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ces marocains qui ont réussi ailleurs
Dati, Qotbi, Boutaleb… des noms à la consonnance bien marocaine, mais qui brillent sous les cieux d’Europe et d’ailleurs. Ahmed Boutaleb, le maire marocain de la ville hollandaise de Rotterdam.
Ils sont partout. Dans la politique, les arts, la littérature, les sciences, le sport, la chanson ou encore l’humour et le mannequinat. Certains sont connus, même très célèbres. Tous ont un point commun: nés au Maroc ou de parents marocains, ils se sont illustrés par des réussites exemplaires qui les ont érigés en modèles d’intégration dans leur pays d’accueil. Ils ont également tous gardé, et pas seulement par leur double nationalité, cet indéfectible attachement à leur pays natal ou à cette terre qui a vu naître leurs aïeux.
Voici quelques-uns des symboles des success-story des Marocains d’ailleurs, estimés à un peu plus de 3.200.000 âmes. En Europe, le continent qui regroupe plus de 80% de la communauté d’origine marocaine, les réussites marocaines sont nombreuses. Ainsi, en France, depuis sa nomination par Nicolas Sarkozy comme Garde des Sceaux, le nom de l’ancienne porte-parole du candidat UMP à la présidentielle est sur toutes les lèvres. Rachida Dati, la petite beurette de parents modestes et analphabètes devenue ministre de l’un des départements les plus sensibles, est aimée, jalousée, contestée mais ne laisse personne indifférent. Captivant également, le parcours de Mehdi Qotbi: «Je suis né et je n’existe que par la peinture. C’est ma respiration, ma source de vie. Tout le reste, c’est de la passion», nous confiait-il dans une de ces interviews. La passion est en effet le maître-mot du môme de Takkadoum devenu un lobbyiste hors-pair, «cette petite virgule entre le Maroc et la France» comme il aime à se définir, défenseur sans concession de son pays auprès des plus grandes noms de la sphère politique française.
Tout aussi fascinants, mais dans un autre registre, les jeunes artistes Sophia Essaïdi, chanteuse, danseuse et comédienne (de père marocain et de mère française), et Gad El Maleh (judéo-marocain), humoriste et acteur, deux brillants Casablancais aux talents multiples. Enfants du Royaume du multiculturalisme et du cosmopolitisme, authentique et contemporain à la fois, ils auront réussi à leur tour à briser les préjugés sur le Maroc “exotique” ou “médiéval”.
Légion
Ce pays qui est le leur, d’autres Marocains du monde le narrent à leur façon, en nobles lettres. A l’instar de Tahar Benjelloun, romancier et poète de langue française, l’auteur de La Nuit Sacrée, prix Goncourt 1987, qui a réussi à entrer dans la très sélective et prestigieuse Académie éponyme et s’est fait décorer de la Croix de Grand Officier de la Légion d’Honneur. C’est par la plume aussi que Fouad Laroui s’est fait remarquer dans son pays d’adoption, la Hollande. Auteur de nombreuses œuvres primées mondialement, ce globe-trotter est également ingénieur, économiste, chroniqueur. On ne peut évoquer les Marocains du pays des tulipes sans citer Ahmed Boutaleb.
A 47 ans, ce natif du Maroc a été élu à la tête de la mairie de Rotterdam, capitale économique des Pays-Bas. Digne représentant des 350.000 Marocains de Hollande, il est déterminé à contribuer à une meilleure intégration de ses pairs et à la défense de ce multiculturalisme qui fait toute la singularité des Pays-Bas. Enfin, impossible de clore ce bref tour d’horizon des Marocains du monde célèbres sans penser à Meriem Chahid. Cette jeune Casablancaise de 35 ans est la première femme arabe à avoir foulé le sol de l’Antarctique. Une brillante astronome de l’Observatoire de la Côte d’Azur, sélectionnée par l’illustre Institut Paul Emile Victor pour une délicate mission au Pôle Sud. La tête dans les étoiles et les pieds sur terre...
Maroc hebdo
Ils sont partout. Dans la politique, les arts, la littérature, les sciences, le sport, la chanson ou encore l’humour et le mannequinat. Certains sont connus, même très célèbres. Tous ont un point commun: nés au Maroc ou de parents marocains, ils se sont illustrés par des réussites exemplaires qui les ont érigés en modèles d’intégration dans leur pays d’accueil. Ils ont également tous gardé, et pas seulement par leur double nationalité, cet indéfectible attachement à leur pays natal ou à cette terre qui a vu naître leurs aïeux.
Voici quelques-uns des symboles des success-story des Marocains d’ailleurs, estimés à un peu plus de 3.200.000 âmes. En Europe, le continent qui regroupe plus de 80% de la communauté d’origine marocaine, les réussites marocaines sont nombreuses. Ainsi, en France, depuis sa nomination par Nicolas Sarkozy comme Garde des Sceaux, le nom de l’ancienne porte-parole du candidat UMP à la présidentielle est sur toutes les lèvres. Rachida Dati, la petite beurette de parents modestes et analphabètes devenue ministre de l’un des départements les plus sensibles, est aimée, jalousée, contestée mais ne laisse personne indifférent. Captivant également, le parcours de Mehdi Qotbi: «Je suis né et je n’existe que par la peinture. C’est ma respiration, ma source de vie. Tout le reste, c’est de la passion», nous confiait-il dans une de ces interviews. La passion est en effet le maître-mot du môme de Takkadoum devenu un lobbyiste hors-pair, «cette petite virgule entre le Maroc et la France» comme il aime à se définir, défenseur sans concession de son pays auprès des plus grandes noms de la sphère politique française.
Tout aussi fascinants, mais dans un autre registre, les jeunes artistes Sophia Essaïdi, chanteuse, danseuse et comédienne (de père marocain et de mère française), et Gad El Maleh (judéo-marocain), humoriste et acteur, deux brillants Casablancais aux talents multiples. Enfants du Royaume du multiculturalisme et du cosmopolitisme, authentique et contemporain à la fois, ils auront réussi à leur tour à briser les préjugés sur le Maroc “exotique” ou “médiéval”.
Légion
Ce pays qui est le leur, d’autres Marocains du monde le narrent à leur façon, en nobles lettres. A l’instar de Tahar Benjelloun, romancier et poète de langue française, l’auteur de La Nuit Sacrée, prix Goncourt 1987, qui a réussi à entrer dans la très sélective et prestigieuse Académie éponyme et s’est fait décorer de la Croix de Grand Officier de la Légion d’Honneur. C’est par la plume aussi que Fouad Laroui s’est fait remarquer dans son pays d’adoption, la Hollande. Auteur de nombreuses œuvres primées mondialement, ce globe-trotter est également ingénieur, économiste, chroniqueur. On ne peut évoquer les Marocains du pays des tulipes sans citer Ahmed Boutaleb.
A 47 ans, ce natif du Maroc a été élu à la tête de la mairie de Rotterdam, capitale économique des Pays-Bas. Digne représentant des 350.000 Marocains de Hollande, il est déterminé à contribuer à une meilleure intégration de ses pairs et à la défense de ce multiculturalisme qui fait toute la singularité des Pays-Bas. Enfin, impossible de clore ce bref tour d’horizon des Marocains du monde célèbres sans penser à Meriem Chahid. Cette jeune Casablancaise de 35 ans est la première femme arabe à avoir foulé le sol de l’Antarctique. Une brillante astronome de l’Observatoire de la Côte d’Azur, sélectionnée par l’illustre Institut Paul Emile Victor pour une délicate mission au Pôle Sud. La tête dans les étoiles et les pieds sur terre...
Maroc hebdo