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Video :La France en Faillite Grave

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  • Video :La France en Faillite Grave

    La dette publique de la France, rigoureusement dette brute de l’ensemble des administrations publiques françaises, est l'ensemble des engagements financiers, sous formes d'emprunts, pris par l’État (y compris les ODAC), les collectivités territoriales et les organismes publics français (entreprises publiques, organismes de sécurité sociale…) .

    La dette publique, « au sens de Maastricht » et estimée par l'INSEE, a été évaluée pour le premier trimestre 2008 à 1 341,6 milliards d'euros, soit 65,4 % du PIB de la France



  • #2
    Le compteur de la dette publique française.

    http://www.nirgal.com/wakeup/dette

    Commentaire


    • #3
      Oui la France est en déclin... depuis Louis XIV (1715) où elle était première puissance mondiale, mais ça nous le savons tous en France où nous avons plutôt tendance à regarder en face qu'en arrière..

      La dette publique française est portée surtout par l’État et celui-ci garantit de fait celle des autres administrations publiques. Or la solvabilité de l’État français est excellente si on en croit les agences de notation, qui lui attribuent les meilleures notes. Ses emprunts sont d’ailleurs placés sans la moindre difficulté.
      La dette publique brute de la France à fin 2007 (69 % du PIB) est inférieure à la moyenne de la zone euro (72 %) et de l’OCDE (75 %), et nettement inférieure à celle de quelques grands pays comme le Japon (170 %) ou l’Italie (117 %).

      Pourquoi réduire la dette publique ?

      Après déduction des actifs financiers des administrations publiques, la dette nette est égale à :
      à 34 % du PIB en France, contre 45 % dans la zone euro et 41 % dans l’OCDE (86 % au Japon et 91 % en Italie) .
      Si les marchés devaient soudainement se préoccuper de la solvabilité des États de l’OCDE , la hausse des primes de risque porterait sur les obligations de beaucoup d’autres pays avant celles du Trésor français.
      Dans le passé, la France a connu un endettement public bien plus important, notamment pendant et juste après les deux guerres mondiales, et ces dettes ont été remboursées sans drame.
      Elles ont surtout été annulées par l’inflation qui a ruiné bien des épargnants et pas toujours les plus riches, solution désormais impossible, heureusement, en raison des statuts de la Banque centrale européenne. L’observation du passé montre aussi que les crises des finances publiques peuvent survenir avec une dette bien inférieure à 60 % du PIB.
      En 1982, seule la Banque centrale d’Arabie saoudite acceptait encore d’assurer les fins de mois de l’État français. Inversement, le Japon supporte une dette publique considérable (qui peut être relativisée si on tient compte de ses actifs financiers) mais il a aussi un taux d’épargne hors norme qui en facilite le placement (les taux d’intérêt et les charges financières y sont finalement plus faibles que dans la moyenne de l’OCDE).
      En fait, les risques de crise des finances publiques dépendent de beaucoup de facteurs différents, et pas seulement du rapport instantané de la dette au PIB.

      La situation française présente à cet égard deux caractéristiques inquiétantes.

      D’abord, nos capacités de redressement paraissent très faibles : le niveau déjà atteint par les prélèvements obligatoires exclut tout relèvement d’ampleur significative ; nos velléités de maîtrise des dépenses publiques n’ont abouti qu’à leur stabilisation en pourcentage du PIB sur les dix dernières années, alors qu’elles ont été diminuées de 2 points de PIB dans la zone euro, de 4 points en Allemagne et de 7 points en Suède.
      Ensuite, si la dette publique française (brute ou nette) est encore inférieure à la moyenne de l’Europe ou de l’OCDE, elle augmente plus vite. En 1980, la dette nette était négative en France (les actifs financiers étant supérieurs à la dette brute)

      . Engagements financiers bruts et nets calculés par l’OCDE (juin 2008).

      Ces engagements financiers bruts sont, pour la France, supérieurs à la dette au sens du traité de Maastricht (64 % du PIB en 2007) et inférieurs à la dette brute au sens des comptes nationaux estimée par l’Insee (79 % du PIB).
      . Plus précisément, des membres historiques de l’organisation
      à hauteur de 4 % du PIB, alors qu’elle était égale à 10 % du PIB en Allemagne, 15 % dans la zone euro et 23 % dans l’OCDE. Elle a ensuite augmenté de 38 points de PIB en France en vingt-sept ans contre 34 en Allemagne (la réunification en expliquant une bonne partie), 30 points dans la zone euro et 18 points dans l’OCDE10.
      Il est cependant vrai que la France n’est pas au bord de la faillite et que les caisses ne sont pas encore vides.
      Aussi faudrait-il éviter les discours catastrophistes qui, la catastrophe n’arrivant pas, pourraient devenir contre-productifs. Or notre situation est tout de même dangereuse. L’évolution de la dette est comparable à celle d’une boule de neige qui descend une pente : si on ne l’arrête pas, elle se transforme en avalanche dévastatrice ; on ne sait pas vraiment quand cette transformation a lieu, mais il est certain que plus on attend pour l’arrêter, plus c’est difficile.
      La dette publique, rapportée au PIB, ne peut pas augmenter indéfiniment car les charges d’intérêt augmentent proportionnellement (et même plus que proportionnellement
      quand les créanciers commencent à prendre peur et à relever les taux d’intérêt), et elles finissent par mobiliser la plupart des recettes publiques au détriment des dépenses utiles. Inévitablement, il faut donc stabiliser un jour ou l’autre la dette en pourcentage du PIB. Or, plus elle est élevée, plus l’excédent primaire nécessaire pour la stabiliser est lui-même élevé. Donc plus elle est élevée, plus il faut faire d’efforts

      Hausse des prélèvements obligatoires ou suppression de dépenses publiques pour la stabiliser.

      Bien que les risques liés à l’endettement public soient difficiles à mesurer, il faut donc stabiliser la dette publique à un niveau raisonnable, c’est-à-dire tel que l’excédent primaire nécessaire ne demande pas des efforts démesurés. C’est une simple application du principe de précaution aux finances publiques.
      Dernière modification par gdesmon, 07 décembre 2008, 17h38.
      Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
      Mahomet

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      • #4
        La dette quel pronblème ?

        Ah j'oubliai ...près de la moitié de la dette de la France est détenue par des français.
        En plus quand on voit une baisse généralisée des taux et une grande incertitude sur les marchés financiers, j'en connais plus d'un qui vont se ruer sur les bon du trésor français, à commencer par les monarchies pétrolières.
        Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
        Mahomet

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