LONDRES (Reuters) - Les cours du brut rebondissent nettement lundi, à plus de 43 dollars le baril pour le brut léger américain, interrompant ainsi six séances consécutives de baisse face aux nouveaux signes de réduction de la production de l'Arabie saoudite.
Vers 16h15 GMT, le contrat janvier sur le brut léger américain bondissait de 7,45%, soit 3,04 dollars, à 43,85 le baril et le Brent prenait 7,4% (2,95 dollars) à 42,70 dollars.
Le baril a chuté de 25% la semaine dernière, sa plus forte baisse hebdomadaire en près de 18 ans, plombé par la dégradation des perspectives économiques et de ses implications pour la demande mondiale en énergie. Il s'est donc éloigné davantage encore de son record historique de 147 dollars inscrit en juillet.
"Les prix remontent grâce à des rachats de découverts sur un marché extrêmement survendu", explique Edward Meir de MF Global. "Dans neuf jours, c'est la réunion de l'Opep, et on verra sans doute le baril se raffermir d'ici là."
Plusieurs pays membres du cartel ont appelé à des baisses de production à l'occasion de la réunion du 17 décembre en Algérie. L'Opep a déjà annoncé une réduction d'environ deux millions de barils par jour de sa production, et l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut, vient d'apporter de nouvelles preuves de son intention de prendre part aux efforts pour endiguer la baisse des cours.
Le royaume a annoncé lundi à au moins deux raffineries en Asie qu'il pourrait porter en janvier jusqu'à 10% sa réduction de production par rapport aux volumes habituellement négociés, contre une baisse de 5% en décembre. Ryad a également réduit ses livraisons de janvier pour certains raffineurs européens.
Le baril, également soutenu par le rebond boursier du jour, pourrait profiter par ailleurs des prévisions météorologiques annonçant un hiver rigoureux aux États-Unis, et notamment le mois de décembre le plus froid depuis l'an 2000.
Jane Merriman, version française Gilles Guillaume
Vers 16h15 GMT, le contrat janvier sur le brut léger américain bondissait de 7,45%, soit 3,04 dollars, à 43,85 le baril et le Brent prenait 7,4% (2,95 dollars) à 42,70 dollars.
Le baril a chuté de 25% la semaine dernière, sa plus forte baisse hebdomadaire en près de 18 ans, plombé par la dégradation des perspectives économiques et de ses implications pour la demande mondiale en énergie. Il s'est donc éloigné davantage encore de son record historique de 147 dollars inscrit en juillet.
"Les prix remontent grâce à des rachats de découverts sur un marché extrêmement survendu", explique Edward Meir de MF Global. "Dans neuf jours, c'est la réunion de l'Opep, et on verra sans doute le baril se raffermir d'ici là."
Plusieurs pays membres du cartel ont appelé à des baisses de production à l'occasion de la réunion du 17 décembre en Algérie. L'Opep a déjà annoncé une réduction d'environ deux millions de barils par jour de sa production, et l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut, vient d'apporter de nouvelles preuves de son intention de prendre part aux efforts pour endiguer la baisse des cours.
Le royaume a annoncé lundi à au moins deux raffineries en Asie qu'il pourrait porter en janvier jusqu'à 10% sa réduction de production par rapport aux volumes habituellement négociés, contre une baisse de 5% en décembre. Ryad a également réduit ses livraisons de janvier pour certains raffineurs européens.
Le baril, également soutenu par le rebond boursier du jour, pourrait profiter par ailleurs des prévisions météorologiques annonçant un hiver rigoureux aux États-Unis, et notamment le mois de décembre le plus froid depuis l'an 2000.
Jane Merriman, version française Gilles Guillaume
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