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Le Pentagone a revendiqué vendredi le succès d'un essai de son système d'interception de missiles à longue portée mais le missile cible n'a pas déployé les mesures de défense habituelles dans ce genre de cas.
Le bouclier antimissile, un projet phare de l'administration républicaine sortante, est censé contrer les menaces venues de pays comme l'Iran ou la Corée du Nord. Le président élu Barack Obama n'y est pas opposé dans le principe mais demande à en examiner l'efficacité et le coût.
Pour cet essai effectué au dessus de l'océan Pacifique, le missile cible a été lancé de Kodiak, en Alaska, et le missile intercepteur a été tiré de la base aérienne de Vandenberg, en Californie, ont précisé les autorités.
L'interception a eu lieu à 20h29 GMT.
"C'est l'essai le plus vaste et le plus complexe jamais effectué", a déclaré le général Patrick O'Reilly, responsable du programme de missiles du département américain de la Défense.
Le missile cible, vieux de 40 ans, n'a cependant pas actionné ses défenses habituelles, qui peuvent comprendre l'envoi de leurres.
O'Reilly a jugé le test concluant d'un point de vue opérationnel en ajoutant: "Il y a de nombreuses menaces aujourd'hui qui ne disposent pas de contre-mesures."
Selon le département de la Défense, il s'agit du huitième essai réussi, en neuf ans, du système d'intercepteurs au sol.
Les détracteurs du projet, évalué par le Pentagone à 100 milliards de dollars depuis 1999, estiment en revanche peu réaliste d'imaginer qu'un pays envoyant un missile de longue portée contre les Etats-Unis puisse se passer de défenses contre des missiles intercepteurs.
Ils se demandent au passage quel pays prendrait l'initiative de tirer un missile sur le territoire américain, sachant qu'il s'exposerait à des représailles massives.
source : AP
Le bouclier antimissile, un projet phare de l'administration républicaine sortante, est censé contrer les menaces venues de pays comme l'Iran ou la Corée du Nord. Le président élu Barack Obama n'y est pas opposé dans le principe mais demande à en examiner l'efficacité et le coût.
Pour cet essai effectué au dessus de l'océan Pacifique, le missile cible a été lancé de Kodiak, en Alaska, et le missile intercepteur a été tiré de la base aérienne de Vandenberg, en Californie, ont précisé les autorités.
L'interception a eu lieu à 20h29 GMT.
"C'est l'essai le plus vaste et le plus complexe jamais effectué", a déclaré le général Patrick O'Reilly, responsable du programme de missiles du département américain de la Défense.
Le missile cible, vieux de 40 ans, n'a cependant pas actionné ses défenses habituelles, qui peuvent comprendre l'envoi de leurres.
O'Reilly a jugé le test concluant d'un point de vue opérationnel en ajoutant: "Il y a de nombreuses menaces aujourd'hui qui ne disposent pas de contre-mesures."
Selon le département de la Défense, il s'agit du huitième essai réussi, en neuf ans, du système d'intercepteurs au sol.
Les détracteurs du projet, évalué par le Pentagone à 100 milliards de dollars depuis 1999, estiment en revanche peu réaliste d'imaginer qu'un pays envoyant un missile de longue portée contre les Etats-Unis puisse se passer de défenses contre des missiles intercepteurs.
Ils se demandent au passage quel pays prendrait l'initiative de tirer un missile sur le territoire américain, sachant qu'il s'exposerait à des représailles massives.
source : AP