En cas d’échec de la réunion de l’Opep à Oran
En visite en Iran, le président équatorien Rafael Correa a annoncé lundi dernier qu’il allait convoquer un sommet des chefs d’Etat des pays membres de l’Opep pour remédier à la chute des prix du brut, selon l’agence iranienne Irna.
M. Correa a relevé que les prix actuels du brut sont artificiels comme c’était le cas à 140 dollars le baril, soulignant que «si le problème n’est pas réglé lors de la prochaine réunion de l’Opep, l’Equateur est décidé à réunir un sommet des chefs d’Etat pour empêcher la chute des prix». Clôturant sa visite des installations pétrochimiques et gazières dans la zone énergétique d’Assalouyeh, dans le sud de l’Iran, le président équatorien fond ses espoirs sur la réunion extraordinaire de l’Organisation à Oran, le 17 décembre prochain. Les dernières déclarations vont bon train entre possibilité d’une décision sur une baisse «importante» de la production de pétrole des pays de l’Opep et d’un éventuel maintien de la production actuelle de 27,3 millions de barils par jour. Le marché s’attend à une forte baisse de cette production avant la fin de l’année, selon les déclarations des ministres de l’Energie des pays membres. Pour sa part, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a abaissé ses prévisions de demande mondiale de pétrole pour les 5 ans à venir, en raison du ralentissement économique et de la crise financière internationale, selon un rapport publié vendredi dernier. L’AIE prévoit une forte croissance de la production dans les 18 prochains mois, du fait de l’augmentation des capacités de production de l’Opep. En juillet dernier, l’Agence représentant les pays consommateurs de pétrole s’attendait à une croissance de la consommation de 1,6% entre 2008 et 2013, alors qu’elle ne table plus maintenant que sur une faible progression de 1,2% sur cette même période. Les capacités de production excédentaires de l’Opep devraient ainsi atteindre 5 millions de barils/jour en 2010, du fait de la baisse de la demande, selon la même source.
Le prix du baril de brut, rappelle-t-on, a chuté de près de 70%, perdant ainsi plus de 100 dollars, soit plus des deux tiers de leur valeur, depuis leurs records de juillet à plus de 147 dollars. Les cours du brut ont terminé en nette hausse lundi à New York, s’éloignant du seuil des 40 dollars qu’ils avaient frôlé en fin de semaine dernière. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet Crude» pour livraison en janvier a fini à 43,71 dollars, en hausse de 2,90 dollars par rapport à son cours de clôture de jeudi. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord est remonté à 43,42 dollars à la clôture, en hausse de 3,68 dollars. Les cours de l’or noir ont réagi à l’approche de la réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), prévue le 17 décembre. Pourquoi donc ce projet de convocation d’un sommet des chefs d’Etat des pays membres de l’Opep à la veille de la réunion décisive d’Oran ?
Le Jour d'Algérie
En visite en Iran, le président équatorien Rafael Correa a annoncé lundi dernier qu’il allait convoquer un sommet des chefs d’Etat des pays membres de l’Opep pour remédier à la chute des prix du brut, selon l’agence iranienne Irna.
M. Correa a relevé que les prix actuels du brut sont artificiels comme c’était le cas à 140 dollars le baril, soulignant que «si le problème n’est pas réglé lors de la prochaine réunion de l’Opep, l’Equateur est décidé à réunir un sommet des chefs d’Etat pour empêcher la chute des prix». Clôturant sa visite des installations pétrochimiques et gazières dans la zone énergétique d’Assalouyeh, dans le sud de l’Iran, le président équatorien fond ses espoirs sur la réunion extraordinaire de l’Organisation à Oran, le 17 décembre prochain. Les dernières déclarations vont bon train entre possibilité d’une décision sur une baisse «importante» de la production de pétrole des pays de l’Opep et d’un éventuel maintien de la production actuelle de 27,3 millions de barils par jour. Le marché s’attend à une forte baisse de cette production avant la fin de l’année, selon les déclarations des ministres de l’Energie des pays membres. Pour sa part, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a abaissé ses prévisions de demande mondiale de pétrole pour les 5 ans à venir, en raison du ralentissement économique et de la crise financière internationale, selon un rapport publié vendredi dernier. L’AIE prévoit une forte croissance de la production dans les 18 prochains mois, du fait de l’augmentation des capacités de production de l’Opep. En juillet dernier, l’Agence représentant les pays consommateurs de pétrole s’attendait à une croissance de la consommation de 1,6% entre 2008 et 2013, alors qu’elle ne table plus maintenant que sur une faible progression de 1,2% sur cette même période. Les capacités de production excédentaires de l’Opep devraient ainsi atteindre 5 millions de barils/jour en 2010, du fait de la baisse de la demande, selon la même source.
Le prix du baril de brut, rappelle-t-on, a chuté de près de 70%, perdant ainsi plus de 100 dollars, soit plus des deux tiers de leur valeur, depuis leurs records de juillet à plus de 147 dollars. Les cours du brut ont terminé en nette hausse lundi à New York, s’éloignant du seuil des 40 dollars qu’ils avaient frôlé en fin de semaine dernière. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet Crude» pour livraison en janvier a fini à 43,71 dollars, en hausse de 2,90 dollars par rapport à son cours de clôture de jeudi. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord est remonté à 43,42 dollars à la clôture, en hausse de 3,68 dollars. Les cours de l’or noir ont réagi à l’approche de la réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), prévue le 17 décembre. Pourquoi donc ce projet de convocation d’un sommet des chefs d’Etat des pays membres de l’Opep à la veille de la réunion décisive d’Oran ?
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