Actualités : COMITÉ DES CITOYENS POUR LA DÉFENSE DE LA RÉPUBLIQUE, CCDR
Le plébiscite de la honte
Le CCDR a dénoncé en son temps, dès janvier 2008, la révision de la Constitution, puis le hold-up programmé du 12 novembre 2008, véritable putsch anti-constitutionnel pour perpétuer un système politique obsolète (avec et au-delà de l’actuel locataire d’El-Mouradia ), date à inscrire en noir dans l’histoire de notre pays, comme un acte de forfaiture et de haute trahison des valeurs et objectifs du 1er Novembre 1954, et de la mémoire des martyrs de la Révolution et de la démocratie.
Tout en rappelant la nécessité d’un sursaut républicain pour l’émergence d’une alternative démocratique et citoyenne, le CCDR avait également appelé à un boycott de la mascarade électorale des prochaines «présidentielles» qui n’ont d’élections que le nom. Véritable plébiscite, ourdi pour un homme qui a avoué publiquement et son échec et celui du système qui l’a porté au pouvoir ; un échec qui aurait été suivi sous d’autres cieux, dans une démocratie qui se respecte — l’Inde vient d’en donner un exemple magistral — d’une démission collective de tous les acteurs de la gabegie et de la «tragédie nationale». Bien au contraire, ce plébiscite est porté à bout de bras par des laudateurs serviles qui encensent, sans pudeur, le principal acteur de cet échec. En même temps, une alliance hétéroclite de partis qui, fait politique rarissime, soutient un même programme (celui du chef de l’Etat), et lui adresse une indécente supplique pour se représenter à un 3e mandat. Un plébiscite pour un homme qui a amnistié les artisans de l’intégrisme et leurs crimes inqualifiables, un homme qui fait planer le spectre d’une dérive vers un Etat islamiste. Enfin, un plébiscite pour un homme dont l’état de santé ne lui permet plus, depuis des mois, de diriger et gérer le pays, dans une période de grave crise mondiale et de grande incertitude pour l’Algérie. Aujourd’hui, le CCDR dénonce et condamne cette escalade programmée de la mise à mort de la démocratie et de la République, ainsi que tous les lièvres qui se lanceront dans une course dont l’issue est connue à l’avance, mus uniquement par l’appât de l’argent de la corruption et pour une illusoire participation au «pouvoir», «récompense» de leur compromission. Servant d’alibi et de caution aux concepteurs de la farce électorale, dans un climat de verrouillage de toute expression citoyenne et de confortement constitutionnel d’une dictature qui ne dit pas son nom, ces hommes de paille feront partie avec ces concepteurs et avec ces pseudo-élus parlementaires, auteurs du vote de la honte, de la charrette des fossoyeurs de la République et de la démocratie. Plus que jamais, le boycott auquel a appelé le CCDR le 11/11/08, par d’éventuels candidats de la mouvance démocratique en ne participant pas à la parodie électorale (la manipulation d’avril 2004 est encore vivace dans toutes les mémoires!), par les partis, les syndicats et les associations appelés à s’unir pour sauvegarder les valeurs républicaines et démocratiques, par les citoyennes et citoyens fidèles au serment du 1er Novembre 1954 et aux immenses sacrifices consentis, conviés à s’organiser en collectifs d’initiatives démocratiques de résistance républicaine, sera un acte patriotique pour la défense de la République et de la démocratie. Alger, le 3 décembre 2008
Le Bureau national du CCDR
Le plébiscite de la honte
Le CCDR a dénoncé en son temps, dès janvier 2008, la révision de la Constitution, puis le hold-up programmé du 12 novembre 2008, véritable putsch anti-constitutionnel pour perpétuer un système politique obsolète (avec et au-delà de l’actuel locataire d’El-Mouradia ), date à inscrire en noir dans l’histoire de notre pays, comme un acte de forfaiture et de haute trahison des valeurs et objectifs du 1er Novembre 1954, et de la mémoire des martyrs de la Révolution et de la démocratie.
Tout en rappelant la nécessité d’un sursaut républicain pour l’émergence d’une alternative démocratique et citoyenne, le CCDR avait également appelé à un boycott de la mascarade électorale des prochaines «présidentielles» qui n’ont d’élections que le nom. Véritable plébiscite, ourdi pour un homme qui a avoué publiquement et son échec et celui du système qui l’a porté au pouvoir ; un échec qui aurait été suivi sous d’autres cieux, dans une démocratie qui se respecte — l’Inde vient d’en donner un exemple magistral — d’une démission collective de tous les acteurs de la gabegie et de la «tragédie nationale». Bien au contraire, ce plébiscite est porté à bout de bras par des laudateurs serviles qui encensent, sans pudeur, le principal acteur de cet échec. En même temps, une alliance hétéroclite de partis qui, fait politique rarissime, soutient un même programme (celui du chef de l’Etat), et lui adresse une indécente supplique pour se représenter à un 3e mandat. Un plébiscite pour un homme qui a amnistié les artisans de l’intégrisme et leurs crimes inqualifiables, un homme qui fait planer le spectre d’une dérive vers un Etat islamiste. Enfin, un plébiscite pour un homme dont l’état de santé ne lui permet plus, depuis des mois, de diriger et gérer le pays, dans une période de grave crise mondiale et de grande incertitude pour l’Algérie. Aujourd’hui, le CCDR dénonce et condamne cette escalade programmée de la mise à mort de la démocratie et de la République, ainsi que tous les lièvres qui se lanceront dans une course dont l’issue est connue à l’avance, mus uniquement par l’appât de l’argent de la corruption et pour une illusoire participation au «pouvoir», «récompense» de leur compromission. Servant d’alibi et de caution aux concepteurs de la farce électorale, dans un climat de verrouillage de toute expression citoyenne et de confortement constitutionnel d’une dictature qui ne dit pas son nom, ces hommes de paille feront partie avec ces concepteurs et avec ces pseudo-élus parlementaires, auteurs du vote de la honte, de la charrette des fossoyeurs de la République et de la démocratie. Plus que jamais, le boycott auquel a appelé le CCDR le 11/11/08, par d’éventuels candidats de la mouvance démocratique en ne participant pas à la parodie électorale (la manipulation d’avril 2004 est encore vivace dans toutes les mémoires!), par les partis, les syndicats et les associations appelés à s’unir pour sauvegarder les valeurs républicaines et démocratiques, par les citoyennes et citoyens fidèles au serment du 1er Novembre 1954 et aux immenses sacrifices consentis, conviés à s’organiser en collectifs d’initiatives démocratiques de résistance républicaine, sera un acte patriotique pour la défense de la République et de la démocratie. Alger, le 3 décembre 2008
Le Bureau national du CCDR
Commentaire