit une augmentation de 58,5% par rapport à l'année précédente. Les machines, les produits chimiques et pharmaceutiques ainsi que des aliments figurent en tête des biens livrés.
Alors qu'elle était encore le quatrième importateur de brut (avec 3,7%) en 2006, l'Algérie frôlait le 0% l'an dernier. Le pays pourrait cependant se révéler être un partenaire stratégique en cas de problème d'approvisionnement avec la Libye, premier fournisseur de brut (56%).
Parmi les pays du Levant arabe (Machrek), l'Egypte a elle signé début 2007 à Davos un accord de libre-échange avec l'AELE.
ats/rq
(AWP/04 décembre 2008 12h44)
CH/Doris Leuthard en Algérie: pour un accord de libre-échange
Berne (AWP/ats) - Doris Leuthard se déplace vendredi et samedi à Alger pour une mission économique visant à faire aboutir . La conseillère fédérale en charge de l'économie rencontrera ses homologues et le chef du gouvernement.
Les négociations entamées l'an passé ont connu un quatrième round à Genève début octobre. Une signature aurait dû intervenir à ce moment. Mais la Suisse et ses partenaires de l'Association européenne de libre-échange (AELE) demeurent confiants de pouvoir conclure cet accord.
Outre sa rencontre avec le chef du gouvernement algérien Ahmed Ouyahia, Doris Leuthard aura des entretiens avec le ministre des participations et de la promotion des investissements, Abdelhamid Temmar. La conseillère fédérale profitera aussi de sa visite de travail pour voir le ministre des finances Karim Djoudi et le ministre du commerce El-Hachemi Djaâboub.
Premier partenaire commercial au sein de l'AELE, la Suisse ne pointe cependant qu'au 15e rang mondial des exportateurs vers l'Algérie, derrière l'Union européenne (1er), la Chine (2e) et les Etats-Unis (3e). Les biens suisses représentaient l'an dernier 0,8% des importations algériennes.
Toutefois, l'Algérie est le troisième marché d'exportation de la Suisse sur le continent africain, derrière l'Afrique du Sud et l'Egypte.
Les relations économiques entre la Suisse et l'Algérie se sont intensifiées ces dernières années. Certains acteurs économiques, à l'image de Stadler Rail, attendent beaucoup d'un accord de libre-échange qui accélérerait encore les collaborations sur place.
Le groupe thurgovien a signé un contrat de 580 millions de francs en 2006. Il a décroché la livraison de 64 rames "Flirt" automotrices électriques destinées au transport des voyageurs dans la banlieue algéroise. Stadler, qui emploie une vingtaine de personnes en Algérie, s'estime très satisfait de ce marché.
Parmi les "freins" aux investissements, Stadler Rail évoque un système bancaire en voie de modernisation, ainsi que des lenteurs administratives.
Autre partenaire de poids, Jelmoli a crée à fin 2007 la Société des Centres commerciaux d'Algérie (SCCA). Le groupe zurichois de distribution ouvrira en mai prochain le premier centre commercial du pays dans le nouveau quartier d'affaires algérois de Bab Ezzouar.
Le futur édifice, d'une superficie de 32'000 m², prendra modèle sur le centre "La Praille" de Genève. Il accueillera un hypermarché, des boutiques, un cinéma multiplex, d'autres activités de loisirs tels que bowling et restaurants, ainsi que des bureaux.
Dans le détail, les exportations suisses vers l'Algérie se sont élevées à 393,6 millions de francs en 2007, soit une augmentation de 58,5% par rapport à l'année précédente. Les machines, les produits chimiques et pharmaceutiques ainsi que des aliments figurent en tête des biens livrés.
Alors qu'elle était encore le quatrième importateur de brut (avec 3,7%) en 2006, l'Algérie frôlait le 0% l'an dernier. Le pays pourrait cependant se révéler être un partenaire stratégique en cas de problème d'approvisionnement avec la Libye, premier fournisseur de brut (56%).
Parmi les pays du Levant arabe (Machrek), l'Egypte a elle signé début 2007 à Davos un accord de libre-échange avec l'AELE.
ats/rq
(AWP/04 décembre 2008 12h44)