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Sept personnes soupçonnées d'appartenir à un groupe islamiste ont été interpellées dans la région parisienne et en Normandie le cadre d'une opération antiterroriste. La justice les accuse de préparer des attentats en France.
"Il y avait un mouvement de conspiration, une activité logistique, mais pas de projet identifié" d'attentat, a précisé une source proche de l'enquête.
Ces personnes appartiennent à "la mouvance du GSPC" (Groupe salafiste pour la prédication et le combat), principal mouvement islamiste armé algérien qui a fait allégeance à Al-Qaïda, et à celle du "djihadisme international", a-t-on ajouté.
Le chef de la cellule démantelée connaît l'Algérien Rachid Ramda, soupçonné d'être le financier d'une vague d'attentats commise en 1995 en France, dont le plus meurtrier avait fait 8 morts et 117 blessés à la station du RER (train régional) Saint-Michel à Paris.
Ramda, 35 ans, dit Abou Farès, est en détention en Grande-Bretagne depuis novembre 1995 et évite depuis dix ans son extradition vers la France en utilisant les recours offerts par la loi britannique. Les suspects ont été arrêtés dans les Yvelines, au sud-ouest de Paris, et dans l'Eure, un département normand.
En juillet, le directeur général de la police nationale, Michel Gaudin, avait estimé que le danger pouvait venir du GSPC qui aurait passé à l'automne 2004 une alliance avec Abou Moussab al Zarkaoui, considéré comme le chef du réseau Al Qaïda en Irak, afin de frapper la France.
Cette opération antiterroriste intervient une semaine après une autre opération, menée par la DST, qui avait interpellé en région parisienne six hommes soupçonnés de vouloir organiser une filière d'envoi de djihadistes en Irak. Tous avaient été remis en liberté après quatre jours de garde à vue.
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