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La Chine condamne la rencontre entre Sarkozy et le dalaï lama
La Chine condamne la rencontre entre Sarkozy et le dalaï lama
PEKIN - Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères He Yafei a vivement protesté contre la rencontre, samedi en Pologne, entre le président français Nicolas Sarkozy et le dalaï lama, chef spirituel tibétain en exil.
Les autorités chinoises ont vivement protesté contre la rencontre, samedi en Pologne, entre le président français Nicolas Sarkozy et le dalaï lama, chef spirituel tibétain en exil. (Reuters/Eric Feferberg/Pool)
"La partie française devrait prendre des mesures concrètes pour réparer ses erreurs et les dommages causés aux relations bilatérales sino-françaises et sino-européennes", a déclaré He, dont les commentaires ont été rapportés par la chaîne officielle CCTV.
Nicolas Sarkozy a rencontré le dalaï lama pendant trente minutes samedi à Gdansk, en Pologne, en marge des célébrations du 25e anniversaire du prix Nobel de la paix de Lech Walesa, chef du syndicat polonais Solidarnosc dans les années 1980.
Le chef de l'Etat a dit ensuite que l'Europe "partageait les inquiétudes" du dalaï lama sur la situation au Tibet. La Chine revendique la souveraineté sur le territoire himalayen et considère le dalaï lama comme un chef séparatiste.
Dans un communiqué diffusé séparément, le ministère chinois des Affaires étrangères a estimé que "les actions malencontreuses de la partie française interfèrent de façon injustifiée dans les affaires internes de la Chine et attentent gravement au sentiment national du peuple chinois.
"Le gouvernement chinois exprime sa ferme opposition et sa grande insatisfaction", poursuit le communiqué.
Ken Wills, version française Grégory Blachier
PEKIN - Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères He Yafei a vivement protesté contre la rencontre, samedi en Pologne, entre le président français Nicolas Sarkozy et le dalaï lama, chef spirituel tibétain en exil.
Les autorités chinoises ont vivement protesté contre la rencontre, samedi en Pologne, entre le président français Nicolas Sarkozy et le dalaï lama, chef spirituel tibétain en exil. (Reuters/Eric Feferberg/Pool)
"La partie française devrait prendre des mesures concrètes pour réparer ses erreurs et les dommages causés aux relations bilatérales sino-françaises et sino-européennes", a déclaré He, dont les commentaires ont été rapportés par la chaîne officielle CCTV.
Nicolas Sarkozy a rencontré le dalaï lama pendant trente minutes samedi à Gdansk, en Pologne, en marge des célébrations du 25e anniversaire du prix Nobel de la paix de Lech Walesa, chef du syndicat polonais Solidarnosc dans les années 1980.
Le chef de l'Etat a dit ensuite que l'Europe "partageait les inquiétudes" du dalaï lama sur la situation au Tibet. La Chine revendique la souveraineté sur le territoire himalayen et considère le dalaï lama comme un chef séparatiste.
Dans un communiqué diffusé séparément, le ministère chinois des Affaires étrangères a estimé que "les actions malencontreuses de la partie française interfèrent de façon injustifiée dans les affaires internes de la Chine et attentent gravement au sentiment national du peuple chinois.
"Le gouvernement chinois exprime sa ferme opposition et sa grande insatisfaction", poursuit le communiqué.
Ken Wills, version française Grégory Blachier