La tendance mondiale actuelle étant à la baisse, la Banque du Canada s’apprêterait à diminuer, ce mardi 9 décembre, son taux directeur de 50 points de base d'après la majorité des prévisions. Ce sera la septième baisse depuis décembre 2007 amenant de ce fait le taux de 4,5% à 1,75%, son plus bas niveau depuis 1960, si le pronostic de 50 points de base s’avère exacte.
La menace de récession ou plutôt la récession tout court se fait de plus en plus présente au Canada malgré un système bancaire plus sain en apparence. Contrairement aux banques américaines, les banques canadiennes ont presque aussitôt égalées les réductions du taux directeur de façon à encourager et faciliter les prêts pour les ménages et les entreprises mais le spectre de la récession a été le plus fort si l’on en juge par la perte de 71 000 emplois du mois de novembre – la plus grosse perte depuis 1982 – que personne ne semblait attendre avec des estimations de 25 000 emplois à peine.
Politiquement, le Canada nage en pleine incertitude avec la suspension du parlement pour six semaines. Suspension orchestrée par le Premier ministre Stephen harper en vue de sauver son gouvernement minoritaire d’une motion de censure par une coalition formée des partis d’oppositions. Cette coalition reproche notamment le manque d’action du gouvernement face à la crise et réclame des actions concrètes pour aider les secteurs manufacturiers et automobiles canadiens.
Le gouverneur de la Banque du Canada semble donc se retrouver tout seul face à la crise en attendant le nouveau budget contenant un plan de relance économique que le gouvernement de Stephen Harper devrait présenter le 27 janvier prochain. Une lourde responsabilité repose donc sur Mark Carney alors que les investisseurs attendent de lui des mesures plus drastiques.
Les analystes de Citigroup n’attendent pas beaucoup de cette baisse pour soutenir le Dollar canadien en se basant sur l’effet des baisses antérieures et de la situation prédominante actuelle avec un baril de pétrole au plus bas, des incertitudes au niveau politique et un plan de relance qui n’arrive pas. Au contraire, un retour sur les niveaux de 1,28 est donc attendu à moyen terme.
Le Blog Finance
La menace de récession ou plutôt la récession tout court se fait de plus en plus présente au Canada malgré un système bancaire plus sain en apparence. Contrairement aux banques américaines, les banques canadiennes ont presque aussitôt égalées les réductions du taux directeur de façon à encourager et faciliter les prêts pour les ménages et les entreprises mais le spectre de la récession a été le plus fort si l’on en juge par la perte de 71 000 emplois du mois de novembre – la plus grosse perte depuis 1982 – que personne ne semblait attendre avec des estimations de 25 000 emplois à peine.
Politiquement, le Canada nage en pleine incertitude avec la suspension du parlement pour six semaines. Suspension orchestrée par le Premier ministre Stephen harper en vue de sauver son gouvernement minoritaire d’une motion de censure par une coalition formée des partis d’oppositions. Cette coalition reproche notamment le manque d’action du gouvernement face à la crise et réclame des actions concrètes pour aider les secteurs manufacturiers et automobiles canadiens.
Le gouverneur de la Banque du Canada semble donc se retrouver tout seul face à la crise en attendant le nouveau budget contenant un plan de relance économique que le gouvernement de Stephen Harper devrait présenter le 27 janvier prochain. Une lourde responsabilité repose donc sur Mark Carney alors que les investisseurs attendent de lui des mesures plus drastiques.
Les analystes de Citigroup n’attendent pas beaucoup de cette baisse pour soutenir le Dollar canadien en se basant sur l’effet des baisses antérieures et de la situation prédominante actuelle avec un baril de pétrole au plus bas, des incertitudes au niveau politique et un plan de relance qui n’arrive pas. Au contraire, un retour sur les niveaux de 1,28 est donc attendu à moyen terme.
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