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Libye: l'Opep doit baisser son offre de façon "substantielle" à Oran

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  • Libye: l'Opep doit baisser son offre de façon "substantielle" à Oran

    PARIS - L'Opep doit procéder à une baisse "substantielle" de son offre lors de sa réunion du 17 décembre à Oran (Algérie), a estimé le chef de la délégation libyenne, Choukri Ghanem, joint par téléphone, qui a aussi appelé à "résorber les déséquilibres du marché".

    "Le marché a besoin de soutien" et "d'une action substantielle", a affirmé à l'AFP M. Ghanem, président de la compagnie pétrolière libyenne et qui tient rang de ministre du Pétrole.

    Tout comme les pays développés touchés par la crise économique et financière "commencent à prendre des mesures pour soutenir leur économie", "nous devons soutenir le marché et résorber ses déséquilibres", a-t-il fait valoir.

    L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) tient une réunion extraordinaire le 17 décembre à Oran et devrait procéder à une baisse de sa production relativement importante pour contrer la chute des cours de l'or noir.

    Les analystes tablent en moyenne sur une baisse de 2 millions de barils par jour.

    Alors que le baril de brut a perdu plus de 100 dollars depuis son sommet de 147,50 dollars le 11 juillet, tombant sous 40 dollars la semaine dernière, M. Ghanem estime que les prix "sont proches d'un plancher" et qu'"ils vont rebondir après la réunion de l'Opep" à Oran.

    Il a toutefois jugé que la meilleure manière d'obtenir un rebond des prix n'est pas de "surprendre le marché" en annonçant une baisse plus importante que prévue.

    Les 13 membres de l'Opep --l'Indonésie quittera toutefois l'organisation au 1er janvier--, qui fournissent 40% du pétrole mondial, s'inquiètent de la chute des cours qui affecte dangereusement l'économie et le budget de ces pays très dépendants des revenus pétroliers.

    Une source nigériane proche de l'Opep a elle aussi dit à l'AFP vouloir "que les prix se stabilisent et remontent par rapport à leur niveau actuel".

    "Le budget nigérian est fondé sur un baril à 45 dollars, alors nous avons besoin d'un prix nettement au-dessus de ce niveau", a-t-elle fait valoir, jointe par téléphone, tout en refusant de se prononcer sur la baisse de production que devrait mettre en place l'Opep le 17 décembre.

    Le président équatorien Rafael Correa a lui affirmé lundi que "tout comme le prix de 140 dollars le baril était artificiel, les prix actuels le sont aussi" et que "si le problème n'est pas réglé lors de la prochaine réunion de l'Opep, l'Equateur est décidé à réunir un sommet des chefs d'Etat" pour freiner la chute des prix.

    La semaine dernière, l'actuel président de l'Opep, l'Algérien Chakib Khelil, avait pour sa part affirmé qu'il y avait "un excès d'offre évident" sur le marché pétrolier, répétant aussi que le niveau des stocks était trop élevé.

    Ils couvrent actuellement 56 jours de consommation, contre une moyenne de 52 jours sur ces cinq dernières années, soit un excès d'environ 320 millions de barils, selon lui.

    L'Opep doit donc "retirer cette quantité au cours d'une période" qui peut être de trois, six ou neuf mois, avait-il déclaré, ajoutant qu'un baril entre 70 à 90 dollars est nécessaire pour poursuivre les investissements dans l'exploration et la production.

    (©AFP / 09 décembre 2008 17h22)
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    la cause de cette crise mondiale est le baril a 150$ et l'Opep qui n'a pas voulu augmonte la prodiction

    les occidentaux on voulu developpe le biocarburant mais cela a augmente les prix de matieres premieres , le pouvoir d'achat a baisse , les usines ont ferme, et hop la crise

    mtn tout le monde paye, et c'est grace a pipi dirige par kadafi et les autres khoroto
    Dernière modification par zakaria89, 09 décembre 2008, 17h50.

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    • #3
      Bonsoir Zakaria, Aid Moubarak Said a khay !

      Envoyé par Zakaria
      la cause de cette crise mondiale est le baril a 150$ et l'Opep qui n'a pas voulu augmonte la prodiction
      Je crois qu'il est pas tout a fait juste d'affirmer que la hausse des prix du brut est la cause directe de l'enclenchement de la crise, mais il faut dire que ca était un facteur très important dans l'aggravation de la crise mondiale. La cause principale est incontestablement la crise immobilière donc des banques américaines notamment.

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      • #4
        il faut s'appuyer avec quelque du concret

        saha aidekoum
        enfin je ne sais si c'est possible.mais il faut justifier son opinion avec quelques données qu'ils sont sur le net pour enrichir le debat .si non je vois que les intervenant ne defendent pas leur opinion.
        cordialment

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        • #5
          Mbrouk 3idekm Hamza hyo63 et tout le monde

          si opep a augmente la production en juin pour réduire le prix de baril le l'economie mondial aurait pu faire une croissance

          les prix des matieres premieres ont pu resté stable , le pouvoir d'achat aussi et il y'aura pas de crise immobilière pour le moyen terme

          le probleme est que les dirigeants de l'opep n'ont aucune vision d'avenir meme pas pour 6 moins :22: de 150$ a 37$
          Dernière modification par zakaria89, 09 décembre 2008, 18h17.

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          • #6
            Quelles sont les causes de la crise financière mondiale ?

            Crise financière mondiale

            Faillites bancaires, des milliards de dollars envolés, une croissance mondiale en berne, des gouvernements impuissants. Le capitalisme financier est en crise. Nicolas Sarkozy a expliqué cette semaine que c'était "la fin d'un monde" sans esquisser des pistes de sortie de crise. Les médias alignent en boucle les chiffres de la crise, les chutes des valeurs boursières, les pertes colossales de certaines banques, sans nécessairement expliquer réellement ce qui est en train de se passer en des termes simples. Mais quelles sont les causes de la crise financière mondiale ?


            Mode d'emploi simplifié de la crise financière mondiale en 6 étapes.
            Etape 1 : La crise financière part des Etats-Unis en août 2007

            La crise débute à l'été 2007 à cause des "subprimes", des prêts hypothécaires consentis à la classe moyenne américaine. En temps normal, un particulier qui souhaite acquérir un appartement peut emprunter en fonction de son salaire et de sa capacité à rembourser. Inconvénient du système : l'emprunt est proportionnel au salaire. Si vous ne gagnez pas beaucoup, vous ne pouvez pas emprunter beaucoup, donc vous ne pouvez pas acheter.
            Les Américains ont donc créé des subprimes : vous empruntez ce que vous voulez (même si le salaire n'est pas très élevé) mais c'est la maison qui est en garantie. En clair, si vous ne pouvez pas rembourser, la banque récupère la maison et la vend. Mais quand les prix de l'immobilier baissent, les banques paniquent ! Cas de figure classique : un emprunteur ne rembourse plus, la banque décide donc de vendre sa maison et de tout récupérer. Mais comme les prix de l'immobilier ont baissé, la banque perd de l'argent sur la vente. C'est la crise des subprimes : certaines banques qui avaient eu trop recours à ce type de prêt se sont retrouvés dans une situation financière critique. Et plus de 2 millions de personnes se retrouvent ruinées aux Etats-Unis, faute de pouvoir rembourser les emprunts.
            Etape 2 : Toutes les banques sont touchées à cause de la titrisation

            Pour tenter de limiter les risques de ces crédits d'un nouveau genre, les banquiers ont eu recours à la titrisation. Ils ont transformé ces emprunts en titre sur les marchés boursiers. Concrètement, si un particulier emprunte 1000 euros, il doit en rembourser 1200 euros à la banque avec les intérêts. Pour gagner plus rapidement de l'argent, les banques ont émis des titres de dette, c'est-à-dire un papier donnant droit à ces 1200 euros. Ces titres de dette se sont échangés sur les places boursières.
            Quel est l'intérêt pour les acheteurs de ces titres ? Si l'acquéreur achète son titre à 1100 euros, il sait qu'il a la garantie de recevoir 1200 euros. Or, à partir du moment où celui qui doit rembourser l'emprunt pour l'achat de sa maison ne peut plus payer, le titre n'a plus aucune valeur. Ce sont ces montages financiers complexes qui expliquent la chute de la bourse car toutes les banques étrangères, notamment européennes, se sont aperçues qu'elles possédaient des titres de subprime qui ne valaient plus rien. Tout le monde en avait mais personne ne savait vraiment combien.
            Etape 3 : Les banques se méfient et ne se prêtent plus d'argent

            Dans un premier temps, les banques étrangères se sont voulues rassurantes. En France, le directeur de la BNP a d'abord affirmé que la banque n'avait pas procédé à des placements risqués de ce type. Mais quelques jours plus tard, après analyse, la BNP réalise qu'elle possède des subprimes. Le jeudi 9 Août 2007, la BNP décide de geler la cotation de 3 fonds d'investissement. La panique gagne alors les marchés car plus personne ne se sent à l'abri. A partir de là, les banques vont se méfier les unes des autres et ne plus vouloir se prêter de l'argent entre elles. Cette crise de confiance des marchés interbancaires va entraîner la faillite de certaines banques, malgré l'injection de milliards de dollars de la réserve fédérale américaine. Vous n’avez rien compris ? Passez à l’étape suivante.
            Etape 4 : Faute de liquidités, certaines banques sont asphyxiées dès 2007

            Pour comprendre comment les banques ont fait faillite dès 2007, il faut expliquer comment fonctionne le système bancaire. Quand vous empruntez 100 000 euros à la Société Générale, celle-ci augmente la masse monétaire de 100 000 euros. Elle crée donc 100 000 euros. Mais pour éviter que la machine à billet ne s'emballe (créer de la monnaie sans contrôle), la Société Générale doit déposer une partie de la somme créée sur un compte de la Banque Centrale Européenne. C'est ce qu'on appelle les "réserves obligatoires". Si le taux de réserves obligatoires est de 1%, la société Générale doit donc déposer sur le compte de la Banque Centrale Européenne 1 000 euros. Ce système là permet à la banque centrale européenne de contrôler la création de monnaie.
            Souvent les banques n'ont pas les liquidités nécessaires pour accorder des crédits (le flux entre l'argent déposé par des épargnants et l'argent prêté aux autres n'est jamais équilibré à l'instant T). Elles empruntent donc de l'argent à une autre banque pour pouvoir verser la "réserve obligatoire" à la BCE afin de pouvoir accorder le crédit au client. C'est une pratique courante : les banques se soutiennent et se prêtent de l'argent entre elles. Mais quand il y a une crise de confiance, c'est tout le système qui s'enraye. Pour éviter un effondrement général et des faillites en cascade, la banque centrale "injecte" des milliards, c'est-à-dire qu'elle permet aux banques de récupérer des liquidités à très faible coût.
            Malgré cela, certaines banques se sont retrouvées asphyxiées très rapidement : elles ont perdu des sommes colossales avec les subprimes, et elles n'ont pas réussi à poursuivre leur activité de crédit car les autres banques, méfiantes, ont refusé de leur prêter des liquidités pour faire face. De nombreuses banques se sont donc retrouvées dans des situations difficiles : en Grande Bretagne, la Northern Rock a dû être nationalisée, sous peine de disparaître.
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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            • #7
              Etape 5 : La panique gagne les marchés financiers en 2008

              La plupart des économistes pensaient que le gros de la crise était passé début 2008. Une fois que la crise des subprimes est bien identifiée, que les banques ont revendu ces titres à risques, la crise financière était sur le point de se terminer après un dernier soubresaut fin 2007. Mais la crise est repartie de plus belle en février 2008 quand les banques ont arrêté leurs comptes annuels. Les pertes se sont avérées plus importantes que prévu : entre la chute de l'immobilier, la crise des subprimes, les soubresauts de la bourse qui ont fait chuter les cours, les pertes d'actifs se sont montées à plusieurs dizaines de milliards de dollars pour certaines banques. C'est le cas de Citibank, qui était la première banque mondiale jusqu'à cette crise.
              Dès lors, la crise financière qui était d'abord une crise bancaire va se transformer en krach boursier. A chaque mauvaise nouvelle ou publication des comptes d'une banque, le titre de la banque chute sur les marchés financiers. Les banques ont alors des pertes colossales, et comme en 2007, peinent à trouver des liquidités. Vue la situation de crise, comme en 2007, les banques ne se font plus confiance et le marché interbancaire se grippe. Certains établissements de crédit ont donc vu leur valeur boursière chuté en quelques semaines. Par exemple, AIG (numéro 1 de l'Assurance) a perdu 45% de sa valeur en une semaine et 79% sur un an. Lehman Brothers, la quatrième banque d'affaires de Wall Street, a perdu 45% de sa valeur en une seule journée et 94% sur un an. Jamais des chutes aussi vertigineuses n'avaient été constatées depuis la crise de 1929.
              Etape 6 : Tentative de sauvetage à coût de centaines de milliards

              Face à ce qui s'apparente à une banqueroute généralisée, les banques centrales et les Etats tentent de venir en aide à tous les établissements les plus fragiles pour éviter des faillites qui auraient des conséquences très importantes sur l'économie réelle. Trois sorties de crise sont exploitées :
              1. Les banques centrales injectent de nouveau des liquidités pour que ces banques puissent emprunter. Mais cette solution a des limites : la création monétaire doit être fortement encadrée sinon, il y a un risque très élevé d'inflation. Les prix pourraient s'envoler et accélérer ainsi la propagation de la crise dans l'économie réelle.
              2. Les banques centrales volent au secours de certaines banques en récupérant à leur compte les titres dépréciés, comme les subprimes. C'est ce qu'a fait la banque centrale américaine en mars pour sauver la banque d'investissement Bear Stearns. La banque centrale américaine a récupéré 29 milliards d'actifs toxiques (dépréciés et peu surs) et facilité la reprise de Bear Stearns par une autre banque JP Morgan. Là encore, cette solution a des limites. La banque centrale américaine ne peut effacer d'un seul coût des milliards de perte pour chaque banque en difficulté.
              3. Le gouvernement américain tente de sauver certains établissements pour éviter un effondrement de tout le système bancaire. Par exemple, Freddie Mac et Fannie Mae, deux géants américains du crédit hypothécaire, ont été placés sous la tutelle du gouvernement. Le trésor américain va dépenser 200 milliards de dollars pour sauver ces deux établissements. Seulement, le gouvernement américain ne peut sauver toutes les banques en difficulté : d'abord parce que cela coûte des milliards de dollars aux contribuables, et ensuite parce que cela donnerait de très mauvais signes aux marchés financiers, qui auraient l'impression de bénéficier d'une certaine impunité. A quoi bon assainir le système si les Etats sont prêts à aider toute le monde à coût de plusieurs centaines de milliards de dollars ? Voilà pourquoi le Trésor américain a refusé de voler au secours de la banque Lehman Brothers, qui a donc fait faillite.




              Et maintenant ? De nombreuses banques sont dans des situations difficiles. Le gouvernement américain tente de convaincre le congrès de voter un plan de sauvetage de 700 milliards de dollars. Les marchés financiers sont toujours aussi volatiles, la confiance n'est pas revenue. Tout ceci va avoir des conséquences sur l'économie réelle en France et en Europe : les banques vont durcir les conditions de crédit pour les particuliers (les prêts immobiliers sont plus difficiles à obtenir) et pour les entreprises (les investissements vont se ralentir). Le capitalisme financier connaît donc l'une des plus graves crises depuis le krach boursier de 1929.
              Cette crise frappe par sa rapidité et son enchaînement : la crise immobilière américaine s'est transformée en crise financière et bancaire, elle-même entraînant une crise économique mondiale avec des risques de récession aux Etats-Unis, en Europe et partout ailleurs. Signe que la crise est sérieuse, la croissance française ne devrait être que de 1% en 2008, et les chiffres du chômage sont très mauvais au mois d'août : il y aurait entre 30 000 et 40 000 demandeurs d'emploi en plus. Il faut remonter à 1993 pour trouver une hausse aussi brutale du taux de chômage en France.



              SUFFIT DE GOOGLER
              ZAKARIA
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #8
                un rebond du petrol mais

                salut
                on peut lire sur ce graphe un parcours d'une bulle des prix de petrol sur pour stocker les bonds americain à court terme pour les etats du monde depuis la chine jusqu'au petit pays.pour ce faire une idée voici un lien à ecouter
                http://archives.choq.fm/2008-11-27/128_129.mp3

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                • #9
                  le graphe que je dois ajouter

                  http://morningbull.*************/med...1968587095.pdf

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