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PETROLE/le baril rebondit vigoureusement grâce à l'Opep et aux propos d'Obama

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  • PETROLE/le baril rebondit vigoureusement grâce à l'Opep et aux propos d'Obama

    Londres (AWP International) - Le pétrole rebondissait vigoureusement en fin d'échanges européens, stimulé par l'anticipation d'une réduction importante de l'offre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et l'espoir d'un plan de relance vigoureux de la part de la nouvelle administration américaine.

    Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 42,67 dollars, en hausse de 2,93 dollars par rapport à la clôture de vendredi soir.

    A la même heure, à New York, le baril de "light sweet crude" pour la même échéance s'échangeait à 43,72 dollars, gagnant 2,91 dollars.

    Après avoir touché vendredi ses niveaux les plus bas depuis près de quatre ans, les prix du pétrole ont nettement rebondi, montant jusqu'à 44,70 dollars à New York durant la séance.

    "Le marché du pétrole a trouvé quelque réconfort dans l'annonce que l'Arabie saoudite allait réduire davantage ses livraisons aux raffineries asiatiques", expliquaient les analystes de la banque Barclays Capital.

    Alors que la semaine dernière le marché semblait mettre en doute la capacité de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à appliquer les baisses de production décidées, une telle annonce renforce la crédibilité du cartel.

    Le marché commence également à se préparer à l'annonce d'une réduction importante de la production de l'Opep, lors de sa réunion à Oran le 17 décembre.

    "Des propos du ministre libyen du pétrole, Choukri Ghanem, selon lequel l'Opep pourrait procéder à une réduction +substantielle+ de production lors de sa réunion la semaine prochaine, ont renforcé la possibilité d'une baisse de 2 millions de barils", rapportait ainsi Michael Davis, de la maison de courtage Sucden.

    Le brut a également été soutenu par le rebond fulgurant des Bourses d'action lundi, portées par l'espoir d'une intervention vigoureuse de la nouvelle administration américaine pour relancer la première économie mondiale.

    Euphoriques, les Bourses européennes ont terminé en forte hausse : Francfort a gagné 7,63 %, Londres 6,19%, Paris 8,68%.

    Enfin, selon Barclays Capital, les inquiétudes sur la demande ont été légèrement mises en sourdine après que la Chine eut annoncé qu'à compter du 1er janvier les prix de l'essence et du diesel allaient se rapprocher des cours internationaux.

    Ces mesures devraient faire baisser le prix de l'essence en Chine -- qui n'a pas entièrement intégré à ce jour la chute du prix du brut -- et par conséquent stimuler la demande.

    Les cours du pétrole sont passés à Londres sous la barre des 40 dollars, à 39,35 dollars, tandis que le baril tombait à 40,81 dollars à New York, après l'annonce de la destruction de 533.000 emplois en novembre aux Etats-Unis.

    Ces chiffres sont venus alimenter la crainte que la demande mondiale d'or noir ne recule pendant la plus grande partie de 2009 et ils ont fait plonger les cours du pétrole à des niveaux plus observés depuis quatre ans (janvier 2005 pour Londres et décembre 2004 pour New York).

    Les cours ont ainsi perdu plus de 100 dollars, soit plus des deux tiers de leur valeur, depuis leurs records de l'été dernier à plus de 147 dollars.

    Une pluie d'annonces avait confirmé la semaine dernière la gravité de la crise économique en Europe et aux Etats-Unis, ainsi qu'un ralentissement marqué de la croissance dans les pays émergents sur lesquels le marché comptait jusqu'alors pour compenser le déclin de la demande dans les pays industrialisés. L'ensemble présage d'une contraction quasi inéluctable de la demande pétrolière en 2008 et 2009.

    fah
    (AWP/08 décembre 2008 18h35)
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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